Dernière lettre écrite par Thomas Underground avant son évasion de l'Asile.
« Des années plus tard, je me demande toujours pourquoi. Pourquoi moi ? Je me dis qu'il aura fallu cette instant-là, ce moment, cette seconde pour que toute ma vie soit détruite. Certains ont dit que j'étais fou et que c'était pour ça qu'ils étaient venus me chercher. D'autres ont dit que même s'il s'était trompé sur moi, je deviendrais fou dans cet endroit. Mais sachez que je ne suis devenu que moi-même, un peu plus chaque jour. Ils disent que je suis dangereux. Je le suis peut-être. Je le suis surement.
Ils pensent que je suis différent mais selon quoi ? D'après qui ? Sur quel modèle peuvent-t-il bien se baser pour en conclure que je suis différent, que je mérite l'asile tendit qu'un autre peut vivre libre parce qu'il est dans les normes ?
Ils espèrent maintenant ne plus croiser mon chemin, tous ces médecins, ses infirmiers et les autres patients mais je croiserai d'autre personne, demain et les jours qui suivront. Au moment où j'écris cette lettre, il me recherche déjà surement et même si je suis loin, je suis peut-être plus près que vous ne le pensez. »
Des années plus tôt...
Vendredi 13 mars 2001
03h17 du matin
Je ne savais plus quoi faire, cette ruelle était si sombre et si vide. Le corps allongé en face de moi me donner froid dans le dos, ma respiration se coupait à chaque regard sur ce corps baignant dans son propre sang. Son sang était si rouge que je ne saurai même pas comment le décrire.
J'entendais des cries derrière moi, comme si c'était moi qui l'avais tué, ou assassiné ? Mais non ce n'était pas moi ! Il y avait une autre personne avant moi, et dès que j'y étais rentré car j'avais entendu un bruit, une personne si était échappé.
J'avais une peur qui me paralysait, tous ses bruits, tous ses jugements, je n'arrivais plus à bouger et à penser a quoi que ce soit.
- Qu... Qu'avez-vous fait... ? Dit-une inconnue.
- Je n'y suis pour rien ! je vous le promets, écoutez-moi quelqu'un d'autre était ici avant ma venue dans cette ruelle... Dis-je d'une voix tremblotante.
- Mais... Vous avez du sang sur les mains ! Dit-elle en criant par peur.
Je n'étais tout de même pas fou ? J'avais vu cette personne sortir de cette ruelle avec un couteau en mains, alors pourquoi ? Pourquoi avais-je du sang sur les mains ? Je ne l'avais tout de même pas tuée, c'était impossible !
Je ne me souvenais plus de rien. Il était possible que j'avais voulu tenter de l'aider, ou peut-être que de mes propres mains je l'avais tuée, mais non ce n'était pas moi.
En voyant tout ce sang sur mes mains ma respiration n'arrêtait pas de s'accélérait, comme si je courais sur une autoroute, et mon corps tremblotait comme une feuille.
- J'ai appelé la police ! Dit cette inconnue en étant terrifiée.
- Mais je n'y suis pour rien, s'il vous plait écoutez-moi ! Me répétant sans cesse en criant.
J'avais beau me répéter, mais elle n'écoutait absolument rien de ce que je lui disais, elle était sans doute terrifiée de voir une personne avec du sang sur les mains et un cadavre à côté. J'étais enfermé dans cette ruelle sans pouvoir y bouger et faire quoi que ce soit, je ne pouvais qu'attendre l'arrivée de la police.
04h12
J'entendais le bruit des sirènes, se son que je n'aurais aimé jamais voulu entendre et je voyais ces couleurs qui ne cessaient pas de de s'éteindre et s'allumer. Je ressentais une peur, un point sur mon cœur, comme si j'en étais pour quelque chose alors qu'absolument pas, mais pourquoi je ressentais cela alors ?
- Bonjour Madame que s'est-il passé ? Dit-un officier voyant la scène et me regardant dans les yeux troublés de ce qu'il voyait
- La... lui... J'habite ici dans cette ruelle bien sombre et je l'ai vu, je l'ai vu le tuer ! Regardez-le il a du sang sur les mains ! Dit-elle en pleurant par peur
L'officier se rapprochait de moi tout en gardant ses mains prêtes de son arme. Et d'un coup sec par peur je m'étais mis à sauter sur lui.
- Ecoutez-moi Monsieur L'officier je n'y suis pour rien, je n'ai rien fait ce n'ai pas moi, il y avait quelqu'un d'autre avant que je rentre dans cette ruelle ! J'avais entendu un cri alors je suis directement aller voir ! Dis-je en criant pour qu'il me croit.
- Mais vous allez me lâchez oui ! Mais vous êtes malade, arrêtez de me serrer si fort ! Lâchez-moi ! Dit-il en criant et en sortant son taser par peur.
Il n'avait pas cherché à m'écouter, il m'avait directement menottée et placée au derrière de la voiture pour que je ne puisse pas m'échapper.
- Ne vous en fait pas Madame tout va rentrer dans l'ordre nous avons arrêté le suspect et les ambulanciers vont arriver pour récupérer le cadavre. Dit-il d'une voix réconfortante.
- Merci énormément j'avais tellement peur qu'il me fasse du mal... Dit-elle en forçant ses larmes.
Il me voyait comme un meurtrier, en ayant entendu tout cela, j'avais les larmes aux yeux, je n'étais pas cette personne qu'elle décrivait, je ne l'avais pas tuée.
L'officier était revenu, et je savais qui m'emmenait au commissariat pour me mettre dans une cellule en attendant que je passe au tribunal, mais pendant tout le trajet, il ne me regardait pas, et à chaque parole de ma part il me disait
- Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous dirai sera utilisé contre vous devant les tribunaux. Vous avez le droit de consulter un avocat et pourra rester avec vous durant l'interrogatoire, et si vous n'en avait pas les moyens d'en avoir un, un avocat vous sera désigné d'office. Dit-il si sérieusement.
Une fois que j'avais entendu ses paroles, je savais directement qu'ils allaient tous me prendre pour un fou.
Que m'arriveras-t-il ?...
...
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Azilian
Science FictionDes années plus tard, je me demande toujours pourquoi. Pourquoi moi ? Je me dis qu'il aura fallu cette instant la, ce moment, cette seconde pour que toute ma vie soit détruite. Certains ont dit que j'étais fou et que c'était pour ça qu'ils étaient v...