Pouvoirs Cachés

- Chapitre 3 -

Dans le chapitre précédent :

Le seul endroit que je n'avais pas fouillé était la bibliothèque familiale, je décidai donc de m'y aventurer. Je ne trouvais pas grand chose mais mon attention se dirigea sur un livre nommé Y.K.C'était les initiales de mon père. J'allais commencé à le lire mais c'est au même moment que ma mère décida de faire irruption .

- Que fais-tu Haruna ? Demanda-t-elle perplexe.

- Vous ne voulez rien me dire alors, je fais mes propres recherches...

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- Haruna, ça suffit maintenant ! Je t'ai déjà dit à plusieurs reprises que tu ne pouvais rien savoir et je te surprends en train de fouiner, je comprends que tu veuilles savoir toute la vérité mais ce n'est pas le moment... Dit-elle d'un ton réprobateur.

- Mère, cela fait trop longtemps que vous cachez des choses, la révélation que vous m'avez faite hier a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Si vous ne me dites rien maintenant, je continuerai mes recherches et je finirai bien par y voir plus clair !

Après la phrase que je venais d'affirmer je la vis souffler et devenir embarassée, elle venait de comprendre que je ne lâcherai pas l'affaire, me sortant de mes pensées elle s'exclame : (Et me sortit de mes pense en s'exclamant

- Très bien Haruna, toi qui veux tout savoir, demain soir après l'école je passe te chercher et tu sauras tout, je te préviens il n'y aura plus de retour en arrière alors réfléchis y bien !

- Il n'y a pas à réfléchir, c'est d'accord je suis prête ! Dis-je toute contente.

Mon plan avait fonctionné, je savais que j'allais l'avoir à l'usure ! Maintenant je devais me tenir tranquille comme elle l'avait si bien dit, mère allait tout me raconter demain.

- Bon, maintenant, viens mettre le couvert, nous allons dîner. Dit-elle avant de tourner les talons et de s'en aller.

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Je venais enfin de revenir dans ma chambre, après le dîner qui avait été pour une fois comblé, non pas par le bruit du silence mais par les voix de mère et moi. Il était vrai que depuis la discussion que nous avions eu au sujet de mon père, j'avais pris la décision d'essayer doublier toute ces années où je l'avais méprisé. C'était un changement que je prenais très à coeur et qui m'avait permis de relâcher la pression...

Mes devoirs finis, je préparai mes affaires pour le lendemain et partis me coucher, je mis quelques minutes qui me parurent interminables à m'endormir étant trop impatiente à l'idée de savoir enfin toute la vérité.

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Le lendemain matin, je me réveillai en mettant de la musique pour bien commencer la journée. Je pris tout d'abord une douche bien chaude qui me remit les idées en place et qui me confirma mon choix d'hier. Prendre une douche a toujours été quelque chose que j'adorais faire, cela me permettait de faire un point dans ma vie et de bien réfléchir. Une fois terminée, je me séchai les cheveux et m'appliquai une petite touche de maquillage. Celui-ci mis, je passai aux vêtements , aujourd'hui allait être un jour éprouvant, je le sentais inconsciemment. Je pris donc la décision de mettre un jean à taille haute noire, une chemise blanche à rayures noires que je rentrai dans mon jean et enfin ma paire de bottines. J'attachai mes cheveux en une que de cheval haute bien tirée et me voilà finalement prête.

Je descendis les escaliers à pas de loup pour ne pas réveiller mère qui dormait et me dirigai vers la cuisine pour y prendre un petit-déjeuner. Je pris un plateau sur lequel je déposai, un yaourt, un grand verre de jus d'orange et un bol avec des céréales dedans. Je m'asssis sur le canapé et pris mes cours pour les dernières révisions qui s'imposaient tout en mangeant. Une fois les couverts lavés et rangés je partis en direction du lycée qui n'était qu'à quelques minutes de ma maison, sur le chemin je croisai Ruīzu qui, contrairement à ce que j'avais pu penser, ne m'a pas demandé d'explications quant à mon comportement de la dernière fois. J'ai toujours été très impressionnée par son don pour ne pas être gênante dans certaines cituations et compréhensive dans d'autres.

L'arrivée au lycée m'a paru très spéciale, j'avais l'impression de ne pas y être allée depuis des mois et le retour à la réalité m'a brusquement surprise puisque que quand j'ai cligné des yeux, deux heures de cours s'étaient déjà écoulées. À la pose du midi je rejoignis quelques amies en compagnie de Ruīzu et nous mangâmes toutes ensemble, bien entendu je restais très pudique en ce qui concernait mon week end et les choses que j'avais apprise. De retour en cours j'essayais de m'appliquer à écouter le cours comme je le faisais d'habitude pour ne rien laisser paraître. Il était impératif que je sois le plus naturelle possible pour que l'on ne me pose pas de questions. J'ai toujours eu horreur des questions indiscrètes, ça me mettait mal à l'aise et ça a souvent été l'objet de mes crises d'angoisse.

La sonnerie retentit finalement, c'était l'heure fatidique, le moment où j'allais enfin tout savoir. Sans m'en rendre compte, j'étais sortie alors que le professeur hurlait mon prénom depuis la classe en me disant de revenir. Je m'en fichais, la seule chose qui m'importait à présent était de voir mère et de connaître toute la vérité.

Inconsciemment, je venais de réaliser que mon envie de savoir la vérité occupait constamment mes pensées depuis quelques jours, je pense que le fait qu'on m'a toujours mise à l'écart, caché des choses ou encore menti a accru ma soif de vouloir connaître ces secrets familiaux. Mais aujourd'hui, j'allais enfin tout savoir, l'heure n'était donc plus à la reflection.

À peine le portail du lycée passé, je vis la grosse voiture noire de mère et comme toujours les vitres teintées étaient remontées. J'ouvris la portière passagère et m'asssis, je vis mère habillée d'un long manteau blanc, d'une robe et d'escarpins noirs. C'est alors que je demandai :

- Mère, pourquoi êtes-vous habillée de cette manière ?

- Voyons tu ne comptes quand même pas aller les voir dans cet accoutrement, je t'ai pris quelques affaires que j'ai repassé, tu les mettras quand nous serons arrivés là-bas.

Son ton paraissait glacial, si je n'avais pas remarqué son index qui tapait de manière répétitive sur le volant,  j'aurai pu penser qu'elle était énervée après moi mais non, elle était juste anxieuse. Mais pourquoi ?

- Très bien mais où allons nous et qui allons nous voir ?

- Tu verras quand nous y serons maintenant cesses de poser des questions et laisses moi conduire.

Sans que je m'en aperçoive, elle avait pris la route et je ne savais déjà plus où nous nous trouvions. Elle empruntait des chemins sinueux qui étaient longés par de grands arbres dont la hauteur ne me permettait pas de voir le ciel.
Cela faisait maintenant une trentaine de minutes que nous nous enfoncions dans ces bois et c'est alors que le chemin qui était jusque là vide laissa apparaître une vingtaine de voitures noires, certaines étaient de gros 4x4  et d'autres des limousines. Bien qu'elles paraissaient différentes, elles semblaient toutes plus luxueuses les unes que les autres.

Je me demandais alors, pendant que mère était en train de garer notre voiture à côté des autres, dans quel pétrin je m'étais fourrée ...

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Je sais, encore un chapitre très court, mais je pense que les prochains qui vont arriver seront bien plus longs