Jusqu'à ce que la mort nous réunisse.

Grindeldore, partie 1 - Dumbledore

Gellert...je me souviens du jour de notre rencontre, de notre première discussion.

Je me souviens de ce qui nous a réuni, notre passion commune : la détermination de transformer le monde magique jusqu'à la rendre parfait. Tu étais si beau, si passionné par tes plans que je n'ai pu m'empêcher de sombrer pour l'ange que je voyais en face de moi. Malgré tous mes efforts, je ne peux me contraindre à regretter ces instants. J'étais arrogant, naïf et je t'aimais au delà de ce qui aurait dû être possible.

Jusqu'à cet incident tragique, mon erreur d'un enfant qui croyait être un adulte. Ce fut le premier pas vers notre séparation, car tu n'es pas resté. Tu es parti, tu m'as abandonné, m'as laissé faire mon deuil sans ta présence rassurante à mes côtés. Mais j'aime à croire qu'à l'aube de ma mort je suis suffisamment sage pour reconnaître mes torts.

Et alors que je luttais pour rester dans la lumière, sans m'en rendre compte, je t'ai laissé tombé à mon tour. Peut-être que si j'avais été à tes côtés pour la suite, notre histoire n'aurait pas eu à connaître une fin si abrupte et douloureuse pour nous deux. Peut-être aurais-je pu empêcher les événements qui allaient suivre.

Et j'ai finalement dû me résoudre à te combattre, malgré que chaque fibre de mon être soit révulsée par cette idée.

Je me souviens aussi de ce jour où j'ai dû briser notre pacte de sang, briser la seule preuve de notre amour et ceux sous tes yeux. Ce jour là, j'ai vu ton visage se briser, à l'idée de rester seule. J'entends encore l'écho de ta voix « qui va t'aimer maintenant Dumbledore ». Mais ce n'est pas de moi dont tu parlais, derrière ces mots, c'est toi qui avait peur d'être abandonné. Et je l'ai compris mais je n'ai rien fait. Enchainé comme je l'étais par mon devoir, je t'ai laissé partir.

Et puis, vient le moment de notre combat. Je gagna, tu fus envoyé en prison, emportant mon cœur avec toi. Gellert, ne crois pas que je t'ai oublié, ne crois pas que je t'ai remplacé. Je n'adhère pas à tes idées mais toi... comment aurais-je pu tirer un trait à ton existence, comme aurais-je pu t'oublier.

Aujourd'hui, alors que je sombre doucement vers l'inconscient, je continue de penser à toi, à tout ces moments passés ensemble. J'espère que nous serons enfin réunis à jamais dans la mort. Je sens que ton vas bientôt me rejoindre, et je te promets de t'accueillir à bras ouverts cette fois, je promets de ne plus te quitter.

Je me souviens de toi Gellert parce que je n'ai jamais cessé de t'aimer.