부분³⁵

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Sur le toit du centre commercial, deux personnes se câlinaient, à l'abris des regards. Il faisait sombre, mais les petites leds traçant le chemin de gravier donnait une petite lueur de vie sur cet grande étendue.

Au bout d'une des branches de l'arbre que formaient les petites allées, les deux jeunes hommes étaient enlacés sur le seul banc de cet espace, face au magnifique paysage qu'offrait la ville éclairée de toute part dans la nuit plutôt calme de ce jour.

Enfin, l'un était face à la vue, et l'autre la lui cachait.

Quoiqu'il n'avait aucun doute sur lequel il préférait observer.

Et il ne le regardait pas tellement, puisse qu'il avait les yeux fermé. Il voulait profiter entièrement des sensations que lui offrait le corps de son petit ami contre le sien, et surtout que ça ne s'arrête jamais.

Lèvres contre lèvres, ils s'embrassaient comme si l'autre pouvaient disparaître d'un moment à l'autre. Et dans ce baiser, tout leur amour explosait.

Ils y mettaient toute leur volonté, tout leur amour, et surtout tout leur coeur. Ils ne voulaient plus que ça s'arrête, ils ne voulaient plus se séparer, et malgré leurs respirations saccadées, ils continuaient de s'embrasser ardument.

Le plus vieux avait une main sur la fesse gauche de son dongseang, qu'il effleurait doucement, comme le vent effleurait les contours de leur corps et semblait dessiner la silhouette de leurs corps enlacés dans la pénombre de la nuit.

L'autre main s'était faufilée sous son tee-shirt, et empoignait fermement mais délicatement sa taille. Il sentait ainsi sous la pulpe de ses doigts les vagues de frissons qui le traversait lorsque leur échange était plus intense.

Leurs langues étaient mêlées, elle se chevauchaient, se taquinaient et s'enlaçaient, toujours plus, toujours plus longtemps, toujours plus passionnément.

La bouche de l'ainé menait la danse ; une danse lascive, tonique, mais tellement sensuelle et enivrante... Leur tête en tournaient presque, ce baiser était exaltant, autant pour l'un que pour l'autre.

C'était comme si leurs bouches et leurs langues avaient été conçues pour s'assembler, dessinées pour parfaitement s'accorder, et rassemblées pour ne jamais se quitter.

Sous l'intensité de ce baiser enflammé, l'excitation et la tension dans son corps et son coeur étaient difficiles à contenir pour Jimin, qui laissait un total contrôle de la situation à son homme.

Il avait fourré ses petites mains dans la chevelure sombre de Yoongi, qui devenait presque invisible avec le peu de luminosité présente à ce moment tardif de la nuit.

Ses doigts tiraient légèrement sur ses petites mèches de l'arrière de son crâne, ce qui provoquait une sorte de courant électrique dans toute la colonne vertébrale de leur propriétaire.

Ils étaient collés l'un à l'autre, et seul un petit espace de quelques millimètres se formait lorsque le dos de Jimin se cambrait sous un afflux de sensations toutes plus agréables et intenses les unes que les autres.

Ce n'est qu'à la limite de la suffocation qu'ils séparèrent leurs bouches, se disant que ça serait bête de devoir arrêter de s'embrasser parce qu'ils étaient morts.

Ils faisaient alors le plein d'air, maintenant front contre front. Le souffle de chacun s'abattait sur le visage de l'autre, ce qui créait une atmosphère des plus chaude et tendue avec le bruit de leur respiration saccadée ainsi que que leurs abdomens en action qui se touchait à chaque inspiration.

Mais la bouche de Yoongi était apparemment déjà en manque de contact. Et ce n'est qu'après avoir observé son homme, yeux fermés, joues rougies et lèvres entrouvertes, qu'il prit ses deux petites pommettes toutes rondes entre ses grandes mains, et décala doucement sa tête sur le côté.

Il plongea son visage dans son cou, qui lui faisait de l'oeil. Il commença par frotter doucement le bout de son nez contre sa peau immaculé, procurant à son amour de doux frisson à ce contact contrastant parfaitement avec l'intensité du baiser précédent.

Celui-ci fit retomber sa tête en arrière vers la droite pour laisser plus d'espace au visage de son petit ami dans son cou si sensible face à ses caresses. Il le sentit d'ailleurs sourire tout contre sa peau, avant de lourdement faire échouer une grande expiration sur sa zone sensible.

Ce petit manège fit pousser à Jimin un soupire d'aise qui manifestait de son bien-être après ça. Il se crispa un peu en sentant les mains de son petit ami quitter ses joues pour venir tracer avec une certaine insistance les courbes de son corps, en passant d'abord par ses côtes, qu'il caressa de ses pouces ; sa taille, qu'il empoigna avec un peu plus de force ; ses hanches, qu'il effleura pour que le bord de son pantalon ne le gêne pas ; et enfin ses fesses, qu'il fini par saisir avec poigne, mais toujours avec cette délicatesse dans le moindre de ses gestes.

Et pendant l'ascension de ses doigts sur ses courbes qu'il connaissait maintenant par coeur, sa langue n'avait pas pu résister à sa peau tannée qui trônait fièrement étirée devant son nez.

C'est comme ça qu'il s'était retrouvé à mordiller son cou, sous les fins gémissements que Jimin tentait tant bien que mal de les retenir, en mordant fermement dans sa lèvre inférieur.

Ses doigts se resserraient toujours plus dans ses cheveux, manifestant de son plaisir et sa satisfaction sous le toucher de son amant, qui s'amusait à jouer avec sa peau, la léchant, la mordant, la suçant, quand l'envie lui prenait. Et dans la nuit, leurs chuchotements se perdirent, envolés par le vent jusqu'aux oreilles des étoiles qui les observaient avec bienveillance.

« — ... Hyung...
— Hmm ?
— Je t'aime...
— Je sais... Moi aussi je t'aime Jimin.
— Hmm... Je sais...
— Je suis fou de toi...
— Je le suis encore plus...
— Je te mangerai tout cru si je pouvais...
— Haha, je le sais aussi... , il frotta le bout de son nez contre celui de Yoongi, souriant doucement en le serrant un peu plus contre lui.
— Je pourrai mourir pour toi...
— Je pourrai tuer pour toi...
— Je pourrai tout quitter pour toi...
— Épouse moi.
— Toi auss- Attends, quoi ?
— Épouse moi, Park Jimin.
— Skbllpffgkskfbnd.
— Haha, je te redemanderai quand tu saura me sortir quelque chose de compréhensible, mon coeur...
— M-mais ... J-je ... H-hyung... Skskanlsnsjsbz ! --»

L'ainé le coupa en embrassant délicatement ses lèvres, l'empêchant de continuer à dire des conneries sans aucun sens.

Mais - comme d'habitude - leur petit moment fut coupé par le téléphone de Yoongi, qui sonnait dans la poche arrière de son jean. Il l'attrappa avec non-chalance, sans prendre la peine de regarder l'auteur du gâcheur de moment.

« — Quoi ?
Yoon ! Enfin j'arrive à te joindre, c'est pas possible je te jure...
— Abrèges, Nam.
Euh... Oui ! Il est une heure et quart passée, alors j'aurai voulu savoir quand est ce que vous aviez l'intention de ramener vos petits culs ici... Je suis entouré d'une bande de dégénérés, et je m'en sort plus. Alors ramenez-vous illico ou je pars seul et je vous laisse ces concombres du Kenya déchaînés sur le parking !
Eh Hyung ! À qui tu paarle ?
— C'est vrai ça ! C'est qui ? Ton amant c'est ça ? Tu me trompe ? Oh mon dieu... Tu n'est qu'un ... Un ... Un horrible... UN HORRIBLE PINGUOIN DES FORETS QUI MANGE DES PUNAISES !
— Mais... Jinie ! Ça va pas non ! BON VOUS DEUX RAMENEZ VOUS OU JE VOUS VIRE DU GROUPE, MAINTENANT !

Bip...

Bip...

Bip...

— Mais quelle bande de crétins... »

Mais des crétins qu'on aime !

Et c'est ainsi que les deux tourtereaux - pas encore officiellement fiancés parce que Monsieur Park n'arrive pas à prononcer un putain de « oui » - se mirent en route pour retrouver leurs amis les concombres du Kenya.

_JB

Et vous êtes des fous malades.
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𝐋𝐨𝐯𝐞𝐫'𝐬 𝐓𝐢𝐦𝐞 || ʙᴛs √Où les histoires vivent. Découvrez maintenant