06 | mer

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« Je songeais encore dans ce rêve que tu étais,

et plus j'avançais, plus il en devenait un cauchemar.
Un doux souvenir qui faisait mal. »




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Le matin reprenait sa place. Il était tôt et le soleil se levait à peine.

Je ne sentais plus sa présence à mes côtés alors je sortis de cette tante paradisiaque.

Les yeux mi-clos et le corps entouré d'un drap en soie blanc je m'avançais sur la plage encore vide à cette heure.

Je la vis au bord de la mer,
face au levé du soleil.
Sa belle robe velours découvrant son dos
et ses cheveux volant doucement,
au gré du vent.


Qu'elle était belle.


Je passa mes bras autour de sa fine taille et posa ma tête sur son épaule dénudée.

Elle se retourna toujours encerclée par mon étreinte et ce que je vis me fendit le cœur.

Ma belle pleurait.

Son sourire était si beau, mes ses prunelles si malheureuses.

Je n'avais rien dit,
je savais ce qu'elle voulait.
Je savais ce qui allait se passer.


“ La mer me manque Lisa.

“ Alors vas y, dis-je dans un souffle, et garde moi une place. Un jour je viendrai te voir.

Elle recula, doucement,
ses mains glissant sur mes bras et attachant nos paumes froides.

Ses yeux larmoyant ne me lâchant pas, elle continua à reculer, m'emmenant avec elle dans la mer.

On s'arrêta, On savait, c'était le moment.

Nos front collés, mêlaient nos mèches mouillées entre eux.

Blanches et orangées.
Froid et chaud.


La Lune et le Soleil.

“ Je t'aime.

Nos lèvres se rencontrèrent,
dans les perles salées de notre tristesse et de notre amour.

Je fermais les yeux pour ne pas faire face à sa chaleur humide qui s'éloignait.

Nous étions loin, très loin de la plage.

Et ma sirène s'en allait loin, très loin de moi.

S'échappant dans son monde. Dans sa liberté.

“ Je t'aime.


Je pleurais.

Mais qui le verrait.

Mes larmes étaient salées comme la mer.







Mes larmes étaient salées comme la mer

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« exo, white noise »






plus qu'un chap :')

MERMAID ;chaelisaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant