Chapitre 8 : Aizenrys, la cité des airs

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Pdv Andorra

Le Laurus est divisé en 8 pays. Enfin, 7 et une zone dépeuplée. Le pays des elfes au Nord Ouest, près de la mer Chatryde, le pays des trolls au Sud Ouest près de l'Ile de Bin, le pays des aqualantes au Sud dans les marais et les lacs, près de celui des inferns, la vallée des volcans et des plaines ardentes. Puis le pays des nains au Sud Est avec le désert du Cheid près de la baie des Fentyrs, le pays des géants au Nord Est à la Baie des martyrs, au Nord les terres désolées des archanges avec leurs immensités de glace et au centre les terres sacrées, le pays des dieux. Le Laurus connu est entouré de mers et océans difficilement explorables car peu navigables, la seule région inexplorée est la terre des trépassés, une région où la terre est noircie comme brûlée et où rien ne pousse, où il règne une brume sombre transportant une énergie magique ténébreuse. La population totale du Laurus est d'environs 13 billions de personnes toutes espèces confondues, la monnaie actuelle est le Ryle mais chaque pays peut avoir sa propre devise, de même pour la langue même si tout le monde parle "anglais" pour mieux se comprendre. À la tête du Laurus, il y a les dieux, d'une population de 3,6 millions répartis dans des terres anciennement peuplées d'humains qui font la taille de 5 à 10 fois la surface de la terre. Évidemment il y a des endroits inhabités mais quand même sacrés. Et ces 3,6 millions de dieux sont réunis principalement dans trois villes immenses. Milderon, considérée comme la capitale du Laurus tout entier, Gildaor, la ville des dieux guerriers, et enfin Aizenrys, "capitale économique" des terres sacrées. Ce ne sont pas les villes les plus grandes du Laurus ni les plus peuplées, mais en terme de puissance elles sont en haute la liste. Personne ne rivalise avec les dieux peu importe le domaine. C'est une règle universelle. Chacune de ces villes est gouvernée par un des principaux membres des dix suprêmes, autrement appelés la légion dorée. Aizenrys est gouvernée par ma tante Felnora. La ville ressemble à toutes les autres villes, avec une touche divine. Des arbres magnifiques et majestueux s'elevant vers les cieux côtoient les buildings chromés et argentés qui semblent atteindre le soleil. Les couleurs dorées et brillantes apportent une lueur infinie à la ville pavée de blanc et de bleu. Les senteurs enivrantes de toutes ces fleurs sacrées, toute l'excitation amenée par l'energie magique de 900000 dieux rassemblés à un endroit, la douceur de l'air, la caresse du soleil... Et les maisons volantes. Oui, la spécialité d'Aizenrys est qu'une partie de la ville se trouve dans les airs, ce qui est une prouesse magique hors norme. Pour faire léviter non stop un building il faut une énergie conséquente. Mais ici on trouve des maisons. Enfin, des châteaux luxueux, des villas, des tours, des gens même qui volent sans ailes. Et des moyens de transport, des sortes de bulles qui se déplacent à grande vitesse. En plus de ça les innombrables centres commerciaux, les universités comme Ysengrid (la meilleure du Laurus), les centres de recherche. Je n'ai jamais eu l'occasion de visiter Aizenrys de plus près, vu qu'à chacune de mes venues je séjournais au palais de ma tante et tout le monde venait pour me souhaiter bienvenue, alors que Milderon était à seulement 10 ou 20 grand dorils (entre 5000 et 10000 km).
Bon je peux en déduire que ma mémoire n'a pas été endommagée par le processeur de ressurrection. Atteindre Aizenrys aussi vite n'a été dû qu'a Bahasta et le stock de myrrhaux qu'elle a apporté avec elle. La trolle robuste n'a dit aucun mot tout le long de notre voyage (qui a en fait duré difficilement 3 minutes). Sa mine patibulaire la rendait menaçante, et elle ne nous a décoché aucun regard de tout le long. La répugnance des laurusiens pour les humains est dure. Très dure. Quand nous sommes arrivés à Aizenrys, elle a mis un masque sur son visage et elle a soudainement changé d'apparence, devenant une femme normale blonde avec une armure dorée mais haute de 3 mètres. Ça aurait été surprenant si ce n'était pas commun pour les dieux d'être imposant. Elle cachait son apparence pour passer inaperçu dans cette ville divine. Il faut dire que les dieux ont du mépris pour ce qui n'est pas comme eux. Ils avaient leur monde, leur endroit qui était parfait uniquement quand il n'y avait qu'eux. Euthania dit alors :-Attendez-moi, je reviens.
Elle est entrée dans un magasin (seuls les êtres magiques peuvent y entrer car la porte ne s'ouvre pas, il faut passer à travers, c'est un moyen de prévenir les vols car les dieux ne volent pas par principe) et elle en est ressortie avec des petits ronds blancs plats, pas plus gros qu'un pouce, et elle en a collé un sur son cou et il est devenu bleu.
-Faites de même.
Nous avons collé le cercle sur notre cou. C'était froid, un froid métallique. J'en avais déjà entendu parler, c'était un intrègne. Ça nous permet de léviter dans les airs sans efforts.
-Nous devons partir le plus vite possible. Andorra est mortelle, ce qui fait d'elle et Maria deux humaines dans une ville peuplée uniquement ou majoritairement de dieux. Si elles venaient à être découvertes, elles se feraient capturer et vendre comme esclaves ou exécuter. Nous devons faire un lourd stock de myrrhaux et mettre les voiles. Venez.
Et elle s'est soudainement envolée dans les airs suivie par Bahasta. Le système des intrègne fonctionnait par impulsion mentale. Si on voulait monter, il suffisait de penser qu'on monte. "Vole" me suis-je dit, et je me suis mise à flotter doucement à quelques centimètres du sol. Ça m'a fait un bien fou, contre toute attente. Je me sentais à l'aise, comme apaisée. "Plus haut" et je me suis mise à monter, monter, monter. 10 mètres, 30 mètres, 50 mètres. J'étais comme enivrée par la sensation de m'envoler. Une sorte de liberté qui s'emparait de moi. Loin de tout. Loin de toute l'impuissance qui me retenait à terre. Je ne sais pas combien de temps je suis restée comme ça dans les airs. Tout ce que je sais c'est qu'à un moment, l'intrègne s'est détaché. D'un seul coup. Et la chute fut aussi intense que la montée. Je tombais au ralenti, comprenant à peine ce qu'il se passait. Et voilà. Ça n'aurait rien fait si j'étais immortelle. Mais maintenant je ne pouvais pas me permettre de tomber de 50 mètres. Est ce que j'allais mourir là ? Sans avoir rien pu faire pour Blake ? Vais je voir ma vie défiler devant mes yeux ? J'ai senti mon coeur se serrer au fur et à mesure de ma chute. Un seul. Mon seul moment de répit. Hors de toute cette réalité qui me torture. Peut être la mort me serait elle plus douce ?
...Comme si j'allais penser ça. J'ai regardé aux alentours, quelque chose pour m'agripper ou ralentir ma chute. Mon corps encore affaibli n'allait sûrement pas avoir assez de force pour arrêter ma chute. Et un arrêt brutal me tuerait sur le coup. Un poteau. J'ai vite remonté les manches de mon pull, j'ai attrapé un poteau métallique et j'ai serré de toutes mes forces pour me ralentir au maximum. Je serrais si fort que je me suis écorché. Je me suis mise à tourner, à suivre une trajectoire étrange. Mais c'était impossible que ma chute ne me soit pas mortelle. C'est alors que Bahasta à sauté et m'a attrapée, et je me suis brutalement retrouvée au sol sur ses épaules. Son armure était froide, mais j'étais soulagée. Aucune torture ne m'empêchera d'accomplir ma mission. Les badauds ont commencé à s'attrouper autour de nous, et du sang a coulé de ma main écorchée. Une vieille dame l'a vu, et elle a fait le lien. Les dieux ne saignent pas. Les mortels saignent. Je n'ai pas l'air d'une elfe, ni d'une naine, ni d'une trolle, ni d'une géante, ni d'une aqualante, d'une inferne et encore moins d'une archange. Je ressemblais à ce que j'étais pour eux. Une humaine. Elle a alors hurlé comme une forcenée et tous les regards se sont attirés sur ma plaie. J'avais honte et j'essayais de la cacher mais le mal était fait. J'étais découverte. La foule commença à gronder. Une quantité importante d'énergie magique se réunit autour de nous, sûrement due à leur colère collective. Je me sentais comme une proie face à un mur de prédateurs. Ils allaient me sauter dessus. Soudain un mur de flammes de dressa entre eux et nous, les autres tombèrent alors miraculeusement du ciel et profitant de la stupeur générale, Euthania leva un myrrhal en l'air et cria "Forêt de Geivan !" et l'éclair bleu jaillit du ciel pour m'amener hors de ce calvaire. Mais à présent j'étais découverte, les dieux ne laissent échapper aucun humain.

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Bon on est jeudi donc un nouveau chapitre hihihi :-P
Enfaite je voulais dire que le rythme va changer, ça sera un jeudi et un vendredi
Voilà donc j'espère que ça vous dérangera pas...
Donc euh passez une bonne soirée ;-)

Les Immortels : Les larmes de l'Archange, Tome 2 [ TERMINÉ ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant