Aubépine
Je me relevai en époussetant ma tenue de combat hyper-résistante. Elle avait osé voler mes Pipas, moi qui lui faisais confiance... Comme quoi! L'avarice (ou la gourmandise) n'était pas souvent une très bonne amie! En soupirant, je remis en place les fauteuils ainsi que la table bousculés ou renversés à cause de notre petite dispute. Je pris la décision de la poursuivre. Je pris donc une besace de cuir, y plaçait des vivres, de l'eau, une cape, une bourse de monnaie assez bien remplie ainsi qu'une tenue de rechange. Je nattai mes cheveux, enfilais une autre cape et courus seller mon cheval-dragon, Amandil. Je crochai mon arc et mon carquois à l'endroit prévu pour cet effet sur la selle.
- Alenwé, Amandil! Mon étalon noir aux ailes mouchetées de grenat partit au galop. Je souris, j'aurai mes Pipas coûte que coûte!
Sureau
Après que ma cousine ait sauté si majestueusement vers moi, je m'étais enfuie à dos de mon cheval-dragon, Alassea. Sa robe était argentée et ses ailes striées d'améthyste. Le ciel dégagé était propice à la fuite et c'était avec bonheur que je m'envolais vers d'autre cieux.
Je volais depuis maintenant un bon moment quand soudain, j'aperçus une auberge. Je fis attérir Alassea derrière et lui laissai un moment de calme pour se restaurer. Puis, je me dirigeai vers l'entrée de ladite auberge et poussai la porte. A l'intérieur, l'odeur âcre de fumée se disputait avec celle, puante, des pets odorants des joyeux buveurs.
Je m'approchai d'une table et me laissai tomber sur une chaise grinçante. Derrière moi, les conversations avaient cessées. Puis, elles reprirent,d 'abord doucement puis normalement. Je souris. Tous les mêmes...
Enfin, le tavernier s'approcha de moi afin de prende ma commande. Bien heureusement, j'avais sur moi ma bourse ainsi que mon arc et mes flèches. Je ne me séparais jamais de mes affaires. Surtout que je vivais dans la même maison qu'Aubépine... Son côté farceur ressortait souvent... Avec un petit fond de cleptomanie.
- Qu'es'k' j'vous sers, m'am?
- Le menu du jour. Vous avez encore des chambres libres?
- Z'avez d'la chance. L'en reste just'ment une.
Je lui souris et il partit afin de m'apporter mon repas. Repas qui me fit servis dans des délais raisonnables. A part l'odeur, cette taverne était plutôt respectable. Quand j'eus finis de manger, je montai dans ma chambre et sortis du sac de toile dans laquelle je l'avais rangée la coupe de Pipas. Je la posai sur la table de nuit et les regardai amoureusement. Je tendis la main vers la coupe et saisis un Pipas entre mes doigts fins quand soudain un cri ressortit dans le désordre ambiant.
- Où est-elle? Où est Sureau?
Découverte...
Aubépine
Grâce à mes talents de vision nocturne, j'avais vite compris que Sureau avait choisi la voie des airs. Je pris mon envol et, grâce à un sortilège appris lors de mon apprentissage, je disparut instantanément et réapparus à l'orée d'une forêt. Non loin, je vis la fumée d'une cheminée de taverne. Je souris. Sureau s'y était sûrement réfugiée. Je voulus contourner la baraque et j'aperçu Alassea. Droit au but! Je rabatis ma capuche et entrai dans la petite auberge. Je plissai le nez, l'odeur était tout bonnement horripilante. Mais pas de Sureau. Je me dirigeai vers le comptoir et appellai l'aubergiste. Celui-ci arriva rapidement, un cigare en bouche et une chope de bière à la main.
-Oui, Mam'zelle?
-Auriez-vous vu une jeune Elfe blonde aux cheveux courts entrer ici?
-Euh...P'têt ben qu'oui, P'têt ben qu'non.
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A la recherche du Tresor perdu.
ComédieEtant donné que cette fiction concerne le trop de deux cousines schizophrènes et stupides, il est compréhensible que les âmes sensibles se rendent compte qu'elles feraient mieux de s'abstenir... Lorsque Sureau vole les Pipas d'Aubépine, celle-ci jur...