présentation

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Salam je m'appel Najah, je suis d'origine Marocaine, née en France, et surtout je suis musulmane avant tout.

J'ai à l'heure d'aujourd'hui 26 ans, oui vous allez vous dire c'est vieux pour faire une chronique, c'est des trucs de gamines. Bien en ce moment je suis enceinte, et donc je reste bloqué chez moi la plus part du temps. J'ai découvert le monde des chroniques il y a environ 1 ans, et depuis je ne lâche plus ! J'ai lu énormément de chronique, je suis tombé amoureuse de certaine et parfois je m'énerver à voir des chroniques montés de toute pièce !

Mon histoire ? Elle bien différente de toutes les autres. C'est surtout pour ça que j'ai mis du temps à me lancer. La mode des chroniques c'étais surtout "les thugs loves", moi, j'avais un peu honte de dévoilé toute ma vie, j'avais peur de me faire juger sachant que mon histoire est bien différente ! Puis j'ai lu beaucoup de chronique sur les mariages forcées, je n'est pas vécu ça, mais presque, j'ai ressenti à peu prés la même chose on va dire.

Je n'est pourtant vécu que 26 ans et j'ai déjà vécu une vie bien complète en émotion (je ne sais pas si ça se dit). J'ai vécu des hauts, des bas, des remises en question. Mais, j'ai toujours placé ma confiance en Allah, et al hamdûlillah, j'ai surmonté chaque épreuve. Je ne dirais pas qu'à l'heure d'aujourd'hui je vis dans le "tout est bien qui fini bien" mais j'ai appris de mes erreurs, et j'ai avancé.

Vous ne devez rien comprendre ! C'est normal.

Voilà tout à commencée il y a 8 ans.

J'avais à l'époque 18 ans et je vivais avec mes parents, mes 3 frères et ma soeur dans un HLM en banlieue.

Je l'ai rencontré alors que mon père venait juste de mourir, j'étais totalement perdu et désespéré et je me suis raccroché, à vrai dire à la première personne qui est passé. Je ne vais pas être de mauvaise fois, il m'a beaucoup aidé et grâce à lui j'ai remonté la pente. La mort de mon père, Allah y rahmo, est un sujet délicat pour moi, je ne l'aborderais pas. "Lui" était un thug, vous connaissez tous, un thug, un homme au coeur dur, qui se dit intouchable, al hamdûlillah il ne touchait pas à la bicrave et travaillé . Mais malgré tout, il avait le coeur dur et le caractère qui allait avec. Je suis tomber rapidement sous son charme, et lui en n'a profité. J'étais une fille discrète, j'avais quelque amis, mais jamais je ne faisais remarqué. Lui m'a donné de l'importance, m'a fait croire que j'étais une princesse, qu'avec lui je pouvais tout avoir, et au bout de 6 mois passés à ses côtés, il avait réussi à m'éloigner de tout le monde, je n'avais plus que lui, lui et lui seul, j'étais naïve. Ma mère ne me reconnaissais plus, mes frères me pistent de plus en plus, mais il est toujours resté. Puis vînt le jour, où, après de nombreuses demandent, j'ai craqué, je me suis offerte à lui croyant qu'il ne me restait plus que lui, grave erreur ! Je lui est offert ce que j'avais de plus cher ! Je me suis offerte à lui !

J'ai regretté dans la seconde qui a suivi, j'ai regretté notre histoire depuis son départ. Je suis tombé amoureuse d'un thug, qui vivait dans la cité d'à côté je n'avais plus que lui et j'ai fais la pire connerie. J'ai pleuré la mort de mon père, car depuis sa mort tout à chavirer, mes frères sortent, devenaient violents, et moi je m'offrais à un homme, je m'en voulais, j'ai déshonneur ma parole, j'ai fais honte à ma famille.

Son comportement n'a pourtant pas changé avec moi, j'étais rassuré, car je pensais vraiment qu'il allait me laissé tomber. Pourtant, quelques jours après il a commencé à s'éloigner de moi, de plus en plus, de moins en moins d'appels. Il me parlait comme une merde.

Je suis tombé dans une "dépression" chacun peu juger comme il veut, mais c'est comme ça que j'appelle ça. Quelques semaines après, je suis tombé dans les escaliers et en allant à l'hôpital faire une simple radio, j'ai découvert que j'étais enceinte. Je ne peux vous expliquez ce que j'ai ressenti. Forcement je devais en parler à ma mère, je n'osais pas, j'ai mis du temps à me décider, mais il fallait que j'en parle. J'en est donc parlé, et sa réaction... a était très dur. Ma mère, qui était pourtant si proche, si compréhensible, m'a tabassé ! Ma petite maman, toute faible, toute belle, m'a tabassé, j'étais en sang au sol, quand mon frère et rentré, elle n'a pas tardé à lui dire et vite ma douleur c'est décuplé !

Après mettre fait tapé pendant une semaine sans arrêt, j'avais des bleus partout, je devais avoir un nombre in-comptable d'os cassés ! Mais je ne pouvais pas bougé, je ne pouvais pas mangé, je ne dormais plus, j'étais séquestrer dans ma chambre ! Puis un soir ma mère vînt s'assis au bout de mon lit, elle ne me regardait même pas dans les yeux, elle n'osait pas me toucher ! J'avais tellement honte ! Moi, Najah, petite fille à papa tellement discrète, j'ai fais l'impensable.

-Maman : Il va venir, avec sa mère !

-Moi : Quoi qui va venir?-dis-je.

-Maman : l'homme qui ta fait ça !

Tout de suite, je pleure, je fond en larme, elle me regarde avec dégoût et continu

-Maman : il va venir avec sa mère demandait ta main, et tu pars, je ne veux plus te voir chez moi !

-Moi : NON.. NON ! YEMMA.. TU PEU PAS ME FAIRE ÇA !

-Maman : NE CRIS PAS SUR MOI ! TOI, TU DEVAIS PAS ME FAIRE ÇA (en montrant mon ventre !). Il vient elsebt (samedi en marocain) maa (avec) sa mère. Tu as de la chance qu'il soit marocain sinon la famille n'aurait jamais accepté ! Et nass (les gens) diront de ton fils, bent l'hram. (enfant conçu dans la hram)

-Moi : mais yemma, Aafek (s'il te plaît), pardonne-moi !

Ôh ! Rabi ! Pardonne-moi !

Je mettais mes mains en l'air et je pleurais sans cesse, je devenais folle !

-Maman : tu l'aimais ?

-Moi : qu'Allah m'en sois témoin, je l'aimais maman, je l'aimais.. je l'aime toujours !

-Maman : Safi ! tait-toi !

-Moi : s'il te plaît pardonne-moi, je fais ce que tu veux, je l'épouse, je vais vivre au bled, mais Aafek pardonne moi yemma !

J'explose en sanglot et elle sortit de ma chambre.

Je venais de perdre ma mère, la femme de ma vie.

Le samedi, vînt, et comme prévu, sa mère et lui étaient là.

Je ne l'avais pas vu depuis maintenant 2 mois, j'étais angoissé à l'idée de croiser son regard. Mais je n'avais pas le choix, nous étions assis là, tout les 7, mes frères, moi, ma mère, sa mère et Lui.

-Assad (mon plus grand frère) : on fait le hlel rapidement !

-Maman : oui ! tu es d'accord Badira (la mère de "lui")

-Badira : il se débrouille lui ! je veux pas savoir !

-Assad : bon on fait ça, que quelques personnes, un truc rapide, on a pas d'argent à mettre là dedans..

Il parlait de moi comme une marchandise, sans même que j'ai mon mot à dire.

Je pleurais, je passais mon temps à pleurer, j'ai croisé le regard de "lui" son regard si froid, plein de haine qui voulait dire "c'est de ta faute si je suis là"

Le jour du hlel arrive, et je pleure de plus en plus, je ne fais que pleurais, quand j'étais jeune je rêvais d'un hlel merveilleux, comme toutes les petites filles, d'un grand mariage, avec l'homme qu'on aime d'être uni à tout jamais, dans le hlel, devant les familles, devant Allah. Je voyais mon père et ma mère la fierté dans les yeux. Je rêvais de robes, de gâteaux, de joie, de musique, de danse, de sourire, de bisou sur le front, je rêvais...

Ce rêve c'est transformé en cauchemar, il est vrai que j'étais uni à celui que j'aimais, mais ce n'était pas son cas, et le jour qui devait être le plus beau de ma vie, c'est transformé en enfer.

Je ne reviendrais pas sur les détails, j'ai tellement pleuré, il n'y avait personne juste nous, je sentais les regards dégoûtés et pleins de haine sur moi, je n'avais pas de robe, je suis allez là-bas avec une vieille robe. Et puis nous sommes allés à la mairie, et là le maire m'a vue pleuré et souriant il m'a dit :

-Le maire : l'émotion est à son comble

Si tu savais... Je n'est pas répondu j'ai levé la tête et je l'ai regardé avec un regard de désespoir. Tu ne vois pas ? Tu ne vois pas, ma vieille robe, le peu de gens dans la salle, les regards de haine de ma mère. Tu ne vois pas la tête de mon mari, tu ne vois pas mes joues en larme ?

Le soir même, mes frères avaient descendus mes valises devant le bâtiment et j'ai du me débrouillé pour monter tout toutes seules jusqu'à ma voiture. J'ai rejoins "monsieur" chez lui, le début de mon cauchemar à commencé...

Je vous demande juste de ne pas me juger.

chronique de najah certe le mektoub fait bien les chosesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant