08 Mai 1945

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La famine avait un goût amer

Dans la bouche des insurgés

Scandant des cris de guerre

Ne souhaitant autre que la paix

Le visage déformé par la colère

De ces promesses vites oubliées

Et de cette rude atmosphère

Que les colons ont insufflé

Ne me donnez pas mes droits j'y suis habitué

Mais tuer des innocents ça je ne saurai l'accepter

C'était un huit mai

Un jour de printemps vite transformé

En un jour sombre et dévasté

Dans une mare de sang ce jour-là baignait

Quarante cinq milles personnes appelant à la liberté

Comment oublier un tel acte de barbarie

Commis ici en Algérie

Comment effacer de nos mémoires

Des âmes prises sans le vouloir

Cette souffrance à jamais figée

Est comme une plaie que le temps ne peut panser

Cette date restera à jamais

Un souvenir , une leçon rudement tirée

Comme le dit le proverbe français

Ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué

Et faites attention à qui vous croyez

Car derrière toute parole prononcée

Se cache un mensonge bien dissimulé

Words dropping from my eyes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant