1.Ce que j'ai pensé...

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« J'échangerai toutes mes années de vie qu'il me reste contre celle d'une personne malade qui ne mérite pas d'être sur un lit d'hôpital

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« J'échangerai toutes mes années de vie qu'il me reste contre celle d'une personne malade qui ne mérite pas d'être sur un lit d'hôpital. » Voilà les pensées qui remontent à trois mois avant qu'on découvre que j'ai une leucémie en gros un cancer du sang. Le docteur ma estimé entre 10 et 2 ans de vie restante. Mais je ne suis pas triste. Alors personne ne le sera non plus dans cette histoire. Je voudrais juste qu'il en reste une petite trace, une petite trace d'une vie aussi longue et belle qu'un battement d'ailes. 


Alors que j'avais fini d'écrire ses quelques lignes sur mon carnet je les ai tout de suite effacés. Pff. Qui voudrait lire une histoire parlant d'une pauvre fille atteinte d'un cancer détecté trop tard pour être soigné ? C'est déprimant ! Pourtant... Je ne me sentais pas triste. Et tant pis pour le reste.
Je dois faire une confession. Je n'en ai pas honte mais j'évite d'en parler, mais ici je promets de dire que ce qui est juste. La vérité est que j'ai souhaité cette maladie. En réalité j'ai toujours souhaiter mourir jeune. Les raisons vous les aurez bien assez tôt.
La salle d'attente se faisait de plus en plus ennuyante, les murs jaunâtres et les vieux journaux empestés une odeur d'éthanol. Le nom tant attendu retenti enfin lorsque le docteur bien portant poussa la porte. Dans le cabinet à l'abri des oreilles indiscrètes, le visage du médecin laissait déjà prévoir une mauvaise nouvelle, mais quand le mot cancer et leucémie sortis de sa bouche encadrée par un bouc mal entretenu je dus prendre sur moi pour ne pas sauté de joie. J'ai acquis l'air faussement grave et j'ai quitté le centre médical sans adresser un regard aux gens de la salle d'attente. Cela aller faire bientôt 9 mois que j'avais soufflé sur 18 bougies. En marchant sur la chausser je ne put contenir un rictus de plaisir. « je le savais. » étaient les mots qui tournaient en boucle dans ma tête. Pressant la veste en jean sur mes épaules pour me protéger du vent d'automne, je laissai mes pas glissés de manière fluide et plus joyeuse que d'habitude. 

Quand je poussa la porte bleue de chez moi le bruit trop fort de la télé raisonnait dans toute la maison. Un pas dans le salon. La nouvelle devait être annoncée à mon grand-oncle et ma grand-tante ; pour une fois ils avaient éteint la télé pour m'écouter, Mamy Annette a pleuré et Papy Sam est allé se servir un verre de ricard. Le soir alors que mon jeune frère sorti de sa chambre après une autre de ses gammes ce fût à son tour de savoir. Il s'est enfermé dans sa chambre et a encore plus joué mettant le son encore plus fort. Pour ma part j'ai pris une douche et j'ai fini mon livre d'hier. c'est ainsi que commença mon après.

À vrai dire digérer une telle nouvelle n'a été facile pour personne. Pendant les premières semaines à la maison ce fût le silence. Comme si le deuil de ce qui était se faisait maintenant. Pour ma part je n'ai pas vue cela de la même manière sur le coup, tout semblait normal ; à la maison les choses étaient normales, seul le bruit de la télé et des enfants qui jouaient dans les rues de notre HLM rythmé les journées et on jouait au jeu du poisson rouge, lorsqu'on se trouve dans une pièce on se tourne autour et on repart de notre côté. Mon frère et moi on est très proche. Quelque part il est l'homme qui m'a rendu la plus heureuse. Lui n'a pas attendu que les semaines passent pour me parler. Un matin il est entré dans ma chambre doucement sans frappé. Il avait la mine dur et j'avais cette impression que j'ai parfois, de redécouvrir quelqu'un, âgée de 3 ans de moins il me dépassait de deux bonnes têtes maintenant. Son cou s'était épaissi et sa voix était plus celle du pleurnichard qui râlait et trouvait des raisons stupides pour expliquer qu'il avait perdu à Super Smash Bros. Il s'est assis sur mon lit et ma regardait attendant que je prenne la parole. J'ai souri simplement « Comment tu peux sourire ? Ça t'amuse . Sa voix était claire mais son visage brouillé par la colère.Voyons Jo, ne fait pas comme si-tu ne savais pas que ta sœur est une idiote. Je souris car je suis contente de voir que tu as encore oublié de frapper à la porte » Il avait soupiré et une lueur sincère de tristesse il avait conclu « je ne veux pas que tu partes » Habituellement j'aime pas ça mais on s'est enlacé. Oui c'était dur de me séparer de lui mais j'avais fini par me faire à l'idée que je ne le verrai pas plus vieux que ça. Il le savait aussi. Mais ne pouvait l'accepter. Ce fût le premier changement. 

Le deuxième arriva un peu plus tard. Mamy vient à ma rencontre un matin alors qu'il était déjà 9 heures _Pourquoi tu vas encore en cours ? Pourquoi tu ne restes pas avec nous ? J'ai haussé un sourcil d'un air froid pour désigner mon humeur, depuis quelques années déjà on fait comme si je n'étais pas là, c'est mieux pour tout le monde ; Je ne colle pas à cette famille. J'aime bien les cours..._avais-je simplement éludé, Mamy avait insisté alors je suis resté à la maison ce jour-là et dès lors, je suis allé de moins en moins en cours et à mon bahu. Peut-être que ce jour-là aurait changé la face du monde.
J'ai posé mon carnet avant de me lever et de pousser la porte blanche. Une silhouette longiforme et familière me faisait fasse.
« je dois passer.
-N'y va pas ! Soupira sa voix rauque.
-Mais... Pourquoi ?
-Parce qu'ils vont te tuer. » 





petit mot : Voilà j'espère ne pas avoir fait trop de faute et que cette histoire va vous inspirez. Restez éveillez

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⏰ Last updated: Jul 21, 2019 ⏰

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Un battement d'aileWhere stories live. Discover now