Pourrais tu sortir de ma tête s'il te plaît ?

Emmerde n°1

Elle n'arrêtait pas de me regarder, non elle me fixait, ce qui avait le don de m'énerver. Ne remarquait elle pas que je n'avais donc strictement rien à faire d'elle ? Ni de son décolleté ?  Ou de son sourire niait ?
Elle devait changer sa façon de draguer, parce que là c'est plus malaisant qu'attirant.
Mon ami Loïc me sorti de ma gêne:

- Mec, t'es aussi tendu qu'un string, fait un effort au moins pour Marc.
Me reproche t-il en me donnant un léger coup au bras.

Je dirigeai mon regard vers Marc, qui se déanchait sur la piste de danse accompagné d'une femme qui semblait le bouffer du regard.

- Ne t'inquiète pas ce n'est pas ma mauvaise humeur qui risque de plomber l'ambiance. Regarde le. Dis je en désignant Marc du menton.
Il est entrain de vivre sa meilleur vie.
Il a une rivière d'alcool qui coule en lui, et il va sûrement finir sa soirée d'anniversaire en compagnie d'une bimbo. Moi je te le dis, pour lui c'est le paradis ! Finis je.

Loïc me scruta un moment avant d'échapper un soupir. Il sait que j'ai raison. Et je sais que se n'est pas Marc qui le préoccupe mais moi.
Et j'en connais la raison. Il dit, je cite :
"Messieurs vient aux soirées une fois sur deux, Messieurs est né sans les muscles lui permettant de sourire, Messieurs est un coincé"
Je pense que ce petit texte est devenu un refrain pour lui.
Me rappeler que je suis trop sérieux est un de ses passe temps favoris !
Et il n'y a pas que lui d'ailleurs qui me le fait comprendre ! Tous mes collègues de travail, qui sont d'ailleurs présent ce soir, me le reproche.
D'ailleurs le SAM de chaque soirées c'est moi !

Et donc voilà, je suis le seul parmi  mes six amis à ne pas profiter de cette soirée qui m'est insupportable. Toute cette musique, ces personnes ou encore ces alcools alignés au bar me donne la nausée.

Je n'ai plus goût à la vie. Mais je suis loin, très loin de vouloir mettre fin à celle ci. Je ne sais juste plus l'apprécier comme avant.
Même avant toutes ces genre de choses ne m'enchantaient pas, mais au moins je souriai plus. Qu'est qui m'a fait changer ? Rien ou bien je ne sais pas.

- C'est ta copine ?  Tu ne lui a toujours pas parlé ? Tu compte le faire quand ? Parce que moi à ta place, j'aurais déjà pété un câble. Me dit mon cher ami Franc.
Il me parle assit devant moi, une bière à la main. Il est mal placé pour me faire la leçon. Sa petite amie est devenue sa femme il y a peu, et il vient me parler de péter un câble ? Il est complètement fou d'elle, si sa situation était la même que la mienne il aurait les yeux fermés autant que les miens !

Et puis oui, j'ai une copine, qu'est ce qu'elle est belle ! On dirait presque un mannequin !
Le problème ? Ho rien dit tout, elle me trompe juste depuis deux ans avec mon cousin. Oui mon cousin. Mais je suis peu proche de lui, et je lui présenté qu'une seule fois ma petite amie, mais cela ne les a pas empêché d'entamer une relation.
Mais bon !
Je pense que c'est ça, qui a commencé à me faire perdre le sourire. Depuis, tous les petits défauts de ma vie sont devenus plus gros, plus important peut être parce que je leur donne plus d'attention.

- Veux tu vraiment parler de ça, ici, maintenant ? À l'anniv de Marc et dans une boîte où il faut gueuler pour pouvoir entendre les autres ?  Tu veux vraiment en parler ? Lui répondis je .

Il me secoua la tête, et lâche un "bon" tout en murmurant d'autre chose dans sa barbe. J'aimerais vraiment lui dire que tout le monde ne voit pas le vie de la même façon, et que tout le monde n'a pas une vie aussi "cool" que la sienne.

Je regardais tous mes amis, qui semblaient totalement déconnectés du monde. L'alcool coulait à flot dans leurs veines. La seule chose qu'ils faisaient c'était de danser avec des femmes et boire, encore.

- Euh, je veux pas gâcher l'ambiance mais les gens qui n'ont pas de conducteur, c'est maintenant qu'on part ! Dis je en me levant avec enthousiasme, content de pouvoir sortie de là.

Ils me regardèrent avec leurs yeux mignon afin de me convaincre de rester encore un peu. Non ! Il n'en ai pas question !

- Je ne changerai pas d'avis, c'est maintenant, ou alors je vous laisse ici et vous prendrez le taxi qui va bouffé la moitié de votre compte bancaire.

Franc, jasmine et Lorent se levèrent, laissant Loïc, Miriame, Alex et Marc.
Tous me suivirent jusqu'à la voiture.
Au bout de trente minutes de route tout le monde c'était déjà endormi à part Franc ! Celui que je voulai le plus endormi ! Il va me faire la leçon, me rappeller toute sa vie, ses réussites et ensuite raconter la mienne pour que je vois bien la différence entre les deux ! J'ai dit "mon cher ami" tout à l'heure ? J'ai dû oublié de vous dire "notez l'ironie". Ce mec a un égaux surdimensionné.
Mais imaginez la situation quand il est bourré !

- Tu me fais de la peine avec ta vie. Me dit il d'un ton lasse.

- OK au moins ça c'est dit, et toi tu me fais chier avec tes rapproches à deux balles. Lui dis je d'une même ton.

Franc qui est placé derrière moi pousse un râle.

- Quoi ? Tu m'en veux parce que je dis la vérité !  T'es pathétique !  Cria Franc . Celui ci buttait sur certain de ses mots. L'effet de l'alcool sûrement.

- Tu cache tes yeux de tous les problèmes, tu es faible ! Ria t'il.

- Je ne cache rien, maintenant si tu pouvais fermer ta gueule et dormir comme tout le monde ça serait bien, parce que là, vois tu, je conduis alors arrête de me discrère !

Qu'est ce que Messieurs fit ? Tout le contraire de ce que je lui demande !
Il se mit à mettre ses mains devant mes yeux, et à rigoler comme un idiot, mais son jeu ne me faisait pas autant rire !

- Putain Franc arrête ça !  Lui dis en essayant de pousser ses mains de mon visage.

- Hahaha, tu vois tu te cache les yeux.

Trouvant son attitude extrêmement dangereuse, je me retourna afin de lui dire mes quatre vérités.

- Bordel de merde, mais arrête ! Tu veux qu'on creve tous à cause de toi ou quoi ! Alors maintenant dors putains.

Mais en reconcentrant mes yeux sur la route, je sû qu'il allait se passer quelque chose.

Ce camion
Ces fars
Ce conducteur
Son visage apeuré

Tout allait très vite.

Et puis le noir complet