Le silence résonnait presque dans la salle ; pas même la respiration des personnes présentes à l'intérieur ne se faisait entendre. Pourtant leur coeur battait à une grande vitesse.
L'expression sur leur visage n'était pas habituelle, fallait-il s'en inquiéter ?
Leur regard posé sur cette personne d'un jeune âge qui, malgré qu'elle était sous anesthésie, bougeait de temps à autre et murmurait des paroles, des mots d'une voix basse.
Plongée dans un profond sommeil, pourquoi avoir autant d'inquiétude imprimé sur leur visage ?– Arrêtez tout.
Une femme d'une grande classe qui avait pour manières de coordonner chaque tenue qu'elle portait et d'attacher ses longs cheveux bruns en chignon venait de faire son entrée dans cette salle. Fusillant chaque chercheurs du regard, elle avait ordonné de mettre fin au processus.
Cette femme du nom de Laurence Maxwell semblait parfois froide et sans expression, cependant quand il s'agissait de veiller sur le bien-être des autres, elle le faisait bien comprendre.
Augmentant légèrement le ton de sa voix, elle obligea l'un des chercheurs à arrêter ce processus et à renvoyer le sujet dans sa capsule.
Il était hors de question de perdre encore un sujet, pas maintenant.
Une chercheuse, un peu moins âgée que la directrice et portant des lunettes noires, s'empressa alors d'appuyer sur un bouton rouge afin de stopper l'expérience.
Toujours sous anesthésie, le sujet fut remit par la suite dans sa capsule afin qu'il ne lui arrive rien.– Comment avez-vous osé reprendre le processus, docteur ? J'avais strictement interdit de le reprendre pour ne pas à avoir d'autres pertes.
La salle des conseils. Ce fut de là où venaient les nombreux cris, en particulier ceux de la directrice. Le processus qu'avaient mis en place la femme et les chercheurs avait causé la mort de nombreux sujets et ce fut la raison pour laquelle Laurence Maxwell voulut tout arrêter.
– Il.. Il est possible que nos chercheurs aient trouvé une solution à ce problème, à ce problème de perte. Ces jeunes sont l'avenir, il y a de l'espoir.
– L'espoir est perdu docteur. Tous nos efforts n'ont servi à rien.
– Vous avez tord Madame. Voyez par vous même.À la suite de ses paroles, le docteur fit glisser un dossier plutôt bien rempli sur la table afin de le passer à la directrice. Cette dernière posa les yeux dessus et laissa échapper un soupir.
L'une de ses mains vint attraper le dossier et la directrice reporta son regard sur le docteur.– Bien. Je vais y jeter un oeil mais je ne garantis pas confirmer votre travail, elle se dirigea ensuite vers la porte et l'ouvrit, Docteur, ne faites rien sans mon accord.
La directrice lança un dernier regard au docteur et ses associés, et quitta aussitôt la salle des conseils.