La famine avait un goût amer
Dans la bouche des insurgés
Scandant des cris de guerre
Ne souhaitant autre que la paix
Le visage déformé par la colère
De ces promesses vites oubliées
Et de cette rude atmosphère
Que les colons ont insufflé
Ne me donnez pas mes droits j'y suis habitué
Mais tuer des innocents ça je ne saurai l'accepter
C'était un huit mai
Un jour de printemps vite transformé
En un jour sombre et dévasté
Dans une mare de sang ce jour-là baignait
Quarante cinq milles personnes appelant à la liberté
Comment oublier un tel acte de barbarie
Commis ici en Algérie
Comment effacer de nos mémoires
Des âmes prises sans le vouloir
Cette souffrance à jamais figée
Est comme une plaie que le temps ne peut panser
Cette date restera à jamais
Un souvenir , une leçon rudement tirée
Comme le dit le proverbe français
Ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué
Et faites attention à qui vous croyez
Car derrière toute parole prononcée
Se cache un mensonge bien dissimulé
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Words dropping from my eyes
PoesieQuelques mots, un soir, un matin, une larme, un sourire... Une petite plume au grand coeur. Just some random writings by a random person, enjoy.