chronique de najah certe le mektoub fait bien les choses

Partie 13

-Lui : Pourquoi tu me poses toujours cette question à la con là ?

-Moi : Bah.. je sais pas.. Je me demande, pourquoi tu fais ça...

-Lui : J'le fais c'est tout cherche pas plus loin !

Il continue de manger, sans répondre à ma question, et moi je le regardais toujours...

-Lui : Oh, arrête de téma comme ça !

-Moi : Pourquoi tu réponds pas à ma question ?

-Lui : PUTAIN TU ME CASSES LES COUILLES NAJ WALLAH !

ENCORE UNE FOIS ET LE CORAN DE LA MECQUE JE TE GIFLE ! VAS-Y GRAILLE LA !

Je le regarde, et je souris, je ne savais même pas pourquoi je souriais, mais je souriais comme une abruti, je le regardais s'énerver et cela me faisais sourie.

-Lui : POURQUOI TU SOURIS TA RACE ? ÇA TE FAIT DAHAK ? « rire »

-Moi : Non... Laisse tomber.

-Lui : Ta raison je sais même pas pourquoi j'fais ça pour ta gueule !

Il se lève et commence à sortir.

Je voulais pas rester seule, car quand Hassen était là, je pensais plus à mes problèmes et franchement il arrivait à me faire rire et sourire je ne sais par qu'elle moyen, mais il y arrivé.

-Moi : NON S'IL TE PLAIT ! HASSEN, S'IL TE PLAIT, WALLAH J'AI BESOIN QUE TU RESTES LA !

Il se retourne, me regarde et dit : « Vas-y tu m'fais pitié là, en plus j'ai faim »

J'ai souris, même si le « tu me fais pitié », c'est ça façon à lui d'être gentil.

On regarder un film d'horreur, je criais toute les 3 secondes, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas ris, et passé du bon temps.

Je criais vraiment pour rien du tout et lui il rigolé :

-Lui : Tafiole !

-Moi : Fais pas zehma « genre », t'as pas peur toi !

-Lui : JE SUIS UN PD MOI ? POUR AVOIR PEUR POUR ÇA ?

-Moi : MDR !

-Lui : RIGOLES PAS !

-Moi : Et merci Hassen !

-Lui : QUOI MERCI ?

-Moi (MDR) : Non mais... merci pour ça là, d'être là, et tout.

-Lui : Ah.. tranquille wech !

Quelques minutes plus tard son téléphone sonna :

-Lui : Ouais ?

..

-Lui : Oh ! Khouyaaa calme wech !

..

-Lui : QUOI ? CE FILS DE PUTE !

..

-Lui : DIS WALLAH ?

..

-Lui : Ouais mais là ? Wech j'suis occupé !

..

-Lui : Vas-y ta gueules ! Wallah c'est pas ça.

..

-Lui : Ouais ouais !

..

-Lui : Vas-y tranquille j'arrive, le coran on règle ça !

Il raccroche, me regarde en se grattant la tête et dit : « Vas-y naj, faut je bouge là, j'ai.. j'ai un truc à faire. »

Ça m'a choqué, comment avec moi il parlait tout gentillement, calmement, et qu'avec son pote il était quasiment sauvage. Je sais pas comment expliquer la différence.

-Moi : Ah.. Bah c'est pas grave.

Il se lève.

-Moi : Ramène des trucs !

-Lui : Non non ! Wallah garde tout. Et vas-y je t'appel hein !

-Moi : Ouais..

Il se rapproche de moi, et je sais pas trop ce qu'il a fait, mais il m'a tapé dans le dos mdr, comme son pote ! Il me tape, il était gêné le pauvre, et puis il me dit : « Et Naj, bon anniversaire hein ! »

-Moi : Eh.. merci Hassen !

Je lui souris, puis il me fait un de ses plus beaux sourires je crois !

Il commence à avancer, et je ne sais pas non plus ce qu'il m'a prit, j'étais déjà pas dans mon état normal, je le retiens par le tee-shirt, comme un gosse ! Et je le prend dans mes bras, enfin, comme si j'étais sa petite soeur, déjà car j'étais minuscule face à lui, je le sers, et lui il est resté froid, il ne savait pas quoi faire, je crois qu'il était vraiment gêné, je l'entend rigolé, puis il met ses bras autour de mes épaules et me sert.

Je reste comme ça quelques minutes, je voulais plus le lâcher ! J'étais vraiment bien. Il continue de me serrer, il me fait un bisou sur les cheveux, se dêtache de moi et dit : « Bon asi Naj, à plus inch'Allah », puis il part.

Je m'assois sur le canapé, heureuse, posé, j'étais vraiment dans un état second, je souriais pour rien, je ne savais pas ce que j'avais, mais je ne sentais que du bonheur, et ça faisais bien longtemps que ça ne mettait pas arrivé. J'étais comme sur un nuage, je ne pensais qu'à Hassen, et j'en avais oublié Ibrahim. Puis mes idées reviennent quand je constate l'heure, Ibrahim arrive dans une heure, et je n'ai pas fais à manger, je n'ai rien fais !

Je commence en vitesse à tout préparer. Je me speed à fond, j'essaie de faire un semblant de ménage, la tête toujours dans les nuages.

Comme par hasard, Ibrahim, cette fois là, rentre à l'heure exacte, il me regarde, j'avais le sourire, il ne me parle pas, et fais sa vie.

Je m'installe devant la télé, toujours le sourire, au lèvre.

Puis je sens qu'on me tire par les cheveux, je tombe par terre, et je vois Ibrahim au dessus de moi, il cri :

-Lui : C'EST QUOI ÇA ?!

Il me montre l'emballage de gâteau, puis des sachets.

Il avait du trouver ça dans la poubelle !

-Moi : HEIN !

Il me met un coup dans la tête, avec l'emballage, mais super fort !

-Lui : C'EST QUOI CETTE MERDE ! T'ES SORTI ! Y'A QUELQU'UN QUI EST VENU ?