La vie, cette chose inerte reposant au milieu d'astres mouvants. La vie telle un caillou attendant que le temps l'érode.
La mort, cette chose mouvante, traversant l'espace, défiant le temps, met fin à l'inertie.
C'est à travers la mort que l'on se meut, une chute infini dans la profondeur des larmes, là où l'illusion du bonheur est la plus flagrante. Vie, amour, haine, à quoi bon, ces mots ne prennent qu'un vrai sens lorsque plus personne n'est en mesure de l'énoncer, d'agir.
Nul n'est plus vivant que ce caillou dans ta main, ce caillou froid, sans souffle ni cœur.
La vie est morte-née dans un monde qui ne lui correspond pas : il ne lui faut pas un cinquième de seconde pour déjà disparaître alors que la mort est éternel.
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Bonheur, à ma façon
PoetryUn petit condensé des poèmes que j'écris. Il n'y a pas de thème abordé en particulier.