Prologue

33 3 11
                                    

De tout temps, l'Homme fut intéressé par la magie. À l'époque, vue comme quelque chose de mauvais, de nos jours, la pratique de cet art mystique attira certains scientifiques qui se mirent cette idée folle dans la tête : réussir à la pratiquer. Jugé trop délirant et irréalisable, ils n'eurent aucun soutien. Ces recherches durèrent des années jusqu'à qu'un jeune docteur, sortant à peine de l'université, rejoins ces savants. Passionné de science, le docteur Lloyd Iverland vivait uniquement pour cela. C'est sans hésitation que le jeune homme se lança dans cette aventure. Durant plus d'un an, il passa le plus clair de son temps dans son laboratoire à expérimenter toutes sortes de choses. Un soir, pris d'un ennui soudain, Lloyd décida de sortir pour dîner plutôt que de manger à nouveau un énième plat à réchauffer. Déambulant dans la grande ville, il fut comme attiré par une petite ruelle éclairée par une faible lumière semblable à celle de bougies. Sans ne rien pouvoir contrôler, Lloyd entra dans cette ruelle et fut immédiatement surpris. Différentes des rues qui la bordent, la ruelle semblait éprise d'une vie indescriptible. De deux côtés de la ruelle pavée, des boutiques toutes plus uniques les unes que les autres illuminent les pavés de nombreuses couleurs de par les reflets des enseignes et vitrines colorées. Des odeurs différentes se mêler les unes aux autres entre les pâtisseries à peine sorties des fours des boulangers, la douce odeur de linge juste lavé autour d'un point d'eau près des lavandières, celle parfumée des compositions florales des fleuristes toute exposé au niveau de leur devanture ou encore l'odeur du feu des fours d'artisans travaillant toute sorte de métaux. Tout ce qui se trouvait autour de lui ne ressemblait à rien de ce qu'il avait déjà pu voir. Voyant toute cette vie autour de lui, Lloyd n'hésita pas une seconde à rester en profitant de cette atmosphère de fête qui dénote avec celle qu'il a toujours connue dans le laboratoire. Déambulant dans cette ruelle, Lloyd fut arrêté par une odeur qui lui était familière. Pris comme dans une transe inexplicable, ses pas le conduire vers l'origine de cette odeur. Une fois arrivé, Lloyd se retrouva devant une bâtisse en pierre avec sur les côtés des murs des poutres en bois comme structure. Les nombreuses fenêtres tout éclairées par la lumière intérieur, laissée entre voir des ombres danser. L'on pouvait entendre, lorsque la porte l'ouvrait, de la musique filer jusqu'aux oreilles de tous ceux qui se trouvaient dehors. Lorsque la porte se refermait, le grincement de l'enseigne en métal arborant un corbeau. Ni une ni deux, Lloyd entra dans ce lieu empli de vie. Une fois rentré dans cette taverne, l'ambiance changea. Bien que les murs intérieurs étaient semblables à ceux extérieurs, une immense chaleur emplie Lloyd. Sur les murs de pierres dansaient les ombres des flammes des bougies allumées sur les lustres. Passant entre les tables, des serveuses, portant des longues robes leur arrivant jusqu'aux chevilles, au haut blanc avec de longues manches qui lui arrivaient au genou lorsque qu'elle avait les bras baissé et la jupe légère, se mouvent au moindre mouvement, de couleur différente en fonction des serveuses, tout cela séparé par un tablier noué dans le dos. Le sourire aux lèvres, les serveuses donnaient des chopes placées sur leur plateau, à toute personne leur demandant. Lorsque l'on se concentrait bien, l'on pouvait entendre, dans le brouhaha général, la musique jouée par le groupe sur scène. Bien que des cris de joie et des chants venaient couvrir la mélodie, plusieurs groupes dansaient au rythme de la lyre, du luth et des percussion. Le lieu empli de vie, de joie et d'une ambiance de fête conforta Lloyd dans son choix de rester ici pour la soirée. Jouant des épaules pour se frayer un chemin entre les grands gaillards musclé, il arriva enfin à atteindre le bar où il s'y assit. Derrière le bar, se tenaient deux personnes. Un homme dans la trentaine, de taille moyenne, avec une forte musculature dû à son habitude de porter de lourd tonneaux de bière et tout autre boisson alcoolisée. Cet homme possédait une chevelure brune coiffée en une sorte de mulet et arborant une barbe bien fournie et taillé avec soin. Un torchon sur l'épaule, il servait des chopes tout en donnant des inscructions à une jeune femme à côté de lui. Cherchant à attirer l'attention sur lui pour être servi, Lloyd rencontra le regard de la jeune femme. Cette femme, au long cheveux châtain claire lui arrivant jusqu'en bas du dos, dont la frange droite venait se déposer sur ses sourcils, ce qui ne cachait pas ses yeux en amande bleu, s'avança vers Lloyd. Le jeune homme le savait, c'était le coup de foudre rien qu'au premier regard. La soirée se passa sans encombre jusqu'au moment où il dut partir. Depuis, chaque soir, il alla dans cette taverne et parla de plus en plus à cette charmante femme. Jusqu'au jour où Lloyd pris son courage à deux mains et déclara sa flamme à Amalia, la charmante tavernière. Durant deux longues années, ils vécurent un amour parfait, délacent ses études, Lloyd alla travailler dans la taverne familiale. Au bout de ces deux ans, Amalia et Lloyd se marièrent et eurent une fille. Décidant de vouloir vivre loin de la ville, la petite famille s'installa dans une grande maison, perdue au milieu de la forêt. Ils menèrent une vie des plus idéale jusqu'à ce que la petite fille fît preuve d'un talent des plus improbable. Alors qu'elle n'avait seulement trois ans, alors qu'elle jouait dans le jardin, sous la surveillance de ses deux parents, la petite Nolya, fit jaillir de ses mains une petite boule de feu qui, une fois au contact du sol provoqua un léger feu. Après avoir résolu ce problème et avoir vu la scène, Lloyd compris ce qui venait de se passer. Sa fille venait de faire usage de magie. Sans attendre, il fouilla dans ses vieilles affaires et reprit ses recherches sur le sujet. Une année passa, après plusieurs expériences observations sur les comportements magiques de sa fille, Lloyd compris enfin l'origine de cet art. L'imaginaire. Ne voulant pas que Nolya perde ce don incroyable, il mena d'autre recherche et lui appris à entretenir, malgré son âge cette imagination qu'elle avait en elle. Le temps passa jusqu'à ce que Lloyd Iverland n'est plus assez de force pour continuer ainsi et laissa derrière lui une famille et des années de recherches. Prise par le chagrin, Amalia scella le laboratoire de son défunt mari pour que personne ne puisse y entrer. Cependant, elle continua de faire en sorte que Nolya entretienne des souvenirs de son père ainsi que sa magie. Ce jusqu'à ce qu'elle grandisse et quitte le foyer familial pour vivre sa vie seule.

Cet autre universOù les histoires vivent. Découvrez maintenant