Je me tenais là durantle crépuscule, au bord du gouffre à deux pas de la fin de toutechose. Derrière moi se tenait d'innombrables montagnes tels des picssortis de nul part, leur couleur variait du gris au rouge orangé.Ils semblaient s'élancer jusque dans l'espace. Mais pourtant ilssubissaient les affres du temps, plein de fissures parcouraient cesêtres colossaux. Je paraissais bien minuscule devant ces géants depierre. Alors que, devant moi se tenait l'incommensurable vide. Il mesemblait apercevoir quelques arbres essayant de lutter face àl'emprise du vide sur ce qui semblait être en dessous de moi. Jedevais être en altitude et la lune éclairait légèrement lesarbres en contre bas ce qui me fit douter de leur existence. Dans leciel, je discernais le croissant de lune ainsi que les vestiges d'uneplanète gigantesque qui devait jadis, bien avant sa destructionbriller de mille éclats grâce à la lumière du soleil. Ce fugacecouché de soleil mettait du temps à traverser les pics montagneuxce qui m'offrait un paysage digne d'une peinture pour rendre éternelce décor.
Fermez les yeux
