{Chapitre 1}

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| 3 juin 1944 |

Clémence était résistante depuis 1940.
La guerre était de plus en plus sanglante, c'était un massacre..

Les français espéraient un débarquement, Clémence l'espérait du moins.

La jeune fille faisait des études à Paris, malgré les jugements, et la difficulté d'être une femme, elle avait réussi ces quelques années dans une faculté au centre de la capitale.

Elle avait tout plaqué au début de la guerre pour se concentrer dans sa nouvelle Occupation : la résistance.

C'était une jeune fille avec le cœur sur la main, pleine de vie, toujours souriante et surtout prête à tout pour sauver sa patrie...

|4 juin 1944|

Clémence était assise sur le bureau du nouveau quartier général des résistants.

Elle discutait avec les gens présent.
ce jour là, la journée était plutôt calme mais surtout longue.

Tout le monde s'attendait à entendre la radio grésiller en annonçant des nouveaux bombardements, morts ou même des nouveaux discours de Adolf Hitler, l'homme au nom imprononçable, les proches de Clémence n'osaient pas en parler, ils étaient effrayés.

Clémence était la seule très engagée, elle n'avait pas parlée à sa famille de son recrutement au sein de la résistance Française, elle voulait à tout prix rester discrète.

La journée était à peine terminée que tout le monde était déjà rentré, Clémence était à présent seule au quartier général.

Elle en profitait pour sortir ses anciens cahiers de cours, les relisant avec nostalgie.

Certes les cours lui manquaient, mais elle était heureuse d'aider la France, de combattre contre ces allemands tous aussi affreux les uns que les autres
« 𝙟𝙚 𝙣'𝙖𝙞 𝙥𝙖𝙨 𝙥𝙚𝙪𝙧 𝙙'𝙚𝙪𝙭, 𝙘'𝙚𝙨𝙩 𝙚𝙪𝙭 𝙦𝙪𝙞 𝙤𝙣𝙩 𝙥𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙢𝙤𝙞, 𝙫𝙤𝙞𝙡𝙖 𝙥𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙞𝙡𝙨 𝙩𝙞𝙧𝙚𝙣𝙩, 𝙞𝙡𝙨 𝙤𝙣𝙩 𝙥𝙚𝙪𝙧 !  »

Cette phrase trottait au fond de la tête de la jeune fille..

Est-ce que les français pourront un jour recevoir de l'aide des pays voisins ?

|5 juin 1944|

Tout le monde était présent, c'était une journée comme les autres, Clémence redoutait le moment où tout recommencerais à exploser dans les alentours, elle redoutait le moment où les allemands viendraient les chercher et les torturer, après tout, ils finiraient par mourir.

C'était l'après midi lorsque les résistants interceptèrent un message des américains avec  la radio de George, le meilleur ami de Clémence, c'était la voix d'un homme, on ne distinguait pas d'autre son à cause des grésillements de la radio.

« blessent mon cœur d'une langueur monotone»

Tout se complétait alors !
Le groupe n'en parlait pas, mais ils savaient.

Chacun d'entre eux savaient ce qu'il allait se passer le lendemain tôt dans la matinée..

Clémence n'y croyais plus, il était temps.

«𝑩𝒍𝒆𝒔𝒔𝒆𝒏𝒕 𝒎𝒐𝒏 𝒄𝒐𝒆𝒖𝒓 𝒅'𝒖𝒏𝒆 𝒍𝒂𝒏𝒈𝒖𝒆𝒖𝒓 𝒎𝒐𝒏𝒐𝒕𝒐𝒏𝒆»

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To be continued... 💕

𝐓𝐡𝐞 𝐀𝐥𝐥𝐢𝐞𝐬 𝐎𝐟 𝐋𝐨𝐯𝐞Où les histoires vivent. Découvrez maintenant