Chapitre 41

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Les jours suivants passent à une allure hallucinante. Nous n'avons pas arrêté une seule seconde entre les boutiques, les restaurants, les cinémas, les fans qu'on a rencontré dans la rue... Ça faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusée ! Je suis petit à petit en train de regretter de ne pas avoir insisté pour qu'on reste encore un peu. Mais bon, de toute façon ça n'aurait servi à rien parce que tout le monde aurait refusé. Pendant quelques jours, j'ai eu la chance d'oublier mes problèmes, de me recentrer sur moi et de faire le point sur ma vie. C'est grâce à ces petites vacances que je suis prête à repartir tout à l'heure, à reprendre ma vie en main en repartant de zéro et faire des efforts pour me comporter comme une vraie princesse.

Quelqu'un toque à ma porte. Comme je suis concentrée sur mes pensées je ne répond pas mais je sens la présence d'Arthur près de moi après quelquesw instants. Doucement, je me retourne vers lui.

- Oui ? dis-je.
- Tes affaires sont prêtes ?
- Oui, il ne me reste plus qu'à faire la salle de bain et c'est bon.
- Pareil. On la fait ensemble ?
- Pourquoi pas ? On va se donner compagnie mutuellement.

Je lui fait un clin d'oeil et il éclate de rire. Quand il reprend enfin ses esprits, nous nous dirigeons tous les deux dans la salle de bain. Il me propose de mettre de la musique pour nous motiver ce que j'accepte avec joie. Après plusieurs jours à l'utiliser, sans ranger petit à petit mes affaires, on peut dire qu'il est temps de ranger tout ça pour faire les bagages. En fait je prend les trois quarts de la salle de bain et Arthur n'a même pas un lavabo rien qu'à lui qui est inondé par mes propres tubes de maquillage et autres choses encore.

Il voit que j'observe tout ça et décide même d'en rajouter une couche :

- Franchement j'ai même pas la place de mettre mon flacon de parfum !
- Ha. Ha. Ha. Très drôle.

Et ça le fait rire en plus. Les gens ne me comprennent pas quand je leur dit que mon bazard est organisé. C'est à dire que tout est bien mit pour que je m'y repère. Mais bon, passons.

Je me mets au travail en commençant par plier mes affaires qui traînent par terre. Une fois que le carrelage est redevenu un carrelage, je m'attaque aux lavabos, aux étagères, aux tiroirs et aux placards. Une demi heure après, bien après que Arthur ait cloturé sa valise et m'ait aidé pour aller plus vite, j'ai enfin fini, à mon plus grand bonheur. J'ai toujours detsté rangé et ranger pour partir, c'est encore pire. Je mets tout ça dans ma valise que ma grand mère m'a envoyé quelques jours plus tôt avec quelques affaires en plus étant donné que je n'avais pas pu mettre grand chose dans mon sac.

Une heure plus tard apres avoir fait un dernier tour de la suite, avoir laisser notre portier traîner les valise jusque dans la limousine qui nous conduira à la gare, nous voilà maintenant en face de la receptionniste.

- Avez-vous passé un bon séjour vos altesses ?
- Oui, je réponds, merci beaucoup pour votre accueil. Cet hôtel est magnifique.
- Je vous remercie. Merci pour votre présence et votre gentillesse vous êtes vraiment des personnes formidables. La population anglaise a de la chance d'avoir des personnes comme vous dans la famille royale.

Je lui souris poliment puis nous affrontons la foule en sortant de l'hôtel. Je fais quelques saluts de la main en tenant Arthur par le bras mais heureusement des gardes du corps retiennent la foule des deux côtés de l'allée ce qui nous permet de rentrer dans la voiture très rapidement.

J'ai tenu à prendre le train pour rentrer à Londres. C'est assez bizarre, je sais surtout lorsqu'on compare le confort d'un train à celui d'une limousine mais je tenais absolument à ce que le voyage se termine exactement comme il a commencé. Pour clôturer la boucle et tourner la page une bonne fois pour toute. De plus, on met exactement le même temps en train qu'en voiture ce qui permettra à John et au chauffeur de nous récupérer à la sortie de la gare.

Une princesse inconnueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant