Un être insignifiant comme un autre GxG

Histoire d'oublier

Emma Lamoureux                                                                                                                               11 octobre 2018

Texte libre, français secondaire 5

L'amour est une douce toxine dont l'humain ne peut plus se passer. Les adultes nous la vendent remplit d'idéalisations, de mensonges et de rêves inaccomplis. Les joies de l'amour me semblaient universelle, seulement il semble que certaines exceptions se cachent dans l'ombre de nos amours achever. J'ai réalisé l'ampleur de ce poison du haut de mes 15 ans, lorsque j'étais totalement envoûtée par la simple présence de celle qui me semblait être une ange glaciale. Tout m'a frapper lorsqu'elle a volée mon innocence et qu'elle l'a brûlée devant mes yeux. Ce soir là, ce feu ardent c'est tristement transformée en son antonyme, la fraîcheur c'est emparée de mon cœur sans que je ne puisse contester. L'empêchant de remarcher  comme il se doit.

Je me suis alors mise a questionnée chacune de mes actions en essayant de trouver ce qui n'allait pas avec moi; était-ce tout simplement l'intégralité de ma personne ? Si tel est le cas, j'aimerai m'excuser a mes parents d'être une imposteur dans leur vie. Mes pensées semblaient s'agiter comme des vagues qui partent et reviennent frappant chaque fois plus fort contre ma tête faisant ainsi résonner un écho de doute. Je décida de me soumettre à ce doute et de brûler tout ce qu'il restait de moi sous cette pluie purifiant mon âme. Indécise, je me remise à penser à ce qui m'avait défoncée jusqu'à ce qu'il ne reste que fragments d'âmes de moi-même.

Un jour, l'ennemie a osée me dire que les femmes ayant été intérieurement détruite fleurissaient en guerrière, mais mon estomac vide aussi déboussolée que la montre du chapelier fou et mes pensées qui manipulent mon cerveau de sorte a transformer toutes mes peurs en insomnie me faisant ainsi nager dans un flots de pensées infinis me racontant mille et une histoires dont celle m'ayant transpercée constamment de sentiments différents durant les treize derniers mois me prouvent un contraire cru.

- Incomplet comme mon cœur a ce jour.

La personne me remettant ce texte avec un visage exprimant de la déception n'était nul autre que la psychologue de l'école, me déclarant pour la millième fois depuis que j'avais rejoins cette école ; qu'il faut vivre dans le présent en oubliant le passé. Une phrase qui ce voulait encourageante, mais qui ne manquait jamais de me faire broyer du noir. Si tout serait si simple, je ne serai pas dans cet état après tout ce temps. Elle m'a dit comme excuse une fois qu'elle n'avait pas l'habitude de s'occuper de cas aussi délicat que le mieux avec des jeunes gens de mon age, mais qu'elle peut essayée de me faire sourire.

Cherchant a me calmer, je me grattas le front à la base de mes cheveux pour tout simplement lui promettre de faire de mon possible avant de ramasser la feuille et de sortir de son bureau sans prendre la peine de lui dire au revoir. D'humeur sombre, je décida de ne pas retourner en classe et de vagabonder dans les couloirs pour ne pas changer de mes habitudes. Cette école n'avait plus de secret à mes yeux, tout les recoins m'était connus et j'avais tant hâte de la quitter, comme-ci partir serait la clé vers une liberté depuis si longtemps oublier. S'il faut vivre dans ce cas autant vivre jusqu'à en mourir.

Me promenant la nuit sous la pluie qui englobe les lumières, vivant une aventure éphémère comme toutes celles d'avant ayant pour seule compagnie ma musique ainsi qu'en arrière plan mes pensées qui pour une fois depuis le début de cette histoire sont positives.  Je pense à mes rêves et à mon futur incertain en gardant espoir qu'un  jour j'arriverai a vivre cette autre vie. Cette vie dans laquelle mon existence semble prendre du sens ainsi que dans laquelle j'ai encore mon innocence face a cette réalité. Dans cette autre dimension qui me sert d'utopie, rien ne peut achever mon cœur du jour au lendemain comme il est menacé actuellement.

En arrivant chez moi, je vais probablement encore m'enfermer dans ma chambre pour y écrire un de mes millions de textes non publiés, encore moins terminés ou retravaillés. Procrastinant ainsi sur la vie réelle qui se trouve hors de cet endroit qui m'appartient. Continuant de rêver qu'un jour peut-être j'arriverai a devenir un de ses poètes dont l'on connait le nom sans pour autant prendre la peine de lire leurs œuvres. Bien que je ne sois qu'une jeune fille perdu dans une banlieue des plus banale, je continue d'espérer qu'un jour quelqu'un reconnaîtra mon existence, qu'après ma mort quelqu'un s'ennuiera de ma présence et criera mon nom sur tout les toits. Espérant un jour que quelque chose vienne me déranger de ma vie monocorde, serais-je un jour capable d'aimer à nouveau ? La réponse aussi déconcertante qu'elle le soit est tout simplement oui et voici cette histoire qui nous rongera jusqu'à la fin ou l'on reniera autant notre amour que notre insignifiance face à ce monde.

' Hello, j'ai clairement besoin de retravailler cette partie de l'histoire, principalement de corriger et d'enlever les bouts qui ne sont pas nécessaire a l'histoire, mais je me suis laisser emporter et pour le moment j'ai envie de tout laisser comme c'est actuellement. // Nael un être incité a écrire pour oublier cette réalité crue qui nous regarde sans cesse.