Les origines de la carte du Maraudeur

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La salle de cours du Professeur McGonagall était déserte si l’on excluait les quatre élèves assis à un pupitre en train de travailler sous le regard sévère du professeur de métamorphose.

Par la fenêtre les étoiles brillèrent de tous leur éclat sous cette belle nuit d’hivers. Il aurait été bien plus agréable d’être près du feu dans la salle commune plutôt que là, à griffonner des lignes comme un elfe chargé des notes de service du ministère.

On frappe à la porte, les quatre Gryffondor ne lèvent même pas la tête.

-Entrez, lança le professeur de sa voix sèche.

Un élève ouvre la porte et passe la tête par l’entrebâillement. Ses cheveux roux lui tombent sur les épaules cachant en partie sur son visage, comme si il avait voulu passer inaperçu. Aux yeux du professeur dragon, comme on l’appelait dans les couloirs.

-Le professeur Dumbledore souhaiterais s’entretenir avec vous. Parvint-il à Balbutier.

Sans un mot elle quitta la salle laissant derrière elle les quatre élèves à leurs affaires, non sans leur lancer un regard qui en disait long sur les conséquences d’une éventuelle indiscipline en son absence. Cela n’aurait de toute façon servi à rien, car chacun en cette école savait se qu’il en coûtait de se mettre ce professeur à dos.

-J’ai mal à la main, geignit le plus petit des élèves.

-Ce n’est rien compatie l’un deux. Dis-toi que çà valait le coup.

-Non Sirius, ça aurait valut le coup si on avait réussi.

-Lunard n’a pas tord sur ce coup-ci.

Une heure passa et les quatre amis se trouvaient à présent dans les fauteuils moelleux de la tour Gryffondor.

-Je commence à en avoir sérieusement assez. Les compteurs sont à combien ?

-On a deux victoires. Les gâteaux en première année et en seconde année la balle rebondissant sans fin du bureau de Rusard.

-Elle est où d’ailleurs ? Demanda Sirius.

-Elle continue de rebondir dans la salle sur demande. Répondit James avec un clin d’œil.

-Quand aux adultes. Poursuivit Lupin. 180Point.

-Dont plus de la moitié pour Rusard et son chaton. Ajouta Potter.

Il s se regardèrent les uns les autres.

-Soit on arrête nos escapades et nos infractions.

-Non, il faut que l’on trouve le moyen de faire nos tours avec plus de sécurité.

-James à raison. Et comme il est impossible, même absolument impossible de vous faire vous calmez Sirius et toi, on doit trouver arme anti-prof.

Pendant toute la discussion, Peter, assis un peu à l’écart reniflait en se frottant les mains. Ses amis étaient des garçons courageux, pas lui. Il lui arrivait même de ne pas oser aller dans certaine pièce de la maison de son père, un collectionneur d’objet magique ayant tuer des moldus, un sujet qu’y le mettait mal à l’aise et qu’il se gardait bien de partager.

Il eu soudain une idée, lui n’aimait pas les confrontations, il préférait faire les choses en douce en minimisant les risques. En traitre comme dirait certain.

-Et si on créait un plan de l’école où l’on voit où se trouvent les professeurs ? Et Rusard ?

Ses trois camarades tournèrent la tête d’un seul mouvement. Peter n’était pas du genre à donner son avis.

-Queudever, tu es un génie. Lâcha Sirius déclenchant un rougissement de l’intéressé peu habitué au compliment. Un plan du château se serait parfait. Tu penses que se serait faisable ?

-Théoriquement, oui. Mais il nous faudra faire des recherches importantes à la bibliothèque et surtout, j’ai bien peur que l’on ai besoin d’un coup de main. Faudra demander à…

James le fusilla du regard.

-Ah Lili ? Hurla-t-il faisant sursauter un élève de première année assoupi sur son parchemin. Cette rabat joie qui nous à dénoncé ?

-On peut la comprendre, en trois en passé à Poudlard on a fait perdre plus de point à Gryffondor que Dumbledore à du en faire gagné pendant toute sa scolarité. Répondit Rémus.

-Ce n’est pas une raison. Elle fait sa « madame je sais tout » constamment. C’est une  calamité. Je suis sur que le monde des sorciers n’en a jamais connu des comme çà et qu’il n’en connaîtra jamais plus. Il y en a une seule, c’est nous qui l’avons récolté.

Il s’arrêta une seconde, fronça les sourcils puis demanda.

-Et pourquoi aurions-nous besoin de cette… Enquiquineuse ?

Lupin sourit gentiment. Son ami, malgré c’est grand discourt ne restait pas insensible au charme de la jeune sorcière, tous le savait.

-On a besoin de cette… Enquiquineuse, répondit-il en utilisant les mêmes mots que lui, parce que sous tes cheveux décoiffés il y a assez de cervelle pour savoir qu’elle est l’élève la plus douée que nous connaissions en sortilège.

-Il marque un point. constata Sirius.

James se renfrogna.

-On n’en est pas là. Allons à la bibliothèque faire des recherches.

-Pas ce soir, il est 23h30. Et on a suffisamment été puni aujourd’hui.

Le lendemain matin, l’urgence de trouver une solution se fit ressentir d’avantage. Devant le sablier de Gryffondor, les élèves courroucés semblait déjà savoir qui ils devaient blâmer. Le quatuor entra dans la grande salle en rasant les murs.

-On prend notre petit déjeuner et on monte à la bibliothèque. Dit Lupin.

Peter regarda tout autour de lui les yeux noir de ses condisciples de Gryffondor.

-On devrait peut-être même y aller maintenant. Couina-t-il.

-Je ne travail jamais le ventre vide. Lâcha James en dévorant un toast recouvert de confiture et de crème au sucre.

-Tu ne travails jamais tout simplement. Le Taquina Sirius.

Peter se tassa sur sa place espérant sans doute réussir à devenir invisible.

Une heure après ils se retrouvèrent sur l’une des grandes tables de la bibliothèque presque déserte. Il est rare que les élèves s’y rendent en masse si tôt dans l’année scolaire.

-On a réuni les livres pour nous guider. Je m’occupe de ceux sur la cartographie.

-Moi j’essaie de trouver un moyen pour voir les professeurs sur le plan. Dit Sirius.

-Pourquoi se restreindre aux professeurs ? Si on y réfléchit, en affichant également les élèves et les fantômes on serait d’avantage tranquille. Moi je vais voir si je peux approcher la réserve discrètement, je suis persuader que j’y trouverais des ouvrages instructifs.

Peter ne sachant quoi faire, triturait nerveusement le bout de sa robe de sorcier. Selon lui, ils n’arriveraient à rien, c’était peine perdu. Pire encore ils auraient à un moment ou un autre des ennuies…Encore une fois. Bien sur, en attendant il aurait pu travailler un peu, s’avancer dans ses devoirs et faire les 20cm de parchemin demandé par le professeur Slughorn mais l’envie n’y était pas.

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⏰ Dernière mise à jour : Sep 18, 2019 ⏰

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