Obscure désir (en correction)

Prologue*

-Connard ! Hurlais-je dans ma chambre au téléphone.

Voilà comment je me retrouvais à me faire larguer comme une vulgaire chaussette après plus de deux ans de relation. Et tout ça pourquoi ? Car monsieur estimait que je n'étais pas assez douée au lit pour lui. Il se foutait pas un peu de ma gueule là avec son excuse de merde.

-Rose surveille tes paroles. Gronda-t-il.

-Que je surveille mes paroles. Répétais-je. Tu ne te ficherais pas un peu de moi là, Stephen ?! Tu viens de m'expliquer avec des mots que je ne répéterais pas que je suis en gros à chier au lit et après tu me demandes de me calmer, va chercher l'erreur espèce de connard !Tu n'es qu'un fils de pute ! Hurlais-je une nouvelle fois alors que je n'en serai pas capable si il était en face de moi.

J'allais l'insulter de nouveau quand j'entendis le bip me signalent que la conversation venait d'être couper. J'hurla un bon coup en regardant mon téléphone que je finis par jeter sur mon lit. Je plaqua mes mains sur mon visage avant d'inspirer à fond. Puis je remonta mes mains dans mes cheveux pour les tirer en arrière.

Je finis par entendre ma porte de chambre s'ouvrit sans que je n'ai invité personne à entrer. Je siffla tel un serpent avant de tourner ma tête vers la personne. Ma meilleure amie me regarda l'air de me demander ce que j'essaie de lui faire là. Elle ne comprenait peut-être pas que je ne voulais voir personne actuellement.

-Pas de ça avec moi Rose. Tu le sais bien ça ne me fais rien. Je suis immunisé depuis le temps.

-Sort de ma chambre Jess.

-Tu as cru quoi là ? Que Dieu allait me faire sortir de la pièce, tout simplement parce que madame l'ordonne. Rêve pas trop ma chérie, je ne suis pas ta meilleure amie pour rien. Me répondit-elle avant de rire ce qui m'énerva encore plus et elle le savait très bien.

-Non mais je vais me faire un plaisir de te faire sortir. Répondis-je en lui souriant de toute mes dents.

-Ne t'inquiète pas je n'allais pas traîner de tout façon. J'étais juste passer te proposer d'aller boire un verre pour te changer les idées et qui sait peut-être trouver de la chaire fraîche si ça te dit ? Dit-elle avec un sourire provocateur.

-Jess on vient juste de me dire que j'étais nul au pieu donc je n'ai aucune envie que quelqu'un d'autre me dise la même chose.

-Mais c'est juste une excuse de merde. Et tu le sais bien Stephen n'était pas fait pour toi. Pas faute de te l'avoir déjà dit. Il veut juste que tu rampes jusqu'à lui mais tu mérites beaucoup mieux crois moi, ma chérie.

Je grogna avant de soupirer et de regarder Jess.

-Très bien tu as gagné. Je vais sortir avec toi mais c'est vraiment parce que sinon je sais que tu vas me faire chier encore longtemps. Lui répondis-je ce qui la fit rire plus qu'autre chose.

C'est comme ça que quelques heures plus tard, je me retrouvais avec Jessica, ma meilleure amie depuis bientôt 20 ans, bon on va dire depuis que je suis née quoi, dans un bar qu'on connaissait de nom mais qu'on n'avait pas encore essayer. Jess était une belle rousse aux yeux marron avec quelques tâches de rousseurs, une silhouette élancé, une poitrine généreuse et un cul que plus d'un mec voudrait pouvoir toucher, ça je vous le jure. Moi, on pouvait dire que j'étais plus que normal même si Jessica n'était pas de cet avis. Elle disait toujours adorer ma silhouette qu'elle décrivait comme svelte ce qui avait toujours le dont de me faire soupirer.

-Bon et si ma belle petite blondinette avec ses yeux de biche revenait avec moi. Me demanda Jess pour me sortir de mes pensées.

-Je ne suis pas belle. Grognais-je ce qui la fit pouffer avant qu'elle n'avance son visage vers moi pour me parler discrètement.

-Étrangement, je suis quasiment sûr que très peu des hommes qui sont dans ce bar ce soir pense ça de toi.

-Quel connerie est-ce que tu es encore entrain de me sortir ?

-Regard donc autour de toi, Rose. Tous les regards sont portés sur toi. Je pense même que si tu essayais d'en chopper un tu l'aurais quasiment directement.

Je fis un tour rapide du bar avec les yeux. Effectivement la plus part des hommes regardaient dans notre direction. Et il faut dire ce qui est il y en avait certain qui n'était pas dégueu.

-Lequel ? Demandais-je à Jessica.

Je vis alors rapidement un sourire malicieux se dessiner sur ses lèvres. Elle regarda un peu autour de nous avant de me désigné un homme dans la trentaine accouder au bar qui nous observait attentivement. J'observai l'homme en me mordant légèrement la lèvre inférieure tout en prenant le temps de le décortiquer. Il avait une carrure impressionnante et il n'avait pas louper une miette de ce que je venais de faire. Il me sourit. Je lui rendis son sourire avant de détourner mon regard. Je regardais Jess qui était sur son téléphone. Je tourna la tête de nouveau vers l'homme qui me sourit de nouveau avant d'avancer vers nous.

-Bonsoir. Dit-il une fois à ma hauteur d'une voix grave. Je peux t'offrir un verre peut-être ?

Je regarda Jess et lui souris.

-Avec plaisir. Répondis-je avant de descendre de ma chaise et d'accompagné l'homme au bar.

J'avais dis au revoir à Jessica qui ne m'avait pas retenu plus longtemps. Je pris un verre avec l'homme qui me proposa de me ramener chez moi ce que j'avais accepter.

-Tu habites vers ou ? Me demanda-t-il quand on fut sortie en même temps qu'il déposait sa veste sur mes épaules.

-Suis-moi. Répondis-je en lui prenant la main. Si tu veux on pourra partager un verre chez moi.

L'homme passa son bras sur mes épaules tout en me souriant.

-Avec plaisir, beauté. Je m'appel Roy. Dit-il avec un sourire à tomber par terre.

-Rose. Lui répondis-je en lui rendant son sourire aussi bien que possible.

Je n'arrivais plus à m'arrêter de sourire. Je sentais que finalement la soirée allait peut-être bien finir. Je sentais ma conscience qui était en train de danser dans mon cerveau en se disant qu'elle avait le droit à de la chaire fraîche.

Le lendemain matin j'ouvris les yeux avec difficulté à cause de la lumière dans la pièce. J'ouvris un œil et vis Roy qui était à côté de moi. Je ne pus m'empêcher de sourire en me rappelant de la nuit que nous venions de passer. Finalement peut-être que le système d'un coup d'un soir allait me faire du bien pour effacer Stephen.