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          [Point de vue Sarata]

J'ai parlé avec Adji du fils de Momar elle m'a répondu qu'on peut tout attendre venant de Ndella cette vache me ronge le cœur heureusement pour moi je l'ai pas encore vu Adji a fait de l'affaire son affaire elle s'est chargée personnellement de faire le test  d'ADN on nous a demandé d'attendre un mois au minimum vous imaginez waouh quel hôpital de merde on sortait justement de l'hôpital quand je vois Mamadou vous vous souvenez de lui le vieux qui avait largé Marie il s'approche de nous

-Mamadou: pardon je me trompe ou c'est santa *

-Moi: comment tu vas Mamadou*

-Mamadou : bien je trouve que c'est une bonne chose d'oublier le passé et venir voir ton père il est vraiment malade*

Je ne savais plus quoi dire

-Moi: ah c'est normal malgré tout c'est mon père*

-Mamadou : du courage au-revoir à vous ce fut un plaisir de te revoir*

Une chose me vient à l'esprit

-Moi: excusez moi j'ai oublié le numéro de la chambre*

-Mamadou : c'est le 207*

Avant de monter dans sa voiture

-Adji : il parle de quoi*

-Moi: j'en ai aucune idée attend moi j'arrive*

Je pars acheter un truc dans la boutique et je rejoins Adji pour qu'on parte ensemble  arrivée devant la chambre Adji a préféré attendre dehors je trouve que c'est une bonne idée j'entre doucement le trouvant sur le lit d'hôpital le visage pâle

-Moi : bonjour comment tu vas*

-lui : en fin tu es de retour où étais tu passée ma fille?
je t'ai tellement cherché mais personne ne m'a répondu*

-Moi : je suis de retour maintenant ta fille a grandi à tel point que tu ne peux pas l'imaginer je vais payer les frais de l'hôpital mais je ne vais pas te le répéter une deuxième fois qui était ta maîtresse *

-Papa : je t'ai dit d'oublier cette histoire le passé ne mène à rien tu vas finir par être rancunier*

-Moi: je le suis déjà Souleymane tu m'aimes vraiment serais tu prêt à empêcher la prison pour moi ta chère fille chérie*

-Papa : bien-sûr ma chérie si c'est pour gagner ton pardon et ta confiance*

-Moi : alors tu vas gentillement me révéler l'identité de ta maîtresse papa*

En sortant le couteau que j'ai acheté à la boutique

-Moi: je suis fatiguée depuis mon enfance on me ment on me trahit  la vérité aujourd'hui où je te tue Souleymane tu es responsable de  tout ce qui nous est arrivé*

-Papa: calme toi s'il te plait pose ce couteau on va parler doucement*

-Moi : doucement non c'est trop tard j'ai attendu trop longtemps ma patience à des limites on m'a assez fait de mal toi d'abord mon mari et vient le tour de ma tante et Marie j'en ai marre tu comprends si jamais tu ne dis pas son nom je vais te tuer tu vas rejoindre ma pauvre mère*

Mes larmes commencent à couler je suis vraiment fatiguée on dirait que suis la seule personne dans ce monde je m'approche de lui déterminer avec le couteau

-Papa : c'est.. c'est ta tante Maria je suis désolé je ne voulais pas elle m'a piégé et j'avais plus le choix il mettait impossible de reculer*

Je suis abasourdie par sa réponse

-papa : elle m'a menti en me disant que Marie est ma fille et si je ne quitte pas ta maman elle va  le lui dire et elle m'a fait croire que j'ai gâché la vie de ta maman et sa vie*

-Moi : tu es le père de Marie*

-papa: bien-sûr que non elle m'a menti*

Le couteau tombe de mes mains je perds l'équilibre de mes pieds je me vois pas  atterrir au sol brusquement la porte s'ouvre sur Adji et Momar
Adji court vers moi

-Adji : qu'est ce qu'il y'a pourquoi tu pleures *

Elle m'aide à me relever

-Momar : tu foutais quoi avec un couteau *

Je reste sur le canapé en pleurant

-Adji : répond ne me dit pas que tu voulais tuer ton père*

-Moi: je voulais le tuer c'est clair laisser moi *

Je sors de l'hôpital en courant ils me suivaient quand un taxi me heurte je tombe sur l'autoroute le sang dégouline de partout mes yeux se ferment  Petit à petit

     [Point de vue Momar]

Je ne saurais vous expliquez ce que j'ai ressenti quand je l'ai soulevé le voyant dans mes bras mourante si seulement j'avais Cru en toi si seulement je pourrais retourner en arrière refaire de toi mon épouse je serai le plus comblé du monde je l'amène au urgence  sous le stresse on m'a demandé de sortir j'étais pas à mesure de l'assister c'est ce que j'ai fait j'ai attendu des heures qui paraît une éternité

-Moi: qu'est ce qui l'a pris mon Dieu*

-Adji : elle ne pouvait plus de vos trahisons*

-Moi: si seulement tu pouvais la fermer*

Elle se lève pour aller à la rencontre de deux personnes je suppose que ce sont les amis de sarata au même moment on nous annonce qu'elle s'est réveillée j'hésite un moment je décide en fin de ne pas la voir je retourne dans mon bureau

sama akkou xolOù les histoires vivent. Découvrez maintenant