[Eric×Quatre] possession [18+]

Possession

Comme chaque jour, les audacieux passaient le plus clair de leur temps à la salle d'entraînement. En passant simplement les portes, une aura de puissance et de hargne régnait partout. Toute personne n'appartenant pas à cette faction s'y sentirait mal à l'aise voir terrifiée...mais pour eux, c'était une vraie façon de vivre.
Ce jour-là, Éric avait décidé d'organiser des combats un contre un, afin d'évaluer mais surtout différencier les faibles des forts. Ce type d'exercice était pour lui la meilleure manière de dégager ceux qui n'avaient pas leur place dans la faction.
-Vous deux, au tapis. Cria-t-il gravement, ses habituels traits durs arborant son visage bien trop parfait.
Deux novices montèrent sur le ring. L'un était un homme frêle et discret et l'autre une femme à la carrure de guerrière. Le combat n'était pas sans surprise, l'homme se faisait battre à plate couture. La vision de cet acharnement le faisait doucement sourire, un rictus malsain mais terriblement sexy. Au même instant, Quatre arriva à ses côtés.
-Tu sais parfaitement qu'il allait être envoyé au tapis, ce n'est pas honnête.
-J'ai jamais dit que mes combats devaient l'être. Ici, on est pas sur la cour de récré... Soit tu bouffes, soit tu te fais bouffer. Il n'a qu'à dégager avant que je ne m'en occupe.
Quatre soupira, depuis tout ce temps il avait l'habitude du caractère farouche du leader. Entre eux s'était développé une certaine animosité, une espèce de conflit bestial. Il coula rapidement un regard vers Éric, son visage de plomb toisant le faible.
-Tu devrais être plus professionnel dans ton entraînement... On est là pour les faire évoluer, pas pour les détruire.
-Oh, monsieur essaye de me faire la leçon maintenant ? Et qu'est ce que tu proposes, toi qui es si malin ?
-Des expliquations. Que tu leur montre la bonne manière d'agir.
Le leader toisa Quatre du regard, plongeant ses iris bleus-gris dans les prunelles brunes de l'homme. Pour une raison qui lui était inconnue, la lueur meurtrière d'Éric plaisait à Quatre.
-J'suis pas une nounou, ils apprennent sur le terrain Ok ?
-Oh je vois, donc tu as peur... Répliqua Quatre d'un air narquois.
Il savait comment provoquer Éric, et échouait très rarement. Et comme attendu, le Leader tiqua un instant, puis s'avança vers le tapis.
-Stop, c'est terminé. Grogna-t-il en direction des novices. Reprenez cette espèce de serpillière et amenez-le à l'infirmerie.
Sur les ordres, deux novices vinrent reprendre le jeune homme ensanglanté par les bras, le traînant hors de la salle. Ensuite, Éric grimpa sur le tapis, illuminé par la lampe au plafond.
-Puisque vous n'avez pas l'air assez malin et fort pour vous battre par vous-même, je vais vous montrer ce qu'est un vrai combat, comment vraiment foutre un faible au tapis et faire en sorte qu'il ne s'en relève pas.
Il jeta un bref regard vers Quatre comme pour l'inviter à monter. Il serait son adversaire et semblait décidé à lui faire regretter ses paroles. L'homme monta à son tour sur la tapis et prit une position de combat. À son tour, le leader se positionna et fondit comme une flèche sur son adversaire. Les coups s'enchaînèrent très rapidement. Éric était parfait dans ses mouvements : rapide, précis et surtout puissant. Ses muscles saillants ressortaient au fil des coups portés sur Quatre, tandis que celui-ci se protégeait et ripostait comme il pouvait.
Le combat dura plusieurs minutes, aucun des deux ne voulait vaciller. Bientôt, la sueur perlait sur leur corps, enchaînant une danse endiablée. Soudain, Quatre vacilla, embourbant ses pieds entre eux. Éric le remarqua et enchaîna d'un coup de pied. Cependant, dans sa chute Quatre attrapa le bras du leader et le fit tomber avec lui.
Au sol, leur visage étaient à seulement quelques millimètres. Quatre pouvait sentir le souffle chaud et saccadé d'Éric, alors que son regard de glace le toisait avec une certaine virilité. L'homme aurait pu jurer voir un sourire narquois éclore sur ses lèvres alors que son corps massif écrasait le sien.
-Maintenant on sait qui est le faible de nous deux...
Éric se redressa, vainqueur. Il expliqua alors brièvement les gestes et techniques qu'il ne fallait pas oublier avant de se retirer, reprenant ses airs durs et sans pitié.

***

Le soir tombé, la faction semblait bien plus calme. Cela faisait maintenant plusieurs heures que Quatre était en réunion avec d'autres anciens, discutant de l'avenir des novices. Sans surprise, Éric ne s'y était pas présenté, trouvant ce genre de "rencontre pour grand-mère" barbant. Il lui fallait donc le retrouver le soir pour débrifer ce qui avait été dit. Longeant les couloirs menant aux chambres, Quatre se remémorait une nouvelle fois le regard de glace du leader, et ne pu s'empêcher de frissonner... Non pas de peur, mais plutôt d'excitation. Il détestait cet homme autant qu'il le haïssait. Pourtant, son aura sauvage et autoritaire ne le laissait pas de marbre. Parfois, il se l'imaginait prendre bestialement une femme jusqu'à la faire hurler de plaisir... C'était assez gênant à avouer, mais de toute manière personne ne saurait ce qu'il se passe dans sa tête.
Une fois arrivé devant la porte d'Éric, Quatre tapa trois grand coups sur la porte. Il n'y eu aucun écho. Il récidiva plusieurs fois avant d'entendre un grognement s'élever, prévenant qu'il pouvait entrer.
Le Leader venait de sortir de sa douche. Il était simplement vêtu d'une serviette noire, l'eau perlant encore de ses cheveux blonds humides.
-Qu'est-ce que tu veux le faible ? Grommela-t-il en longeant le lit pour venir s'appuyer contre le mur.
-Comme toujours, tu as manqué la réunion et je viens te débrifer.
-Et c'est quand que vous allez comprendre que j'en ai rien à foutre ? Si je viens pas, c'est pas pour rien.
-C'est bon Éric, j'ai pas le choix et tu le sais.
-On a toujours le choix de foutre la paix aux gens le faiblard.
Quatre soupira, se contentant d'observer discrètement le corps musclé du leader.
-Je ne suis pas un faiblard, d'accord ? Il fallait bien écourter cet entraînement.
-Ah parce que c'était délibéré peut-être ?
-Évidemment, mentit Quatre.
Ils restèrent un moment silencieux, laissant un froid dans toute la chambre. Soudain, Éric se redressa, avançant vers Quatre d'une démarche féline.
-Assume simplement ta faiblesse Quatre, y a pas mort d'homme... Pour cette fois.
Quatre plissa les yeux, s'avançant à son tour vers Éric. Il s'arrêta à simplement quelques millimètres de lui et planta son regard dans celui du leader.
-Arrête de te voir supérieur sur tout le monde Éric, je ne suis pas faible comme tu n'es pas le plus fort. Descend un peu de ton piédestal.
À ce moment, Éric attrapa brutalement le poignet de Quatre et le fit voler contre le mur. Il vint rapidement plaquer son corps contre celui du jeune homme. Il pouvait ressentir la chaleur brûlante de son corps, ainsi que la puissance de sa poigne.
-T'as peut-être envie que je te prouve une fois de plus qui est le plus fort ici ?
-Arrête de faire le con Éric, je sais parfaitement que t'as pas les couilles pour ça.
Comme toujours, Quatre usait la carte de la provocation pour obtenir ce qu'il désirait. Le Leader esquissa un sourire pervers tout en resserrant davantage son emprise sur l'homme. Il sentait peu à peu une certaine excitation grimper, alors qu'Eric ricanait en baissant son visage vers le cou de son "adversaire". Il vient alors mordre sauvagement Quatre, assez pour le marquer à vif. Celui-ci grogna subitement, mais appréciant farouchement son action. Le leader prenait un parfait contrôle sur lui, il savait et voulait qu'il puisse faire tout ce qu'il désirait de lui.
-Tu as un peu plus de culot que t'en à l'air, mais une bête morsure, tout le monde peut le faire. Grogna Quatre sans contenir son excitation.
-Joue pas avec moi petit con, tu le regretteras...
-C'est pas comme si tu me faisais peur.
Sur ces mots, Éric éloigna Quatre du mur et le tira vers le lit.
Là, il lui retira vivement son jeans et Quatre se retrouva bientôt nu, le corps massif d'Éric au-dessus de lui. Il lui attrapa vivement ses parties, les pressant dans sa main alors qu'il baissait son visage vers le sien.
-T'as voulu jouer, on va jouer...
Eric emprisonna avidement ses lèvres, mordant à sang sa lèvre inférieur. Sans pouvoir se contenir, l'excitation de Quatre se fit rapidement ressentir, faisant alors ricaner le Leader.
-Mais c'est que ça viendrait en plus a l'exciter...
Il resserra davantage l'empoigne sur la chose de Quatre, jouant sauvagement avec ses parties déjà bien dressées. Il s'amusa ainsi quelques minutes, avant de se redresser, tirant Quatre par le bras pour l'obliger à s'asseoir sur le lit. Là, Éric se leva et fit glisser la serviette le long de son corps. Sans surprise, il arborait fièrement son sexe dur, plantant un regard de braise vers Quatre. Il savait quoi faire, il n'y avait rien à dire de plus. Le jeune homme s'avança presque trop docilement vers le bord du lit et attrapa le sexe de leader pour venir l'enfoncer dans sa bouche, jouant avec ses dents afin de lui procurer une certaine douleur. C'était un jeu de qui ferait le plus souffrir l'autre... Mais les douleurs se transformaient en plaisir totale alors qu'Eric grognait tout en tenant les cheveux de Quatre, poussant sa tête pour qu'il le suce plus avidemment. Dans des mouvements brusques et puissants, Quatre attrapa les fesses d'Éric et le griffa, provoquant un nouveau râle de plaisir et de douleur. Il poussa alors de la jambe Quatre sur le lit, l'obligeant à retirer sa chose de sa bouche.
-T'as cherché à me faire mal, où je rêve ? Grogna Eric dans un rire pervers.
-Parce que si peu te fais mal ? C'est que t'es vraiment un fragile...
Il aperçu les sourcils d'Éric se froncer un instant avant de ricaner, il comprenait parfaitement la situation. Quatre voulait jouer, et il en aurait pour son grade. Éric vint le retourner sauvagement, l'obligeant à relever ses fesses vers lui. Sans retenue, il se plaça derrière, tenant son sexe avide de plaisir dans sa main.
-On va voir qui va être le fragile après ça.
Il s'enfonca rapidement dans l'anus de Quatre sans même travailler le terrain avant. D'un rapide coup de bassin, entra entièrement dans Quatre, tandis que celui ci mordait dans un coussin pour ne pas hurler de douleur. Le leader n'attendit même pas qu'il s'y fasse qu'il commença de rapides vas-et-viens, les uns encore plus fort que les autres. D'abord submergé de douleur, Quatre finit par ressentir une excitation totale en se sentant envahi par le sexe de Quatre, alors qu'il le possédait telle une bête. Il grognait de plus belle, alors qu'il sentait son membre grossir de plus en plus. Éric se coucha alors sur Quatre et pressa son sexe de sa main, l'obligeant à jouir de plaisir. Le leader le suivit de près, le remplissant avidemment de sa semence avant de claquer les fesses de Quatre.
-Faiblard. Ricana Éric en se retirant.
Il l'abandonne ainsi sur le lit, complètement humide dans tous les sens possible. Éric récupéra alors sa serviette et alla en direction de la salle de bain.
-J'espère que tu es fier, je vais devoir me laver encore une fois.