Quinze Jours || Larry.

Prologue :

« Je te rencontre. Je me souviens de toi. Qui est tu ? Tu me tues. Tu me fais du bien. Comment me serais je doutée que cette ville était faite à la taille de l'amour ? Comment me serais je doutée que tu étais fait à la taille de mon corps même ? Tu me plais. Quel événement. Tu me plais. Quelle lenteur tout à coup. Quelle douceur. Tu ne peux pas savoir. Tu me tues. Tu me fais du bien. Tu me tues. Tu me fais du bien. J'ai le temps. Je t'en prie. Dévore-moi. Déforme-moi jusqu'à la laideur. Pourquoi pas toi ? Pourquoi pas toi dans cette ville et dans cette nuit pareille aux autres au point de s'y méprendre ? Je t'en prie... » Marguerite Duras, Hiroshima mon amour.

Louis ne sait pas ce que cela veut dire d'aimer.

Il ne connaît pas l'amour, à part ce que lui en disent les romans.

Il n'est jamais tombé amoureux.

Sa vie n'est pas vraiment la sienne, elle lui échappe.

Elle défile devant ses yeux et il ne parvient pas à refermer les doigts dessus.

Il est là, et ailleurs, partout en même temps.

Personne ne le voit, personne ne l'entend. Même quand il hurle.

Personne ne comprend.

Personne ne tend la main pour trouver la sienne.

Il est invisible, au milieu de tous.

Mais, lors d'un été brûlant, Harry vient passer des vacances dans son village.

Ils se rencontrent une nuit, au bord d'un lac, et c'est peut-être le début de quelque chose.

Harry l'écoute et le comprend.

Harry lui apprend qu'il n'y a pas que le noir et le blanc.

Harry lui fait voir la vie en couleur.

Harry lui fait passer les meilleurs quinze jours de son existence.

C'est peut-être la personne que Louis attendait.

Celle qui lui donne tout.

Un nouveau souffle, de l'espoir, l'envie de continuer, d'exister.

Une nouvelle chance.

Mais Harry repart.

Harry le laisse et il reprend tout avec lui.

Peut-être qu'Harry est la personne qui va aussi bouleverser sa vie.