« Tu ne connais pas la moindre chose de ce que tu pourrais faire, le livre te dira tout, fais moi confiance. »
Je me réveillai en sursaut.
-Hein ? Me demandai-je n’ayant pas remarqué que j’avais parlé à haute voix.
-J’ai dis qu’il fallait te réveiller. Ma mère se trouvait à côté de mon lit. Je me frottai les yeux pour mieux l’apercevoir. Je t’attends en bas. Finit-elle.
Je lui fis un signe de tête avant de poser les deux pieds à terre. Je pris des affaires propres, un short et un débardeur et filai à la douche.
Ma mère était en bas, en préparant les petits déjeuners de tout le monde, ça me surprit de voir qu’elle faisait quelque chose pour la maison, d’habitude c’était toujours Sonia.
-Sonia est partie de bonne heure ce matin, j’aurais deux mots à lui dire. Dit-elle vraisemblablement énervée.
Je m’installai sur la table de la cuisine. Ma mère m’apporta mon petit déjeuner, banal, un bol de lait, des croissants et un verre de jus d’orange mais elle avait jugé nécessaire d’apporter sa petite touche en y glissant une feuille avec différentes tâches pour la journée. Super. Je m’en réjouissais d’avance.
Ma sœur vint me rejoindre à table, elle avait eu droit au même sort que moi.
Je finissais mon verre de jus d’orange et sortis de table en emportant mes merveilleuses tâches avec moi, je devais commencer par aller au supermarché, pourvus que personne ne me voie, en plus, les seules fois où j’allais acheter des trucs c’était pour mon propre intérêt.
J’entrai à l’intérieur du magasin à bout de souffle, je n’avais pas vraiment l’habitude de marcher si longtemps et je n’avais pas eu le droit non plus de prendre la limousine. Décidément les vacances commençaient bien. Je devais prendre tout un tas de choses pour le voyage, comme de la crème solaire, des gâteaux etc. Après avoir finie mes courses je me dirigeai vers les caisses. Je posai mes articles sur le tapis en attendant mon tour.
-Bonjour ! Lançai-je en m’adressant à la caissière. Elle me rendit mon bonjour et m’annonça le prix que je devais payer. Je lui donnai ma carte bleue et entrai le code. Je repris le sac dans le quel mes achats étaient posés et je partis.
Sur la route du retour, j’aperçus mon père dans l’agence immobilière de la ville, que pouvait-il bien faire là bas ? Plusieurs questions se posèrent dans ma tête puis au bout de 10 minutes j’avais déjà oublié.
Je posai les courses sur la table de la cuisine. Il n’y avait personne quand j’étais arrivée, c’était bizarre. Je décidai d’aller voir.
-Maman ? Pas de réponses, je pensai donc qu’il n’y avait personne, j’avais la voie libre !
J’allais donc vers la porte de la bibliothèque. Je poussai la poignée vers le bas, sans succès. Mais bien sûr ! Comment ai-je pu être aussi naïve de croire qu’il allait laisser le champ libre. La clé devait surement se trouver dans la maison, du moins son double, s’il y en avait un.
J’avais premièrement pensé à la chambre de mes parents. Je n’y avais rien trouvé, puis en fouillant dans tous les recoins je songeais aussi au bureau de mon père. J’y entrai, c’était un endroit assez contemporain, il y avait un bureau en bois au milieu de la pièce, ainsi que des étagères qui recouvraient une grande partie des murs verts en papier peint.
J’ouvris un des tiroirs du meuble, toujours rien. J’ouvris celui juste en dessous, j’enlevai les feuilles qui cachaient le fond. Il y avait une clé, je ne savais pas si c’était la bonne mais je tentais quand même ma chance en la prenant et en la déposant dans ma poche de pantalon.
Je remis tout en ordre avant de me ruer sur la porte de tous les secrets. J’enfonçai la clé dans la serrure et la tournait, puis j’actionnais la poignée. La porte s’ouvrit, j’entrai sans la refermer.
Je marchai tout en essayant de me rappeler l’endroit de la cachette. C’était vraiment grand, pas à sans perdre mais quand même. J’avais trouvé la place, il ne me restait plus qu’à trouver le livre, mais bon ça c’était facile, je n’aurais cas les faire un par un. C’est ce que je fis, je tirai le premier, le second, le troisième et ainsi de suite jusqu’à l’ouverture de la cachette. Dedans se trouvait un livre, je le pris dans mes mains. Il était plein de poussières. Je soufflai un bon coup sur la première de couverture pour en enlever le maximum. Il était rouge foncé, avec des bordures dorées. Je ne regardai pas plus loin et sortis directement de la salle en la fermant à clé.
Il aurait été plus judicieux et plus prudent de remettre la clef là où je l’avais trouvé, mais je la remis tout de même dans la poche de mon short.
Je montai dans ma chambre et me couchai sur mon lit pour commencer ma lecture. Je l’ouvris et découvris le sommaire. Je tournai les pages, elles étaient fines et vieillis par le temps. La première partie me faisait penser à une prophétie.
« Les quatre jeunes sorciers/sorcières seront condamné à se rencontrer après l’acquisition de leurs pouvoirs le jour de leurs anniversaires. L’air, la terre, le feu et l’eau. Ils devront apprendre à les contrôler, ainsi les ancêtres céderont place à leurs héritiers pour se préparer à la catastrophe final que tous attendent depuis des siècles. De ce fait ils seront les héros ou les responsables d’un deuxième enfer. »
