Pilule noire

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Que...qu'est ce qu'il se passe? Pourquoi est ce qu'il te sourit?

Normalement à la seconde même ou on franchit la porte de cet établissement le bonheur, la joie et tout autre sentiment de bien être restent bloqué à l'entrée alors pourquoi est ce qu'il te regarde avec un tel visage? Il semble...apaisé et serein c'est étrange. Finalement tu n'es peux être pas la plus à plaindre ici, toi au moins tes doses de médicaments sont raisonnables, tu ne peux pas en dire autant de ton voisin de chambre! Il continu de te regarder gentiment avant de saluer poliment l'infirmière et de s'approcher de toi, qu'est ce qu'il fait encore?

????: "Je n'ai pas encore eux l'occasion de me présenter, je m'appelle..."

Tout en racontant son jolie discours il s'approche de toi, par peur tu te recules ce qui le surprend...

????: "Qu'est ce qu'il se passe? Est ce que j'ai fait quelque chose?"

Tu ne dis rien et le dévisages, s'il ne se rend pas compte que c'est lui le problème c'est tant pis!

Infirmière: "Ne t'inquiète pas, [T/N] n'est pas très à l'aise pour l'instant, mais ce n'est que le début, alors avec un peu de temps vous deviendrez sûrement de très bons voisins, j'en suis certaine!"

[T/N]: "Non merci."

Finalement tu n'es peux être pas la plus à plaindre ici, toi au moins tes doses de médicaments sont raisonnables, tu ne peux pas en dire autant de ton voisin de chambre! Il continu de te regarder gentiment avant de saluer poliment l'infirmière et de s'approcher de toi, qu'est ce qu'il fait encore?

Tout le monde le sait, ça fait quatre mois que tu es ici et quatre mois que tu ne parles à personne. Et ce n'est pas le petit nouveau qui va changer ça! Ce n'est pas contre lui mais il vaut mieux ne pas avoir d'attache ici, ton but est de partir alors t'amouracher de n'importe qui ne te fera que ralentir! Ainsi tu repars te coucher sur ton lit miteux et décides de t'absenter de toutes les activités de la journée, tu n'es pas d'humeur.


Dans la soirée...


Ça y est, tu décides enfin de te lever de ton lit contrainte par ton ventre qui gargouille. Tu n'es pas vraiment du genre à te goinfrer ou manger comme toutes autres personnes, c'est vrai dans ton esprit la nourriture n'est qu'une étape obligatoire. Obligatoire parce que si tu loupes plus de deux repas dans une journée, ils arrivent avec des énormes seringues qu'ils te plantent violemment dans le bras pour éviter que tu ne tombes dans "les sombres recoins de l'anorexie" ce sont leurs mots. Encore une fois tu n'es pas d'accord avec eux, ce n'est pas parce que tu loupes un, deux ou trois repas que tu vas mourir demain -ce qu'ils peuvent t'agacer avec leur morales débiles-. 

En tout cas, c'est pour cela que tu te retrouves à marcher en direction du self.

Tu détestes cet endroit. Il n'y a jamais de table libre ce qui t'oblige à manger avec n'importe qui. N'importe qui, qui 9 fois sur 10 se voit obligé de faire la discussion pour raconter des choses plus inintéressantes les unes que les autres. Il t'arrive parfois même de te demander s'ils ne font pas un concours du moins intéressant. Du style "si je suis ici c'est une erreur, je ne suis pas malade et encore moins fou" alors que même toi qui n'es que très rarement entourée des personnes présentent au centre peut constater que sa présence ici est plus que justifiée, d'ailleurs tu ne le laisserais jamais sortir! Il y a aussi ceux qui se répète "je vais bientôt sortir d'ici, je sors la semaine prochaine d'après les médecins je suis guéri!", ce qui en soit pourrait être une bonne nouvelle, si l'on omet le fait qu'ils répètent la même phrase tout les jours, trois fois par heures...

Jamais vuOù les histoires vivent. Découvrez maintenant