3 heures du matin et mes paupières s'étaient concertées afin de refuser de se fermer.
Alors j'ai pensée à l'amour hypocrite.
Je me suis demandée si on pouvait appeler ça de l'amour car il est difficile de croire que les personnes atteintes connaissent la signification du mot amour .
L'amour hypocrite qui se nourrit exclusivement de « je t'aime » parsemés de baiser sans étincelles et qui au fond se gave de l'amour propre. Il s'incruste dans votre peau, vicieuse comme une maladie. Il se repend comme le cancer, aussi noir que nocif, atteint les adolescents qui veulent à tout pris être "aimer".
Qui ne veulent pas être seul.
Il frappe ceux en manque de confiance quand l'adolescence montre ses griffes lacérant l'estime de soi. L'amour hypocrite s'immisce tel un serpent corrompu dans les couloirs des collèges et font danser les lèvres des élèves dans une tornade dénuée de sincérité et de sentiments. En y repensant il me fait penser à l'amour virtuel, son cousin.Un de ces sortes « d'amour » qui ne brise pas le cœur et ne déchire pas l'âme.
On ma dit que lorsqu'on aime on a mal, on souffre.
Moi je souffre.
Pourquoi ?
Le reste de la nuit, au son des libellules alors que les étoiles posaient leur yeux bienveillants sur les insomniaques je me suis demandée pourquoi
je n'aimais personne.
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Les nuances de l'amour
Short StoryDaïana Les nuances de l'amour Philosophie de mille est une nuits