Partie 36

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Salam aleykoum 🙏🏻

Narratrice externe :

Moussa a tant essayé de parler avec sa femme mais cette dernière lui raclait, l'esquivait . Soukeina n'est pas rancunière et n'est pas du genre à se révolter hâtivement mais quand elle est en rogne elle ne se digère pas rapidement .

Après avoir marre du comportement de sa femme, moussa a abdiqué. Il a décidé de faire comme elle , ils se parlent que quand ils sont avec les enfants. Dans leur chambre ils se comportent comme deux inconnus et cela commence à duré . Ce qui commence vraiment à déranger soukeina et pourtant c'est elle qui a tout entamé.

Déboussolé , elle a appelé la seule personne qui pourra l'aider et lui dire ce qu'elle doit faire . Après avoir déposé les enfants chez leur grand-parents elle a appelé yacine pour qu'elle la rejoigne au parc public de BMD .

Elle s'installa sur l'un des bandiakhlè ( banc public) en attendant l'arrivée de yacine elle a prit son téléphone et se connecter.

Trente minutes après yacine l'a rejoint

— pourquoi tu m'as demandé de venir ici * dit elle avant de s'asseoir à côté de sa copine cette dernière à ranger son téléphone dans son sac avant de se mettre face à yacine

— apprends à saluer d'abord avant d'attaquer les gens comme ça * répondit elle en regroupant tous ces mèches avant de l'attacher derrière

— doul legui wokh ma lomay doyé ( dégages ! Maintenant dis moi pourquoi tu m'as demandé de venir) ?

— boy ! Temps yi mane Ak Moussa gnigui si iran Irak bou mag .( on se calcule plus ) mêmes les bonjours et les bonsoirs il l'a coupé et tout ceci est de ma faute ma nekone di diay nekh , ndaké monsieur loko diaye dakoy dieundeu. ( je faisais la meuf qui boudait et maintenant tout m'est revenu dessus)

— d'accord je vois maintenant que veux tu que je fasse ? Que puis-je t'aider ? Parce que soukey j'en ai marre, je t'ai supplié, ton mari t'a supplié aussi mais rien tu ne voulais pas le pardonner alors ne nous casse pas la tête maintenant thip mane amna lèneine louma tall .

— ann lii moy sa wokh ( C'est tout ce que t'as à me dire) okey

Un silence de mort s'installa

— si t'as rien n'a ajouté je peux partir ?

— ioe je t'ai demandé de venir alors tu restes jusqu'à ce que je te demande de partir.

— soukey douma sa morom putain dis ce que tu veux dire une bonne fois, je dois rentrer doul Way

— Bilay boma moytoul dinala péss ( je vais te giflé tout de suite si tu continue de me parler ainsi) tchip ....bref tu sais que c'est moi qui a causé mon avortement.

Yacine a ouvert grandement les yeux avant de poser sa main sur sa bouche

— Quoi ? Co..comment ça * martela-t-elle

— yagui fatélikou tourou Ndeye Arame ( tu te rappelle de la tontine chez Ndeye Arame) je sautais et dansais suivant le rythme du tam-tam...

— chii jour bobou kay lingua teub bolè sii leumbeul amoul féneu ( chii ce jour là kay tu as beaucoup sauté en dansant)

— tchipp ... c'est ça qui a causé mon avortement parce que la sage-femme m'a dit que j'étais enceinte d'un mois une semaine et la tontine avait lieu une semaine avant mon avortement...

— boy tu as raison hein. Hum si Moussa l'apprend t'es foutu .

— et puis il n'a jamais voulu que je danse il me l'a même interdit mais je l'ai pas écouté oui parce que je ne peux pas retenir mes pieds quand j'étends des battements de tam-tam . Je ne vais rien lui dire et si je rentre à la maison je vais lui demander de me pardonner.

Yacine et Birane ( Amour aveugle)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant