CHAPITRE 1

29 5 19
                                    

     Assise sur la banquette arrière de la vieille Jeep de Maël, mon ami depuis ma tendre enfance, je regarde le paysage défiler en vitesse sous mes yeux. Les vitres baissées, le vent fait de mes cheveux un champ de bataille. J’adore cette sensation, d’ailleurs, j’ai toujours aimé voyager, sortir de ma zone habituelle. Ça me donne l’impression de revivre.

Au départ, je n’étais pas vraiment partante pour cette idée de partir en weekend à Malibu, car je sais que ce ne sera pas le genre de weekend ou l’on se ferait juste un parfait bronzage à la plage, mais un weekend terriblement fou. Mais après l’insistance de Maël et les tonnes de raisons qu’il m’a exposées, me paraissant plutôt convaincantes, j’ai fini par accepter.  Enfin si on exclut le fait qu’il ait débarqué chez moi ce matin et m’a en quelque sorte obliger de faire mon sac parce qu’on allait partir dans deux heures. Et cela, sans même prendre la peine de me demander si j’ai fini par être d’accord ou non à cette idée qu’il m’en a parlé qu’hier.

Trop coincée selon mon meilleur ami, je devrais me laisser aller un peu, profiter des soirées dont les vraies bombes m’étaient déjà passées. J’ai fini par accepter de faire mon petit sac à dos, et puis un weekend de détente, ça n’a rien de mal, non ?

Maël et moi avons toujours été proche depuis tout petit. Nous étions des voisins, et lorsque ses parents ont divorcé, il est parti vivre avec sa mère à quinze minutes de trajet de chez moi. Ce qui fait qu’on a toujours pu garder le contact. C’est le genre de mec qui enchaine les conquêtes. D’ailleurs, la jeune fille assise sur le siège passager en est une, je suppose. Il ne m’en a pas encore beaucoup parlé sur elle.

-Alors Lily, ne me dis pas que t’as changé d’avis et que tu ne veux plus y aller avec nous, si tu veux on peut toujours te laisser ici et tu pourras rentrer à pieds, me taquine-t-il.

Il me fait sortir de mes pensées. Voilà le Maël que je connais depuis, ce genre de personne dont vous mourez d’envier de lui donner une grosse tape en pleine figure.

-C’est ça ouais, dis-je en roulant les yeux, faisant mine d’être agacée, ce qui lui fait marrer de plus belle.

Il se reconcentre sur la route, toujours le sourire aux lèvres. Depuis ce matin, son visage s’illumine tel celui d’un gamin qui allait recevoir son cadeau de Noel. D’après ce que je vois, il semble avoir hâte de passer ce weekend de camping à Malibu Beach ce petit.
Les cheveux d’un châtain foncé rassemblés sur le côté, simplement vêtu d’un jean délavé et d’un tee-shirt noir, il me parrait être l’illustration en image du mot ‘sexy’. 

Le GPS indique qu’on sera à destination dans 10 minutes. Etrangement, je me sens toute excitée d’y être.

Lorsque nous commençons l’installation des tentes, dont une pour moi et une autre pour Maël et sa copine, de voies masculines se font entendre. Instinctivement, je porte mon regard là où proviennent celles-ci. Une bande de gars s’approche de l’emplacement des tentes du camping. En tout, ils devraient être six ou sept, je ne sais pas trop. La majorité des filles sur les lieux les matent et il y en a même qui leur font de beaux yeux.

Un d’entre eux attire particulièrement mon regard. Son allure ne pourrait passer inaperçue. Ses cheveux bruns coiffés intentionnellement en bataille, qui en passant lui vont à ravir, mettent en valeur les traits de son visage. Celui-ci est à la fois d’une jeunesse pure et d’une gravité masculine frappante. Il porte un chandail blanc à manches courtes, faisant parfaitement ressortir les traits de ses abdos, et d’un short également blanc. Visiblement, le blanc lui va gravement bien.  Et pour apporter la dernière touche à tout ça, ses pieds nus s’avançant un à un d’une manière divinement virile sur la sable, rien de plus attrayant.

Je le reluque tellement à fond que je ne me suis pas rendue compte qu’il a les yeux rivés dans ma direction. Ses yeux sont cachés derrières des paires de lunettes de soleil, mais n’empêche je sens qu’ils sont posés sur moi. Assez troublée, je détourne immédiatement mon attention sur ce que je suis censée faire, c’est-à-dire l’installation de la tente, et essaye de me concentrer dessus, en vain. 

Bonsoir !
Qu'en pensez-vous de ce premier chapitre ?

J'attends vos avis

Burning Desire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant