Cours!

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On va se boire un café ?

Non, Jo m'attend avec la p'tite j'ai déjà trop traîné.

Ok Salut Bon week end,

Oui à Lundi Salut.

Je descends les marche du Lycée Louis Barthou , mais je ne comprends pas vraiment ce que je fais ici ?

Finalement ai-je vraiment accepté ce poste de vacation ?

IL fait étrangement sombre, j'ai du travaillé beaucoup plus tard que ce que je pensais.

Tout d'un coup tout s'accélère mais je vois nettement la scène au ralentis. Un groupe d'hommes en habits militaire et cagoulés tirent sur la foule je suis en haut des escaliers comme au premier rang d'un spectacle d'épouvante. Ma première réflexion est insensée :

Il me semblait que les attaques étaient seulement à Paris, j'ai pourtant entendu ça, ce matin à la

radio ? Comme si cela changeait quelque chose ? Comme si cela était moins grave !

Je me sens stupide et je réalise soudain le danger, que dois je faire ?

Un homme et une femme me regardent.

La femme est tout aussi abasourdie que moi. Son collègue ou ami lui propose de se cacher dans un bâtiment du Lycée.

C'est une bonne idée, nous avons l'avantage de connaître les lieux.

Nous pourrons attendre en sécurité, enfin je l'espère.

Me voilà en train de courir , je vois les hommes sur le trottoir d'en face avec des mitraillettes à la

main. Ce sont des mitraillettes ? Je n'en avais jamais vu.

Ils nous ont repéré ! Je n'ai jamais couru aussi vite, mon pouls s'accélère j'ai mal à la poitrine. Je ne pense à rien d'autre qu'à accéléré ma course et à me mettre à l'abri. Nous arrivons dans un bâtiment, nous montons les escaliers j'entends les hommes au loin qui courent mais je ne perçois pas ce qu'ils disent.

J'ai l'impression d'être dans un film nous passons un couloir qui nous mène à un escalier plus étroits, nous arrivons au derniers étages, est ce que je viens vraiment de voir une femme de ménage ?Pourquoi ne se sent elle pas en danger, il faut qu'elle nous suive ! Mais je ne dis rien je ne propose rien je cours et j'ai peur. Nous continuons notre ascensions, jusqu'où allons nous monter ?

Nous arrivons devant une porte blanche qui donne sur une petite pièce, je ne connais toujours pas les personnes avec qui je me trouve, nous n'avons pas vraiment eu le temps de faire connaissance, mais elles m'ont sauvé la vie, pour le moment......

Je reprends mes esprits. Je n'utilise pas mon portable pour appeler les secours aucun de nous ne le fait, nous ne parlons pas , nous nous regardons à peine. Nous essayons de calmer notre respiration afin d'être les plus silencieux possible.

J'entends les hommes, ils nous cherchent. Je ne comprends pas ce qu'ils disent, dans quelle langue parlent-ils ? Mais que ce passe t-il ?

Je pense à mon mari , je dois le retrouver nous devons nous mettre à l'abri .

Puis c'est le calme. Au bout de cette pièce il y a une porte qui donne sur les toits du Lycée.

Nous sortons, nous sentons l'air dans nos cheveux , nous pouvons respirer. Comme c'est étrange, le ciel est dégagé , le danger a disparu et les nuages noirs avec lui.

Chacun prends une direction différente.

Je vois des escaliers , je les suis .

J'arrive en centre ville, le ciel est bleu, les gens se ballades, je ne comprends pas. Où sont les assaillants ? Pourquoi personnes ne parle de cette fusillade? Je continue de marcher je dois rentrer parler avec Jo le serrer dans mes bras. Je veux embrasser ma fille.

Cours!Where stories live. Discover now