Tourments.

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Le lourd couvercle
Qui recouvre mes ennuis
N'a point fini le cercle
Qui me plonge dans la nuit.

Comme dans une grotte humide
Où nichent des chauves-souris,
Je reste triste et timide
Dans ce monde noir et pourri.

De sombres traînées
Et d'indestructibles barreaux, Tissés comme des toiles d'araignées,
Peuplent mon cerveau.

Une lionne en furie
Pousse son hurlement.
Moi, j'impose à la patrie,
Mes tourments, opiniâtrement.

Sur cette morne musique,
Je garde tout de même l'Espoir,
Qu'un jour, ce monde despotique,
Ôtera son vilain masque noir.

Elfeine ❤️ 😍 ❤️.

Mes Pensées Poétiques. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant