Chapitre 1

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Mon réveil sonne. Saleté. La sonnerie stridente est en train de me péter les tympans...J'appuie donc sur « Snooze » pour gagner cinq minutes de sommeil.

~

Alors que je me rendormais, mon réveil recommence à sonner. Cette fois ci je décide de réellement me lever. En sortant de mon lit tout en pestant, je ne me rends pas compte que le pied de mon lit se précipite sur mon orteil, ou du moins que l'inverse se produit. Je me tiens à l'endroit douloureux tout en pestant. Je sautille et glisse sur un exemplaire de «ça». Je m'étale de tout mon long sur mon parquet. Ma sœur passe sa tête dans l'encadrement de la porte. Elle pouffe de rire et me fait une remarque sur mon non-rangement :

«Tu vois si t'étais moins bordélique, peut-être que tu serais pas tombée...

-C'est bon, pas besoin de remuer le couteau dans la plaie...

-Ouais mais...

-Bouge la coupai-je »

Elle s'en alla sous mon ordre. Je souffle un bon coup et me relève. Je descends les vieux escaliers en bois tout en évitant la quinzième marche qui grince un peu. Je vois ma mère, encore vêtue de son peignoir et mon père, habillé, prêt à partir au travail. Je leur fais la bise à tout les deux et je me sers un bol de céréales. Je précise que je mets les céréales PUIS le lait.

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Une fois mon ventre rempli, je monte m'habiller. Je me décide pour une salopette mom avec un pull simple noir. Je mets des chaussettes dans le but de mettre mes boots avec ma tenue. Je laisse mes cheveux détachés et mets du rouge à lèvres rouge. Et oui, de temps en temps je fais des efforts. Bien sûr je me suis lavées les dents tout à l'heure. Je descends mais cette fois je ne fais pas attention à la quinzième marche, qui produit un son atroce quand je pose mon pied dessus. Je cours pour aller mettre mes bottines. Ce sont des rangers précisément. Je me rends compte que j'ai oublié mon sac, je remonte donc en trombe pour aller le chercher ainsi qu'un exemplaire de «Madame de Bovary» de Flaubert. Je sors en criant un rapide « A tout'» puis en claquant la porte. Je commence à marcher jusqu'au lycée tout en fourrant mes écouteurs dans mes oreilles.

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Tandis que la voix de Freddie Mercury me chante que le show doit commencer, j'aperçois ma meilleure amie me faire de grands signes. Je souris en retirant à contrecœur mes écouteurs pour la saluer. Après s'être fait la bise, nous nous dirigeons vers le bâtiment aux couleurs fades. Le surveillant réprimande Charlotte en raison du fait qu'elle fume devant lui, ce qu'il considère comme de la provocation. Elle lui répond qu'à l'avenir elle fera attention à ne plus fumer-mensonge évidemment-et surtout pas devant lui. Maintenant que le surveillant nous a lâchée la grappe nous pouvons enfin avancer. Nous avançons en silence jusqu'à ce que je me décide à le briser :

« Tu comptes vraiment laisser tomber la cigarette ?

-Nan.

-Pas d'arguments ?

-Vas-y vous cassez tous les couilles, dit elle en accélérant le pas

-Mais c'était juste une question...

-Tu saoules avec tes questions donc maintenant laisse moi tranquille. »

Bon...Charlotte a toujours été quelqu'un de très impulsif, mais là elle m'étonne. S'énerver juste pour une question par rapport à la cigarette, ce n'est pas trop son genre. En même temps, nous n'avions jamais abordé le sujet sérieusement.

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Après deux heures de maths –alias la pire matière du monde-, la sonnerie retentit enfin. Libération, récréation. Charlotte m'attend dans le couloir malgré le fait que nous soyons en froid. Nous nous dirigeons en silence vers notre banc habituel, qui est juste sous les fenêtres de monsieur Courtois, le prof de philo. Ce banc était inoccupé car qui veut être surveillé par le prof le plus bizarre du lycée ? Personne. Un attroupement se forme dans le fond de la cour. Charlotte se lève sous mes yeux interrogateurs. Elle semble les voir car elle me dit :

« Viens, ça doit encore être une histoire avec Mathieu »

Mathieu est un garçon considéré comme « beau », « populaire », « LE gars avec qui il faut sortir » mais je ne pense pas ainsi. Ce gars est juste une pourriture et il profite de son statut de « star » pour jouer avec les sentiments des filles. Il joue avec les sentiments de Charlotte depuis un an et ça, je ne l'accepte pas. C'est du « suis moi, j'te fuis ; fuis moi j'te suis ». Bref, voyant que je ne daigne pas bouger l'auriculaire, elle me tire par le poignet. En arrivant vers le nuage de foule, je me rends compte qu'il ne s'agit pas de Mathieu mais d'un autre garçon, assit à ses côtés. Le visage de Mathieu s'éclaire quand il voit Charlotte, mais se rembrunit quand il me voit :

« Ah ! Je vous cherchais ! Voici Alexandre ! »

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Chapitre très court désolée

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⏰ Last updated: Jul 25, 2019 ⏰

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