Sophie

Chapitre 6

                              [...]

Juste au moment de frapper à la porte un beau garçon l'ouvre de l'intérieur

— Tu me trompes avec mon père ! Comment t'as pu ?

                          [...]

— MARC !

Elle se jette sur lui et lui fait un câlin

— Tu lui as dit ?

Elle se détache de lui

— Oui, MARC

— Qu'est-ce qu'elle a dit ?

— Bah ... Comme d'habitude, elle ne veut pas que je travaille avec vous.

Je déteste me sentir ignorer

— Et toi, qu'est-ce que tu veux faire ?

— Je veux travailler avec vous.

— Est-ce qu'on doit chercher une autre personne ?

— Non, j'ai signé et je tiendrai parole. Vous pouvez compter sur moi.

— Ça me rassure ma belle.

Il lui fait un câlin

— Ah ! J'avais oublié. Marc je te présente Sophie, ma cousine.

C'est pas trop tôt

Je fais un petit sourire en tendant la main à Marc

— Enchanté de faire ta connaissance

— Bienvenue à Farmville

— merci

— Tu ne nous invites pas à entrée ?

— KATHERINE, toujours aussi pressée !

— C'est l'essence même de mon charme.

Nous éclatons de rire en entrant dans la maison.

La porte d'entrée ouvre sur un énorme séjour sophistiqué au multiples couleurs qui se marie à merveille.

— Fêtes comme chez vous, je nous apporte de quoi grignoter, dit Marc

Une grande télé est fixée au mur.

Mais mon coup de cœur repose sur leur bibliothèque, plus grande et plus fournir que celle de tante Tara. Tout ces livres me donnent l'eau à bouche.

Sa famille doit sûrement être riche pour avoir toutes ces choses.

Nous nous mettons sur le canapé.

— Il habite seul avec ses parents dans une si grande maison ?

— Bien-sûr que non Soph, ses parents voyage beaucoup, ils viennent rarement ici.

— Donc il vit tout seul ici ?

— Non, je ne vit pas seul. J'espère que vous buvez du jus d'orange.

Quelle malpolie je suis ! Ça ne se fait pas de parler d'une personne dernière son dos et en plus chez lui.

— Qui ne bois pas du jus d'orange ! se monque Katy

— Sophie, ça te va le jus d'orange ?

— Oui, merci.

Il nous donne, à moi et Katy un verre de jus et nous invite à nous servir des cookies qui sont dans le bol qu'il pose sur la table basse.

— Et si on regardait un film ? Propose Katy

— Quel film ?

— Sophie, tu préfères quel film.

— Ce que vous choisirez m'ira.

— Allez Sophie choisie, insiste Katy

— Fêtes le vous.

— Stp Sophie, supplie Marc

— D'accord, pourquoi pas ROUGE RUBY ?

— Félicitations Marc, je dois avouer que t'es fort. Car persuader une aussi grande tête de mule n'est pas chose facile.

— Je ne suis pas une tête mule.

— D'accord, t'es juste une tête de pioche.

— Ça me fait plaisir de vous voir vous battre pour moi, mais le film viens de commencer. Et j'aimerais qu'on le regarde dans le calme et la bonne humeur.

En regardant le film, Marc nous explique que cette maison sert de résidence pour certains travailleurs de l'entreprise de sa mère.

Comme les horaires de travail sont parfois élastique, certains, en particulier les jeunes prennent la décision de vivre dans cette maison.

— Il y a combien de chambres ici ? Demande-je

— Oh là ! Miss détective, tu comptes aménager ici ou quoi.

Punaise ! Ce n'est vraiment pas mon jour...

— T'as raison Katy. Je m'excuse Marc pour mon indiscrétion.

— C'est pas grave.

À la fin du film, nous proposons notre aide pour débarrasser la table mais Marc refuse catégoriquement sous prétexte que nous sommes ses hôtes.

— Saleté corbeau !

— T'as dit ?

— À cause de ton film, j'ai encore plus peur de corbeau.

Sa remarque, c'est la goutte de trop, j'éclate de rire. je m'étais retenu pendant le film, lorsqu'elle se cachait derrière Marc à chaque fois qu'elle voyait un corbeau mais là c'est au-dessus de mes forces.

— C'est pas drôle !

Je ne peux pas m'arrêter de rire et le fait de voir sa tête ne fait qu'augmenter mon hilarité.

— Vous vous amusez bien, les filles. Je peux me joindre à vous ?

Un garçon surgit de nul part viens s'asseoir entre moi et Katy mettant fin à tout sourire.

Mon Dieu ! Il pue la cigarette.