Journal de bord - Jour 3
Joe va mieux ce matin.
Il se remet lentement de sa morsure et veut continuer l'expédition.
Nous sommes donc partis, tous les trois, à la recherche d'Ump, un village dont personne ne croit en l'existence habitée par des Chimères étranges.
Au loin, nous entendons le bruit des machines ôtant à la terre ses poumons, ces magnifiques arbres pour la plupart derniers spécimens au monde...
Nous nous sommes arrêté vers treize heure, heure locale, pour manger un morceau.
Au menu : sandwich-club au poulet-mayonnaise achetés avant le début du voyage.
Lors de notre pose, nous entendîmes une nouvelle fois la plainte de l'Oiseau Bleu, à des dizaines de kilomètres de là.
Joe nous raconta quelques légendes sur la jungle et l'île, et nous chanta une chanson du coin :
"Oo'y mariniis...
Oo'y kalmeris...
Me te rele,
Me te rele,
Jovoaa..."
Il n'en connaissait pas la traduction, mais la mélodie était magnifique : qui pouvait croire que sous les muscles de notre compagnon se cachait une si belle voix ?
Notre voyage se poursuivit sous la chaleur humide de la jungle.
Alors que nous perdions tout espoir de trouver Ump, un petit cri aiguë nous parvint de derrière un arbre tropical.
Ce qui se dévoila à nous restera à jamais gravé dans ma mémoire : des dizaines de petite créatures étranges se baladaient entre des souches d'arbres qui semblaient être des maisons.
Ne pouvant pas rater un scoop pareil pour mon journal, je pris mon carnet et esquissa une créature :Nous observons le peuple d'Ump plusieurs minutes, et le soleil se couchait déjà.
Nous marchîmes encore un peu avant de s'arrêter près d'un arbre Quermiques, une baie sucrée de la région.
Nous fîmes notre campement et nous endormirent, le cœur léger.
"Vole dans tes rêves, mon fils. Réalise l'irréalisable" disait ma défunte mère.Le 20/07/10
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Sur les traces de l'Oiseau Bleu -
Historical FictionLa longue plainte de l'Oiseau emplie les oreilles des habitants de l'île, La longue plainte de l'Oiseau prévient les habitants d'une récolte difficile. Le large bec de l'Oiseau gobe tout ce qui l'entoure, Le large bec de l'Oiseau finira bien par n...