Peur

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Derrière
Une main se pose sur mon épaule
Je suis dans une affreuse monopole
Cette main doit sûrement provenir de sa acrimonie
C'est sûrement quelqu'un de affidés
Trop tard je suis déjà affectée

Une nécrose
Une sclérose
Il n'y a rien de rose
Je sens mes cellules se détruire

Je ne peux plus bouger
Je suis tétanisé
Prise dans cette toile d'araignée

Mes veines aspire un produit inconnu
Ça doit être le poison de la naïveté
Ma conscience est nue
Aucune solution pour me sauver

Puis après que je me retourne
Il me regarde droit dans les yeux
Des yeux qui reflète la lune et le soleil
Mais en aucun cas cela m'émerveille

J'aimerais dormir dehors

Personne ne peut comprendre ma maladie
Je ne mérite même pas un lit
Juste me recouvrir d'épines

Souffrir
Sans jamais m'endormir

Il me dit : "ça va ?"

On ne peut jamais me demander une autre question.

Toujours se focaliser sur mon humeur
Mais même si je suis mal
Parler ne change pas

Je préfère rire
Jusqu'à avoir mal
Jusqu'à sentir couler mes larmes
Jusqu'à tomber à terre
Comme je fais quand je pleure

Après tout pleurer et rire sont pareil

Juste que les émotions ne sont pas les mêmes

Comme lui qui est à terre me regardant partir au loin
En sachant que mon humeur ne sera plus le même demain

Comme lui qui est à terre me regardant partir au loinEn sachant que mon humeur ne sera plus le même demain

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