Jeune étudiante de primaire, Heldea croque la vie à pleine dents ! À 7 ans, elle rencontre Olympe lors de la rentrée, et c'est le coup de foudre immédiat.
Heldea et Olympe ont tout partagé ensemble : les secrets, les ragots, leurs premières soirées...
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HELDEA
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Je courrais pour rejoindre Olympe dans notre endroit secret, la légère brise du matin venait me donner l'impression d'être légère, c'était agréable, comme toutes les fois où nous venions ici.
Olympe était déjà arrivé en haut, il observait la vue qu'on avait sur la ville. Moi, je continuais de monter la grande colline, j'avais toujours été lente pour courir. Ce lieu était notre endroit à moi et Olympe. Personne ne venait ici et ça, c'était cool.
- Heldea ? Tu viens, le soleil va bientôt se lever, et si tu le rates, tanpis pour toi.
En silence, je m'allongeais à ses côtés et attendais. Sauf que c'était beaucoup trop long et j'en avais déjà marre d'attendre.
- Roh, je m'ennuie Olympe, c'est trop long... On joue et après on regarde, ou sinon, on peut manger les biscuits que j'ai pris, mais moi, j'en peux plus d'attendre, je ronchonnais en tirant sur son t-shirt.
- Mais on vient à peine de s'asseoir sur l'herbe que tu te plains déjà ! grognait-il, fatigué de mes caprices.
- De toute façon avec toi, on ne peut pas jouer, je savais que tu étais méchant la première fois que je t'ai vu, en faite, je suis sûr que tu étais juste venu pour manger mon chocolat et voler mes friandises !
Je venais m'asseoir à distance de lui, les bras croisés sur ma poitrine. Je boudais.
Il y avait un blanc, très vite comblé par le rire d'Olympe, il se moquait de moi, j'allais vite le lui faire ravaler son fou rire.
- Tu n'es pas drôle, de toute façon on est plus ami toi et moi...
Il ne s'arrêtait pas pour autant de rire. Après un court instant, le calme refit surface. Mais plus pour longtemps car les mains d'Olympe me cachèrent la vue.
- Qui est là ? me demanda-t-il, en ricanant.
- Toi, je lui répondais.
Il avait enlevé ses mains et je me remis debout pour jouer.
- Allez viens, on va jouer à cache cache, mais qu'une partie ! Sinon on va encore rater le lever du soleil, dit-il.
- C'est toi qui compte ! répliquais-je.
Je commençais à courir dans la forêt, à la recherche d'un endroit où me cacher. J'avais repéré un buisson où je pouvais me faufiler comme une petite souris, alors je m'y étais réfugiée, en espérant qu'il ne me trouve pas ici.
- Heldea, j'arrive !
Je l'entendais marcher près de moi, je retins ma respiration en attendant qu'il s'éloigne, puis je la repris quand je m'étais assuré qu'il était bien loin...
