C'était l'histoire d'un pianiste et d'une violoniste. Elle était belle, il était beau. Elle était malade, il avait perdu espoir. Elle s'est éteinte, il est resté allumé. Elle s'appelait Saori, il s'appelait Yuki. Il était une fois, Saori était seule, assise à l'ombre dans un parc. Les rayons du soleil déclinaient à vu d'oeil pourtant...elle restait là, à la même place inlassablement. Son violon à la main, elle pleuraiten silence. Puis quand le soleil eu totalement disparu, elle bougea. Dans la pénombre, elle sécha ses larmes et rangea son violon dans son étuit. On vit une ombre s'éloingner au loin quelques instants... puis plus rien. Le silence enveloppa le petit square. À cet instant, une feuille rise pastel de cerisier se décrocha d'un arbre, elle virvolta entre les jeux, passa sur le toboggan et les balançoires comme un enfant avide d'aventures et plein d'énergiepuis d'un coup de vent, elle partit bien plus loin. Au delà de l'horizon, de ce que nos yeux peuvent voir, elle s'évapora dans ke temps. Cette petute feuille représente peut-être quelqu'un ? Peut-être a-t-elle un réel but ? Pourtant nous ne le saurons probablement jamais. Chacun suit sa propre route noue et dénoue des liens avec des personnes peut-être très chères à ses yeux, pourtant parfois il faut savoir tout recommancer pour mieux y arriver. Certains peuvent prendre ça pour de la lâchetée mais je pense que c'est plus de la sagesse. Quand tu es devant un croisement il faut bien prendre un chemin. Si ce chemin est trop étroit et semé d'embûches rebrousse chemin et prends-en un autre. Si tu veux aider quelqu'un parle lui franchement et n'est pas peur de le blesser seulement tu ne pourras faire que ça pour lui c'est à lui de choisir quel chemin il veut prendr, c'est son choix. Ce chemin tu le trouveras peut-être innaproprié mais pour lui c'était le bon et ça tu dois le respecte. Est-ce que toi tu accepterais qu'on conteste tes décisions sans cesse ? Si c'est pas le bon tu t'en rendras compte toi-même et tu comprendras ton erreur. Tu auras appris des choses sur ce chemin et même si elles sont extrêmement douloureuses n'oublie jamais ce que tu en as tiré. Certe tout ceci n'est partie que d'une vulgaire fleur de cerisier pourtant le jeune garçon avait compris toutes ces choses simplement en voyant cette scène. Cela faisait deux longs mois qu'il l'observait pleurer jusqu'au soir son violon à la main. Il avait même composé pour elle, des dizaines et des dizaines de partitions rien qu'en pensantà elle, rien que pour elle. Cet ange qyi était tombé du ciel et dont il rêvait chaques nuits. Ses cheveux blonds qui voletaient parmis les feuilles rose pastel au printemps, qui scintillaient au soleil en été, qui prenaient les flocons en hiver et qui dansaient avec les feuilles jaunis d'automne. Elle avait les yeux d'un bleu limpide et profond, ils brillaient au soleil. Sa peau blanche et ses lèvres légèrement rosées. Ses joues étaient rouges constament comme celles d'une petite fille. Yuki l'observait souvent pleurer, pourtant un soir d'été, il y a quelques mois elle était montée sur une maison de l'air de jeux de ce petit square. Elle avait joué l'Ode de la joie au violon pour les enfants qui jouaient dans les jeux. Cela avait duré plusieurs heures pourtant elles jouait, encore et encore... elle voulait transmettre cette joie, la joie de pouvoir joué, les enfants l'avaient regardé les yeux pétillants d'admiration. Yuki sourit en repenssant à ce soir là. Il resta encore quelques instants dans l'obscurité à regarder les premières étoiles aparaître des lucioles. Puis il partit tranquillement dans la fraîcheur de la nuit qui venait de tomber...
