Partie 2: Le Rêve

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Je me retourne encore une fois dans mon lit et regarde l'heure ''2h47''. Je soupire. Les minutes s'écoulent inlassablement mais le sommeil ne vient pas. L'image du collier et l'histoire de cette jeune sorcière désabusée me tournent en tête. Je me lève et me dirige vers la fenêtre que j'ouvre en grand pour permettre à l'air de rentrer. Il fait exceptionnellement chaud pour ce mois de mai, les températures frise les 30 degrés en pleine journée. Je contemple la ville endormie qui s'étend sous mes yeux, j'ai toujours préféré la nuit au jour. J'aime cette sensation de calme et d'apaisement que dégage la nuit.  Je suis tirée  de ma contemplation par des cris, dans l'obscurité je distingue des hommes qui se battent, ils sont totalement bourré. Je soupire et referme la fenêtre ce genre de spectacles est assez fréquent dans le quartier où j'habite. C'est notamment à cause de ça que j'ai une profonde aversion pour l'alcool, j'ai vu les souffrances qu'il peut causé, de quel façon il peut détruire quelqu'un en  le plongent une brume toxique. 

Je m'endormis finalement sur ces pensés morose. Il fait nuit noir,  j'entends des ricanements qui s'élève autour de moi. Je ne relève pas les yeux ne voulant pas rencontrer les regards tantôt haineux tantôt méprisant des gens m'entourant. Il ne me font pas peur non et je n'en était plus vraiment triste, j'étais juste profondément lasse. Je m'était faite depuis longtemps à l'idée qu'il ne m'aimerais sans doute jamais et ne m'accepterais encore moins parmi eux.  Mais des fois j'aimerai juste qu'ils me laissent, qu'ils se taisent.

Je continue ma route pour retourner chez moi. Dés que j'eu franchie le seuil de la porte, j'entendis mes parents crier et quelque chose voler à travers la pièce. J'accélère le pas et n'y prête pas plus d'attention, trop habituée à ce triste spectacle. Je monte ensuite dans ma chambre en évitant les débris des bouteilles d'alcool jonchant mon passage. Je m'allonge dans mon lit en position fœtale priant pour que cet horrible et incessante monotonie cesse enfin. La nuit commençait à tomber quand je m'aperçus avec horreur que des ronces noires s'avançait vers moi.  Au milieu de celle ci se tenait la vielle dame un sourire sinistre collé au vissage. Par un élan de courage que je ne saurais expliquer, je me redressa. Mais au moment où je mis mon premier pied à terre le décors changea brutalement. J'étais à présent dans l'allée de la brocante où se trouvait le stand de la vielle dame. Mais l'atmosphère était plus pesante, l'air était lourd et les rares passants avait les yeux vides et le vissage fatigué, comme si il n'était plus capable de rire ou même de sourire. Je pressa le pas afin de rejoindre la vielle femme et au moment où j'ouvris la bouche pour le demander des explications, elle se métamorphosa. Ses yeux prirent la même teinte rouge que la pierre du collier et ses  long cheveux de neige se raccourcir et prirent une teinte rousse. Dans les même temps ses traits devinrent plus doux et innocent et elle prit dans les même temps quelques centimètres. Alors que je la regarda abasourdie, elle éclata d'un rire cristallin. Et commença à courir à travers un dédale de rues. Après quelques minutes de cette course effrénée, elle s'arrêta finalement au fond d'une ruelle déserte. Mais alors ce mystérieux changement s'effectua de nouveau. A la place de la douce jeune femme se trouvant devant moi il y a encore quelques instants, se tenait maintenant un enfant a l'allure coquine. Elle avait de longue nattes dorées et une petite robe bleu venant d'un autre temps. Derrière son apparence innocente ses petits yeux noisettes brillaient d'une lueur de sournoiserie. Il était évident que je rêvait mais ce rêve avait quelque chose de profondément perturbant.

- Viens nous rejoindre, tu seras beaucoup plus heureuse

En disant cela son apparence changeât de nouveau. Et la petite fille laissa sa place a une grande métisse. 

- Nous règlerons tout tes problèmes plus personne ne t'embêtera

Les visages se succédaient et j'avais l'impression que les voix venaient de partout. J'avais tellement mal a la tête, je perdait mes repères, tout tournait autour de moi, je veux me réveiller, RÉVEILLER MOI !!!

- Laisse toi aller mon enfant, le collier nous a toutes aidé, maintenant c'est a ton tour 

Je relève la tête, devant moi se tenait une jeune femme, le vissage écorché, les yeux rouges, vêtue d'une longue robe violette....

- Il va te donner la force  

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Et voilà pour la deuxième partie de cette courte fiction, il ne reste plus qu'une seule partie et je suppose que vous avez compris que cette histoire n'est pas des plus joyeuse. J'espère qu'elle vous a tout de même plut si c'est le cas n'hésitez pas à mettre une petite étoile et à laisser un commentaire sur votre impression, c'est vraiment très important pour moi. 

Chapitre de 824 mots 

Le collierOù les histoires vivent. Découvrez maintenant