Chapitre 21 : Le réveil

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Narrateur : Sophie.

...Je me réveille dans une salle que je n'avais jamais vue. Je suis dans un lit avec des draps rouges et noirs. J'observe un peu plus la salle et remarque que je suis dans une chambre. Il fait hyper chaud en plus. Je suis vêtue de nouveaux habits. Une robe à manches courtes noire avec des motifs rouges. Je me lève. Mais où suis-je ? Je ne connais pas du tout cet endroit. Et je n'arrive pas du tout à supporter cette foutue chaleur. Je me dirige vers la porte et l'ouvre. Je me retrouve donc dans un long couloir sans fin et sombre. J'avance lentement, regardant les décors qui font juste froid dans le dos. Je marche un bon moment jusqu'à ce que j'arrive devant une porte assez grande. J'hésite à entrer. Que faire ? Entrer dans toquer ? Toquer ? Ou alors retourner à la chambre ?

Je réfléchis cinq bonnes minutes puis je toque. Je n'ai aucune envie de revoir la même scène que j'ai vu avec Slender... Bizarrement, au lieu d'avoir une réponse, je remarque que la porte s'ouvre toute seule avec un petit grincement, cette porte a l'air assez vieille pour faire un bruit si effrayant tel un film d'horreur.

Je me retrouve dans une salle assez grande. Au fond de cette salle assez déserte, j'y vois un trône et une personne à la silhouette familière est assise dessus. J'avance lentement. Ces yeux noirs et rouges me fixent. Enfin arrivée devant la personne, je la reconnais enfin. Cette personne... C'était... Zalgo... Mon père... Il me regarde sans rien dire, le sourire aux lèvres. Je romps donc ce silence.

Sophie : Qu'est-ce que je fais ici ? Où suis-je ?!

Zalgo : Oui bonjour, je vais bien et toi ?

Sophie : Réponds-moi !

Zalgo : Tu es chez toi, ma fille, où voudrais-tu être ?

Sophie : Partout sauf ici ! Je t'ai dit que je ne voulais pas te rejoindre !

Zalgo : Je sais, mais tu étais perdue et blessée. Désolé si je voulais sauver mon unique fille. Tu devrais plutôt me remercier.

Sophie : Tu m'as sauvée, mais pas parce que je suis ta fille. Seulement parce que tu veux pas me perdre comme ça je conquerrai le monde !!!

Zalgo : Oui, aussi. Si j'étais toi, je me calmerai au lieu de commencer à gueuler. J'ai mal au crâne déjà à force de t'entendre.

Sophie : Je veux retourner voir les creepy ! Je ne veux pas rester ici une seule seconde de plus !

Zalgo : Hm... Je ne sais pas... Vu ton comportement, je pense que je vais te garder ici. Cela t'apprendra à me manquer de respect.

Sophie : Tu ne me forceras pas à rester avec un monstre comme toi ! Je ne veux pas rester avec un père qui ne mérite même pas de l'être, ni de vivre !

Zalgo : *se lève d'un coup* TAIS TOI !!!

Sophie : ... *recule* Tu es un monstre...

Zalgo : Je suis ce que je suis et j'adore ma façon d'être ! Tu n'as rien à me dire ! C'est moi qui décide, et si je le veux, je te ferais rester ici par la force !!

Sophie : D'accord, très bien... Fermes les yeux et rêve espèce de connard !!

Je pars en courant vers cette porte, me retournant pour voir s'il allait me suivre ou non. Il s'était remis assis sur son trône, un sourire sadique aux lèvres. Puis, il disparait. Je cours le plus vite que possible. La porte se referme toute seule devant moi. J'essaye de l'ouvrai, mais en vain, il m'a piégé. Je regarde autour de moi, le cherchant du regard, mais je ne le vois pas. J'essaye donc de trouver une solution pour m'échapper mais la pièce est isolée, je ne vois aucune issue. Un rire sadique se fait entendre. C'était SON rire sadique. Je l'entendais de plus en plus, comme s'il s'approchait sans que je ne puisse le voir.

Le  Sang D'un Coeur Tranché Par Le PasséOù les histoires vivent. Découvrez maintenant