Chapitre 7 : Conscience

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Je me réveil et regarde l'heure, il est 3h34, ça ne m'étonne même pas de m'être réveillé si tôt vu que j'ai beaucoup dormi hier. Je me retourne et sursotte. Erin est entrain de dormir dans mon lit. Je le regarde un peu dormir, il est trop beau. Je remarque qu'il a l'air d'avoir peur. Il doit faire un cauchemar. Je le prend dans les bras pour le réconforter et étrangement ça le calme.

Je m'ennuie Erin dors beaucoup.

Au bout d'un certain temps je sens Erin bouger un peu dans mes bras. J'ouvre les yeux et voit qu'il est réveillé. Je lui dit :

-Salut.

Il lève la tête et malgré l'obscurité je voit qu'il rougit. Il me répond fébrilement :

-Salut. Tu ne dors pas.

-Non j'ai assez dormi.

-Il est quel heure?

-Je ne sais pas le réveil est derrière moi.

Je le voit encore mal réveillé et pas en état de bouger donc je détache un de mes bras de lui et me met sur le dos et penche la tête pour voir l'heure. Je me remet à la place que j'avais avant et lui dit :

-Il est 6h42.

-Merci.

-Comment ça ce fait que tu soit dans mon lit?

Il se met à rougir et me dit :

-Je n'arrivait pas à dormir donc je suis venu voir si tu dormais et je me suis endormi ici. Et pourquoi tu me tiens dans tes bras?

-Ça te dérange ?

-Non.

-Cool car j'aime bien quand tu es dans les bras Erin, le roux devient encore plus rouge qu'avant, et parce que tu avais l'air de faire un cauchemar et je voulais te réconforter.

Il souris, je baille et lui dit :

-On se lève ?

-Non...

-Tu as cour Erin.

-Tu es renvoyé ?

-Durant une semaine.

-La chance...

Je me lève et pars m'habiller. Quand je revient Erin est assis sur le lit, un très gros progrès. En me voyant il se lève, il part dans sa chambre et puis revient habillé de sa tenue de la veille. Pas très higénique mais il n'a pas le choix. Je lui dit :

-Vient on va manger.

Il me suit. Je sort une patte à crêpe que j'ai faite mercredi et commençe à faire des crêpes. Je sent un regard sur moi et voit Erin détourner des yeux en rougissant ce qui me fait rire intérieurement. Les crêpes cuitent j'en met une dans l'assiette d'Erin et une dans la mienne. Il mange la sienne à vitesse de l'éclair, je lui en remet une autre qu'il mange toute aussi vite. Je lui dit :

-Ca fait combien de temps que tu n'as pas mangé ?

-C'est trop bon.

Je ris à sa remarque et il prend une autre crêpe. Maria arrive toute endormi mais dès qu'elle voit les crêpes ça la réveille. Après d'avoir mangé une crêpes et de s'être levé pour faire un café elle nous dit :

-Comment ça ce fait que vous êtes levé aussi tôt?

-J'ai cour.

-J'ai beaucoup dormi hier.

-Ok.

Je prend une deuxième crêpes et je voit Erin finir sa quatrième crêpes. Voyant la quantité de crêpes qui reste Maria en prends deux d'un coup. Je crois que je suis entouré de morfalles. Erin demande :

-Est-ce que je peux avoir du lait?

-Chaud ou froid? Je lui demande

-Froid.

Je sort une tasse et du lait et le sert. Il boit tout d'une traite. Maria pendant se temps là va dans la salle de bain. Je regarde Erin et je ris car il a une moustache de lait autour de ses lèvres. Je lui fait remarquer, il devient rouge au début puis il se lèche ses lèvres de façon si mignonne que je ne peut pas m'enpêcher de rougir. Heureusement Erin ne le remarque pas. Erin regarde l'heure et dit paniqué :

-Je vais être en retard.

Je regarde l'heure à mon tour et lui demande :

-Tu veux que je t'amène à moto?

Il se met à rougir et hoche la tête. Je souris et lui dit :

-C'est parti alors.

Erin prend son sac puis me suit. Je sors du bâtiment et enleve le cadenat de ma moto. Je tend un casque à Erin et en met un autre. Je le conduit rapidement au lycée. Il me remercie et pars en cour puis je rentre chez moi. Quand j'arrive Maria me dit :

-Appel les parents. Je vais au boulot.

Je hoche la tête et la voit partir, je prends mon téléphone et compose ce numéro maudit. Mes parents décrochent et j'entends mon père dire :

-Qui c'est?

-Mike.

-Mike, tu trop con de t'etre battu. Ton proviseur en plus voulais qu'on rentre en France alors tu n'as pas intérêt à recommencer.

Mon père ne s'inquiète jamais pour moi mais que de lui et de ses intérêts. J'entends ma mère lui dire de lui passer le téléphone et me dit :

-Le lycée nous a appellé pendant qu'on dormais tu as pensé à quoi en te battant. Tu n'as d'excuse valable.

-Désolé.

Je m'excuse mais je ne veux absolument pas leur présenter d'excuse car même si j'etais gravement blessé il ne viendraient pas. Puis j'entends une autre voix :

-Salut frérot.

-Salut Léo.

-Tu vas bien? Tu es pas trop blessé ?

-Non c'est bon.

Mes parents ne s'inquiètent pas pour moi mais mon frère oui. Il me demande :

-Pourquoi tu t'es battu?

-Il y a un mec il a insulté et frappé quelqu'un et j'etais en colère donc j'ai pas pu me contenir.

-C'est pas bien de se battre même pour la personne que l'on aime. Ne refait plus ça tu m'a fait très peur. Si il t'était un truc de mal et que t'aurais finis à l'hôpital.

-Je ne recommencerai plus.

-J'espère bien. Bye Mike.

-Bye Léo.

Il raccroche. Léo est mon frère jumeau, il est très intelligent et j'en suis fière. Il est aux États-Unis car il se prépare pour aller à une grande université comme Harvard ou Hale. On ne se ressemble pas beaucoup car nous sommes de faux jumeaux, il est blond crème et à des yeux bleus. Il me connaîs par coeur contrairement aux parents.

Je vais dans ma chambre et réfléchi à ce qu'a dit Léo ''C'est pas bien de se battre même pour personne que l'on aime'' j'aimerais Erin selon lui, je ne sais pas. Et je repense à la conversation avec Maria
''-C'est pour la personne que tu aime?
-C'est pour un mec.
-L'un n'empêche pas l'autre. ''
Selon eux je l'aime, Est-ce le cas? Je ne sais pas. Je me met à pensé à la sensation que j'avais en  le tenant dans les bras, du bien-être. Oh, je viens de réalisé que je suis amoureux d'Erin.

Conscience : Bah oui béta ça ce voit comme le nez au milieu de la figure.

Est-ce que Erin le sait?

Conscience: je ne pense pas. Il est pire que toi donc...

Est-ce qu'il m'aime?

Conscience : J'en peux plus de celui là. Actionne tes deux neurones et réfléchi.

Comment ça?

J'en peux plus de ma conscience, elle ne me dit rien qui m'aide comme à chaque fois.

J'y réfléchi pendant quelque temps puis fait des cupcakes pour me changer les idées.

Pourquoi tu rougis quand je suis là?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant