Pierre-Edouard, dit Pierrot, le bûcheron, arrive avec une remorque remplie de six stères, coupés à 30 cm, pour alimenter le Godin. Il le déverse dans la cour, devant le chalet.
Oh la, la ! Il va falloir le ranger à l’abri, avant la pluie ! Nous sommes deux, avec une brouette. Dix minutes plus tard, nous sommes huit et quatre brouettes !!!
C’est cela le combite, que j’avais vu pra-tiquer en Haïti, cinquante ans plus tôt... l’entraide entre voisins.
Une heure après, tout était rangé et prêt pour l’hiver Les voisins : un couple de Vaudois retraités, un autre américano-suisse, deux soeurs genevoises de presque 80 ans.
Ce qui nous a pris le plus de temps en-suite, ce fut la verrée.
Un bon voisinage, qui me rappelle constamment ces paroles du Réformateur Martin Luther : «Autrefois, on cherchait un Dieu bon, alors qu’aujourd’hui, on cherche de bons voisins».
Et nous les avons trouvés. Il y a les chiens à garder pendant les absences, même un oiseau, les chats à nourrir, les ânesses à nourrir et rentrer, les transport en auto, fournir du fumier, faire des petites réparations, prêter des outils, garder des enfants, repas en commun, etc., etc.