Au nom de la Justice!

Chapitre 17

Je marche dans une surface plane entourée d'une lumière angelique que je n'avait jamais vu auparavant. Des oiseaux d'une drôle de couleur que je ne saurais définir embellissent la beauté déjà divine du ciel de par leurs mouvements synchrone.

Je suis entrain d'apprécier le paysage quand une voix m'interpella.

-Tu me manques fatima.

Je me tourne brusquement pour savoir d'où venait cette voix qui ressemble tellement à celle de Halil mais en vain. Des bruits de pas dans la forêt attirent mon attention. Les nuages virent aussitôt dans un noir ténébreux qui me fit frissoner . Je me faufile dans la forêts en direction de la provenance des pas.

-pourquoi es-tu partie fatima ?

c'est vraiment la voix de Halil. Mon Dieu halil. Mes larmes commencent à couler.

-Halil est-ce toi ? Criais-je desesperée

Aucune réponse à part des bruits bizarre. Le rythme effréné du vent renforça encore plus ma peur et mon désespoir. Je ferme les yeux un instant puis sens une main me caresser doucement le bras. Je les rouvre et fais face à toute ma famille. Maman, papa et Halil dans leur meilleur état. Ils sont tous habillés en blanc. Le visage de halil est un peu renfrogné et il me regarde en boudant. Je lui souris mais rien n'y fait. La voix de papa attira mon attention.

-Sois prudente ma fille. Nous veillons sur toi mais ce n'est pas suffisant. Regardes devant toi, derrière, à gauche et à droite. Beaucoup de traîtres t'entourent. M'alerta t'il avec une sagesse digne d'un roi.

Maman s'avance devant moi dégageant une odeur que je n'avais jamais senti auparavant. Cette odeur est juste envoûtante . Son teint est devenu plus nette et sa peau dévoile une fermeté étonnante. Elle me prend dans ses bras puis tient mon visage entre ses deux mains.

-Écoutes moi chérie. On a pas beaucoup de temps. Méfies toi de tout le monde. Ne fais confiance à personne et saches que nous somme fier de toi.

-Papa, maman je vous en supplie ne partez plus. Restez avec moi. Halil saches que je t'aime et tu me manques. Vous me manquez. Dis-je en chaudes larmes.

-On t'aime aussi Fatima et tu nous manques. Ajouta halil avec un petit sourire j'en conclu alors qu'il ne m'en veut plus.

Une chose bizarre commence à se passer d'un coup. Leurs corps commencent à disparaître comme ils étaient venus.

-Vous allez où là ? Demandais-je désesperée

Ils disparaissent mais j'entend la voix de mon père.

-Regardes devant toi, derrière et autours. Sois prudente ma fille et n'oublie jamais qu'on veille sur toi.

-Nooon ne partez pas. Noooon restez ! Ne me laissez pas encore. Criais-je dans en me laissant tomber sur le sol.

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Je sursaute du lit en souilleur. Je regarde autour de moi et remarque que j'etais dans ma chambre assise sur mon lit. Mon Dieu non. Un grand désespoir naissa dans mon cœur et la solitude m'envahis de nouveau. Je me suis sentis tellement complète en une fraction de seconde. J'ai vécu dans ce rêve le meilleur moment de ma vie depuis qu'ils sont morts.