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Erenshah, petit village au Sud des Terres du Nord.
Alors que la nuit tombait, deux jeunes femmes aux silhouettes elfiques rentraient chez elles après une journée de travail bien remplie. Etant deux archères aguerries et reconnues à travers les Terres du Nord, les deux jeunes femmes avaient des physiques assez avantageux et plutôt invitant à réinventer les gestes de l'amour à l'infini et tant plus.
Bien que légèrement différents, les deux elfes étaient cousines. Alors que l'une avait les yeux vert menthe, l'autre les avait aigue-marine. Et alors que la première avait pour chevelure une cascade hivernale noire et longue, l'autre l'avait blonde, courte et ondulée.
Aubépine, la première des deux magnifiques créatures - et la plus jeune! - avait eu aujourd'hui une excellente surprise. En effet, elle avait détroussé un brigand qui avait lui même volé un riche propriétaire et consommateur de Pipas, nourriture raffinée et extrêment demandée par les elfes de sang noble. Sa cousine, Sureau, n'avait pas eu cette inestimable chance, mais avait fait promettre à sa chère cousine, dont elle était très proche - à peine trois ans d'écart -, de lui en passer quelque uns si celle-ci acceptait de se faire câliner. Aussi se rendaient-elles, joyeuses, dans leur demeure elfique.
Arrivées dans le salon, Aubépine et Sureau déversèrent la substance sacrée dans un vase de cristal et s'allongèrent à la mode romaine sur des cousins moelleux de velour grenat. Souriant et blaguant à qui mieux, les deux jeunes femmes se saoulèrent pendant des heures de ces graines de tournesol merveilleusement assaisonnées de sel de mer et au goût divin. Au fut et à mesure que la soirée avançait, le ton devenait plus joyeux, mais aussi plus fort, et, bien malencontreusement, plus agressif. Ce fut au détour d'une blague mal placée d'Aubepine sur la schizophrénie partagée des deux cousines que Sureau s'énerva. Dans un accès inédit de fureur, elle s'empara de la coupe et la brandit au dessus de sa tête.
- Ils sont à moi désormais! cria-t-elle, emplie d'une puissance à l'état pur et grisée par les graines tant convoitées.
- Non! C'est moi qui les ai gagnés! contra Aubépine, pas contente.
- Dussé-je y laisser ma vie, tu ne les auras point ce soir ni aucun autre soir dans ta miséable vie!
- Ton honneur tout autant que le mien t'oblige à me rendre ce qui m'est dû!
- Ton... Honneur?
- Euh... Mon amour propre, alors?
- Eh bien, c'est à dire que... Sureau ne paraissait pas très convaincue par l'argument de sa cousine et afficha une mine mi-figue mi-raisin.
- Hum... Mon... Ma... RÉPUTATION! Voilà, qu'est-ce que tu y réponds, hein?
- Que je ne vois absolument pas de quelle "réputation" tu parles, étant donné que tu n'es pas une personalité célèbre qui doit tenir une certaine étiquette, juste une adulte gamine qui détrousse les bandits de grands chemins! Na!
Aubépine resta un instant sans voix, instant qui lui fut fatal...
- ... Plus de Pipas pour toi, ce soir, Sureau!
- Que tu crois! s'écria ladite Sureau tout en serrant la coupe contre elle et en sautillant à travers la pièce en direction de la sortie.
- Non! s'écria Aubépine, et l'on put entendre dans tout le quartier le désespoir contenu dans la voix pourtant si cristaline de la jeune femme. Tu ne les auras pas...
Dans un dernier geste héroïque, elle sauta en direction de sa cousine, et le temps sembla se figer alors que son saut empli de grâce se termina par un vautrement lamentable sur le sol, à quelque centimètres de sa cousine qui la regarda, d'abord désabusée puis puissemment victorieuse. Elle s'enfuit donc furtivement, comme à son habitude.
- ... Elle les a eus.
Couchée à terre, Aubépine regarda son amie de toujours s'enfuir avec le butin si précieux.
Sureau, elle, ricanna malicieusement tout en regardant de haut une dernière fois la pauvre petite créature lamentablement couchée à terre, et lui déclara:
- Muéhéhéhéhéhéhéhé! Je suis trop... Puissante!
- Je te retrouverai, Sureau!
A: Bonjour amis lecteurs, ici Aubepine....
S: Et Sureau! Surtout Sureau!
A:Ah oui, pardon... Ta fierté te perdra....Bref! Ceci un petit -Enfin...petit...- trip entre ma très chère cousine Sureau et moi-même (Aubépine). Veuillez notez que tout ceci n'est qu'une histoire et que nous ne nous sommes pas véritablement battues pour des Pipas... enfin, pas tout à fait...
S: Nous tenons aussi à préciser que la schizophrénie n'est pas totalement inventée et que la stupidité est bel et bien au rendez-vous! Par contre, la logique... N'est-ce pas, Aubépine?
A: Je ne vois absolument pas de quoi tu veux parler, chère cousine...Remarquez, amis Lecteurs, que pour la schizophrénie, elle est bien plus atteinte que moi...Moi, je trempe aussi un peu dans la paranoïa...
S: Même mes profs me le disent...(Sureau pleure) Mais ne fais pas l'innocente! Tu sais très bien que ta logique faillible est très connue à travers le collège... Et même plus loin!
A: Le collège...Tu veux dire, tes amies et mes amies.....?
S: Hum... Je ne devrais sûrement pas t'en parler mais... Il arrive que ma langue se délie lorsque les Pipas arrivent en trop grande quantité à proximité de ma personne...
A: Et en plus d'être schizophrène, elle n'est point fiable. (Va à Reifeisen) M'sieur, votre coffre à secret, là...Ben, il est nul!
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A la recherche du Tresor perdu.
HumorEtant donné que cette fiction concerne le trop de deux cousines schizophrènes et stupides, il est compréhensible que les âmes sensibles se rendent compte qu'elles feraient mieux de s'abstenir... Lorsque Sureau vole les Pipas d'Aubépine, celle-ci jur...