Décembre. Oui, décembre... Vous savez ! Noël, nouvel-an, les repas de famille interminables... Mais aussi les profs qui vous bombardent de devoirs même s'ils savent que vous n'aurez ni l'envie ni le temps de les faire... Bref vous l'aurez compris, notre histoire va ce déroulée en décembre, à l'approche des vacances de fin d'année. Notre histoire commence dans un petit lycée Alsace. Le cours d'E.P.S. vient de s'achever. Comme d'habitude Antoine profite de cette occasion pour reluquer les garçons de sa classe. Car oui Antoine aime les garçons, même si personne n'est au courant. C'est un peut ce garçon sérieux, premier de la classe. Il est plutôt mignon malgré tout avec ses courts cheveux blonds toujours impeccablement coiffés sur le côté. Ou ses magnifiques yeux bleus. Bon d'accord je l'avoue, son style vestimentaire est assez spécial, il porte quasiment que du gris et presque toujours des vêtements légèrement trop grands pour lui. Antoine ne vit pas mal le fait d'être attirer par le même sexe, disons plutôt qu'il n'a pas envie qu'on vienne l'embêter a cause de son orientation sexuelle... Malheureusement son regard a été trop insistant cette fois et Mathieu l'a remarqué. Il ne tarde pas à lancer une remarque fessant réagir tout les jeunes garçons :
- Alors Antoine, tu kiffes ça les gros muscles hein !
Le jeune homme fit premièrement comme s'il n'avait pas entendu. Malheureusement Mathieu n'est pas du genre a abandonner facilement et se relance rapidement !
-Oh, je te parle pédale !
Antoine, d'un naturel plutôt timide et réserver ignoras une fois de plus son interlocuteur. Il avait finit de se changer et de ranger ses affaires alors il prit son sac et voulut sortir du vestiaire pour échapper a cette situation inconfortable. Encore une fois Mathieu en avait décidé autrement, il se plaçât entre lui et la porte. Malgré quelques regards désapprobateurs personne n'est venu secourir le blond. Mathieu l'attrapât par le col de son caban anthracite, le forçant à relever la tête puis repris :
-Tu vas me répondre merde !
- Laisse-moi Mathieu !
Le fait que le jeune homme discret se décide à répondre en surpris plus d'un. Mais on ne peut pas vraiment dire que ça allait arranger sa situation :
-T'es sérieux, t'a rien trouver de mieux ? Tu vas voir ce que j'en fais des PD moi !
A peine eut-il prononcé ces mots que le pauvre Antoine s'attendait à finir dans une flaque de son sang, sa peau blême couverte de bleus... Mais c'était sans compter sur une intervention des plus surprenantes...
-Nan, sérieusement, tu le touche c'est moi qui vais te toucher !
Cette voix... c'était extrêmement rare de l'entendre, à part pour répondre insolemment a un prof de temps en temps. Mathieu lâchât la veste de son camarade et se tournât vers le propriétaire de la voix :
-On peut savoir pourquoi tu le protège toi ?
-On peut savoir pourquoi tu le fait chier toi ?
-Commence pas à jouer le malin avec moi ! Je suis pas un prof débile, tu me parles pas comme ça à moi !
Mais soudainement soulevé aisément par son col à son tour, Mathieu repris :
-Ok, c'est bon désole...
Le Bad-Boy relâchât sa prise sans manquer de le faire tomber ridiculement par terre. Puis sortit du vestiaire...
Antoine ne tardait pas à lui emboîter le pas. Une fois dehors il vit une silhouette s'éloigner lentement sous la neige. Il se dépêchât de la rejoindre. Des chelsea noires, un chino violet, un pull tricoté noir, un caban noir assez long avec un col en fourrure et une écharpe violette, pas vraiment le style du Bad-Boy habituel... Un pompadour full volume implacablement exécuté du même marron que ses yeux avec un air ténébreux et vraiment mystérieux, ça ça y correspond d'avantage. Et bien Éric, c'était les deux ! Maintenant au niveau de son sauveur, Antoine se lance :
-Je... Euh, Merci, Éric, c'est ça ?
Il se contentât de faire un léger sourire en aspirant ses lèvres et hochât la tête pour répondre oui et de-rien. Le jeune blond se relance :
-Mais pourquoi tu m'as aidé ?
Encore une fois il se contentât de hausser les épaules sans vraiment prendre la peine de regarder son interlocuteur puis continuât à s'éloigné. Antoine le laissât alors tranquille encore surpris de cette aide imprévisible. Surtout qu'elle venait du garçon qu'il reluquait quand Mathieu l'as surprit !
