Les LOUPS GAROUS

L'APPEL

- C'est maintenant que tu rentres, murmura-t-elle en le fixant du regard.

- J'avais une réunion de dernière minute, mais ce n'est pas ça le problème pour le moment. Où est-il ?

- Dans sa chambre, il n'ose plus sortir.

- Je vais aller lui parler, annonça-t-il en parcourant le couloir.

- Je ne pense pas que cela servira à grand chose Michael ! S'écria-t-elle pensant qu'il ferait demi-tour, mais il ne fit pas attention à elle et ouvra brusquement la porte de la chambre de son fils, Tony.

Il était là, couché sur son lit la tête enfoncée dans son oreiller.

- Qu'est-ce qu'il y a fiston ?

Tony se tourna doucement vers son père laissant paraître ses yeux rouges et enflés.

- Qu'est-ce que t'as ! Tu as pleuré, paniqua-t-il, tu as vraiment pleuré !

- Papa, j'ai... J'ai fait une connerie, une très grosse connerie...

Il essuya la larme qui venait de couler sur sa joue est poursuivit.

- Ce matin en cours avec des potes, on a joué à un jeu...

- Donc tu vas me dire que c'est pour un jeu que tu es dans cet état, l'interrompit son père le visage remplit d'incompréhension.

- Non, enfin, ce n'est pas vraiment pour ça, laisse moi t'expliquer. Le jeu auquel nous avons joué nous venait d'un pote qui l'avait eu lors d'une brocante. Ce jeu c'était les loups-garous et comme tout le monde connaissait ce jeu qui avait pour habitude de tous nous faire marrer on a décidé d'y jouer...

- Mais qu'est-ce que j'en ai à foutre de ton foutu jeu ! S'écria-t-il. Ta mère m'appelle du travail me disant que tu n'étais pas comme d'habitude, que tu avais l'air froid, fébrile et que tu avais été rester toute l'après-midi dans ta chambre. Moi, comme un fou, je m'inquiète pour toi et lorsque j'arrive, tu me dis que tu ne vas pas bien à cause d'un jeu ! Non mais est-ce que tu t'entends parler !

- Michael, baisse d'un ton immédiatement, déclara Olivia en entrant dans la chambre. Je t'interdis de lever la voix sur mon fils.

- Maman... Murmura Tony d'une voix tremblante. Laissez-moi tout vous expliquer avant qu'il arrive...

- Qui ça ? Qui doit arriver ? Demanda la mère le visage rempli d'inquiétude.

- Le... Le... Le NARRATEUR.

Mais alors que les deux parents essayaient de comprendre ce qui n'allait pas un vent souffla plongeant chacun d'entre eux dans un profond sommeil. Et sous ce vent violent, on entendit une petite voix murmurer :

Le village s'endort...

                                                                                               ✰✰

Lorsque le vent souffla celui-ci emmena chacun des habitants encore endormis dans la forêt située dans les limites de la ville. Là-bas, se trouvait le narrateur serrant un paquet de cartes ou était inscrit dessus The real werewolf . Il examina tous les visages cherchant à qui il allait donner le rôle du meurtrier. En parcourant les corps, il se retrouva face au jeune garçon qui l'avait libérer de sa boite et s'empressa de lui donner une tape sur l'épaule.

- Toi, je ne te remercierai jamais assez, ajouta-t-il d'un ton moqueur.

Pendant 4 h il alla vers chacun petit comme grand, fouillant dans leurs poches, examinant leurs téléphones et les reliant les uns aux autres lorsqu'ils avaient un lien de parenté. Lorsqu'il finit de faire connaissance avec ses nouveaux compagnons, il entama le jeu et posa une carte à côté de chaque personne, où était inscrit leur rôle dans le jeu. Ainsi, il fit en sorte de causer le plus de dégât possible en offrant des rôles aux personnes qui l'inspiraient le plus.

Après avoir posé la dernière carte, un vent souffla réveillant la ville entière.

Tous les habitants furent pris d'une grande frayeur non pas parce qu'ils ne savaient pas où ils étaient, mais parce qu'ils étaient complètement paralysé.

- Taisez-vous ! Cria le narrateur en tapant du pied. Mais cela ne les empêchaient pas de continuer de se lamenter nourrissant la rage du Maitre du jeu. Il attrapa donc la tête d'un petit garçon qui se trouvait devant lui et lui brisa le cou, laissant le petit comme mort près des autres.

C'est à ce moment-là que le silence régna dans la forêt.

- Ah, maintenant plus personne ne parle, hein !

Personne ne répondit.

- Alors voilà, je vais enfin pouvoir faire mon petit discourt, commença-t-il le sourire aux lèvres. En 2012, j'ai mis au point un jeu que j'ai nommé Les Loups- garous. Tout allait bien au début, tout le monde l'adorait et j'étais complètement fière de mon travail. Mais cela ne me suffisait pas, je voulais que ce jeu devienne beaucoup plus qu'un vieux jeu de carte, je voulais qu'il prenne vie. J'ai donc commencer à trouver des moyens pour que les joueurs deviennent réellement leur personnage et fait appel à des forces surnaturelles. Et vint un jour ou mon jeu prit vit alors je me suis empressé d'aller voir mes collègues pour leur montrer mon projet. Mais, lorsque l'on a voulu le tester tout ne s'est pas passé comme prévu. Moi et mon jeu considéré comme dangereux avons été caché et une vielle femme m'a enfermé dans la boite. Sauf qu'un beau jour, quelqu'un m'a libéré...

Tony fixa son ami du regard.

- Et aujourd'hui, poursuivit-il, vous allez être mon deuxième essai ah ah !

Tous commencèrent à paniquer, les pleurent reprenait tandis que d'autre criait de toute leur force.

- Allons, allons, si tous se passent comme prévus, il n'y aura pas trop de dégâts ! Vous connaissez tous les règles, vous tuez les loups garous ou c'est eux qui vous tue. Mais réfléchissez bien, si vous tuer les loups-garous, il y aura, voyons, une vingtaine de morts alors que si c'est eux qui le font, il y aura des centaines et des centaines de mort. Alors, seriez-vous capable de faire le bon choix s'en mêler vos sentiments et vos émotions ? Nous verrons tout cela à la fin de la partie.

Une grande frayeur parcourait chaque personne présente tous voulais vivre, mais tous voulais aussi survivre.

- Vous allez désormais tous attrapez la carte qui se situe à coté de vous et à partir du moment où vous l'aurez regardé vous deviendrez instantanément votre personnage. Attention, si vous montrez votre carte ou dites quel personnage vous incarnez à quelqu'un d'autres, vous disparaîtrez définitivement.

Ils attrapèrent leur carte malgré eux et dés qu'ils eurent tous regarder elles disparurent.

Ainsi, le vent réapparut et endormi chacun d'entre eux et fut donc le pour le narrateur le moment de faire l'appel.

- Que les loups-garous ouvrent les yeux, dit-il avant que les concernés exécuté ces ordres.

Il enchaîna avec la sorcière, le chasseur, la voyante et les autres personnages importants de ce jeu et lorsqu'il eu terminer, il soupira.

- Que la partie commence...