Porte-Clés

Chapitre 1: Moi!

Rosalie Tallo. Voilà c'est quoi mon nom. Mon âge? 15 ans. Ma vie? Ennuyante. Apparence physique? je califierais ma beauté de "...". Rien de plus ordinaire que moi. Cheveux brun tirant sur le noir. Yeux bleu. Me voilà quoi! Je suis pas la plus belle. Croyez-moi!

Mais bon, je suis routinière et comme tout les matins je fais mon petit quotidien. Je me lève à 6h30, je me rend à ma garde-robe et choisi ce que je veux porter, je descend à la salle de bain et me brosse les dents, je me maquille de façon simple: mascara, fond de teind, et un minuscule trait d'eye liner, je me coiffe dépendant de la température, je déjeune; rien de mieux que deux roties au Nutella, je fais mon lunch et je termine en faisant mon sac. Vers les 8h, je me rend à mon arrêt d'autobus où j'attend.

Arrivée à l'école, je vais rejoindre mes amies, qui sont à l'école environ dix minutes avant que je sois là. Jade parle de, sans étonnement, son amoureux Émile, Floria nous parles du nouveau livre qu'elle commence, Ania nous parle de ses journées de shopping et Chanel est dans ses rêves en regardant Jérémi. Moi, évidemment, je leur parle de mes notes excellentes et mes réussites à mon cours de piano. Nous sommes chacune différente, mais nous nous entendons bien pour autant. Les contraires s'attirent, dit-on. Bien que je n'ai jamais vraiment compris le sens de ce proverbe. En fait, je le comprend, mais je ne sais pas si on peut l'utiliser pour l'amitier. Je pense que oui. On ne pige pas nos amis au hasard, tout de même. Mais l'amour est une toute autre chose que je n'ai pas encore eu le temps de vivre, d'explorer, d'étudier, bref, d'aimer et d'être aimer.

Ma mère n'attend que le temps où je lui dirai que je suis tomber amoureuse, et mon père fait le protecteur, comme ce doit un père de faire.

J'ai deux soeurs jumelles, deux petits monstres. Mais je les aimes plus que tout. Bien qu'elles se chamaillent un peut tout le temps et pour rien, elles restent adorables rien qu'un peu.

Bref, revenons à l'école.

La cloche annonçant le début des cours sonna. Moi et mes amies marchèrent jusqu'à notre premier cours: Français.

La prof, madame Beauregard, commençait sa leçon sur les règles grammaticales qu'il faudra apprendre pour le test de jeudi.

Je m'endormais. Comme tout le reste de la classe. Un lundi endormant. Surtout à la première période. Quelques uns dormait carrément sur son bureau, d'autres griffonait quelques gribouillis sur une feuille, peu écoutait, plusieurs chuchotais à d'autre ou envoyais des petits papiers à leurs camarades. Moi, j'essayais d'écouter, mais c'était trop ennuyant. Je n'avais jamais autant regarder une horloge de ma vie. J'étais comme "pressée" que le cours finissent et je ne savais pas pourquoi.

Tic Tac Tic Tac. Le son de l'horloge que j'observe depuis un moment déjà. Jamais, au grand jamais, je m'ennuyais autant dans le cours de français. Moi, Rosalie, jamais je n'aurais autant voulu dormir que maintenant. Mes amies me faisait des petits signes de la main voulant dire: "Eh Oh! Rosalie, tu t'endors" ou bien "Rosalie n'écoute pas en classe, c'est un miracle". Même la prof semblait surprise de mon comportement. Lorsqu'elle posait une question, je ne levais pas main pour répondre, comme à l'habitude. Je ne sais pas pourquoi. Je n'avais pas trop envie de participer aujourd'hui. Sans raison.