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Gaara

Gaara est mon ami d'enfance. Enfin, il l'était... Depuis la mort de Yashamaru, il ne m'adresse même plus un simple regard. 

Je vis à Suna depuis ma tendre enfance avec des parents aimants et un frère plutôt... simpliste, idiot, complètement débile ? Je crois que c'est le mot. En effet, il rejette mon ancienne relation avec Gaara, disant de lui que c'est un "monstre" tout comme ses soit-disant amis.  Il est vrai qu'il ne veut plus ressentir d'amour, faisant le mal autour de lui, mais la faute de qui ? A des gens comme ça... Pour ma part, je ne ressens pas particulièrement de la colère ni de la haine plutôt de la tristesse et de la mélancolie. 

Je passe mon examen de chunin dans la forêt de la mort. Cette endroit me donne vraiment des frissons ! Sérieux, des animaux sauvages et "potentiellement" mortels, de la flore mortelle et des ninjas, devinez quoi ?, mortels ! Bref, pas de quoi s'inquiéter ! On est parti depuis deux jours et aucune trace d'une quelconque âme vivante. Il nous manque seulement le parchemin du ciel...

Actuellement, mon équipe constitué deux de garçons et moi, nous nous reposons dissimulés dans les broussailles. Au loin, nous pouvons entendre se produire un combat acharné. Nous décidons de nous approcher et peut-être fauché un parchemin à une des équipes, qui sait ? On se rend vite compte de l'ampleur du combat, des tonnes de justu fusent. On est clairement pas de taille. Si au moins j'avais fait mes entraînements plus sérieusement ! Foutu procrastination, ou flemme !  Soudain, un objet s'écrase à nos cotés: un parchemin du ciel. Courons. Vite. On se met à courir et sauter à en perdre haleine, les deux équipes à nos trousses. Heureusement, on arrive de justesse au lieu de rendez-vous. On les entend pester. Notre Sensei nous gratifie d'un chaleureux sourire, je crois même apercevoir du soulagement. Merci de croire en nous... On arrive dans une arène, je crains comprendre ce qu'il nous attend. Le Hokage nous explique les consigne. Mon équipe décide de rester en lice.

Je n'arrête de pas de fixer Gaara, il possède toujours son air sinistre et froid qu'on lui connait désormais. J'ai tellement mal pour lui... 

Les combats défilèrent un à un. Certain gagne, d'autre perde. Pour ma part, j'ai été vaincu... Voilà, ce qui arrive quand on sèche les cours... Viens le tour de notre chère et superbe Gaara. Visiblement, il est sûr de lui. Et évidemment, il gagne. 

Après toute ses péripéties, je suis dans l'obligation de rentré à Suna. Je suis déçue, je pensais que Gaara aurait changé et qu'il m'aurait fait un au revoir mais rien. Mon once d'espoir a disparu. De tout façon à quoi je m'attendais ? Dans l'histoire, c'est moi qui suis complètement stupide. 

Arrivé au village caché du sable, je décide de lâcher mes compagnons pour rentré chez moi. Après avoir prit une bonne et longue douche, je m'étale sur mon lit pour repenser aux événements. Au final, je prend une décision radical, si Gaara ne veut pas de moi. Je vais arrêter de me voiler la face et je vais faire disparaître ses sentiments qui me rongent. Il est vrai, je suis terriblement amoureuse de lui. Il ne m'a jamais fait de mal, j'ai même l'impression qu'il me protéger. Je délire ! Il ne me parle plus... Même après tant d'essais. 

Deux jours plus tard, on apprend la mort du Kazegake. Oh merde. Les équipes de Suna sont en dangers ! Gaara... Non ! Konoha est à trois jours d'ici ! On ne sera jamais prêt à temps ! En plus, le tournois à commencer... Mon équipe est confiné jusqu'à nouvelle ordre. Quelle poisse. Je compte chaque seconde, chaque minute, chaque heure. Et jamais de nouvelle, à croire que je suis réellement maudite ! Je finis par m'endormir sous le coup de l'épuisement. 

Le lendemain ma mère m'affirma qu'il n'y eu aucun blessé grave ni de mort. Je suis extrêmement soulagée pour Gaara. Je n'arrive pas à me le sortir de la tête. 

Après l'échec cuisant de l'examen des chunins, je m'entraîne sérieusement. Je VEUX réussir. Je lance un kunai mais il fut intercepté par du sable... ? Je me retourne vivement. Je le vois avec son air sérieux, il s'avance vers moi. Je reste planté là, ne sachant que faire. Il m'annonce de sa voix grave et superbement magnifique:

"- (t/p), je suis désolé. Je complètement stupide. Une personne m'a montré la vraie force de l'amitié. Je sais que tu n'as pas arrêté de me soutenir, tu as toujours été présente pour me défendre. Je sens que tous les mots que je pourrais dire ne me feront pas pardonner. Mais je tenais sincèrement à m'excuser.

-Il a fallu qu'un inconnu te convainque que l'amitié c'est génial pour que tu t'excuses ? J'ai passé des années dans l'espoir que tu me remarques. Et tu oses m'annoncer ça ? Je.. je "

Je commence à éclater en sanglot pourquoi il a fallu qu'il vienne maintenant alors que j'ai décidé de l'oublier ? Cela pourrait être une bonne chose si je n'avais pas cette déception au fond de moi. Il s'avance prudemment et m'enlace des ses deux bras ferment. Je place ma tête au creux de son épaule et pleure toutes les larmes de mon corps. Je suis enragé, frustré et faible. Il peut faire ce qu'il veut de moi et je ne riposterais pas. Je l'aime bien trop. 

Plusieurs années passèrent, Gaara est devenu Kazegage. Tout le monde l'apprécié maintenant à sa juste valeur. Les filles commencent à lui offrir de nombreux présents et moi ? Je suis toujours aussi coincée ! J'ai beau me répéter qu'il fait que je lui avoue, j'ai du mal à le mettre en pratique. Je me fais de énormément de films pour voir quel scénario serait parfait. Malheureusement, je n'en trouve aucun. 

Temari fut la seule personne intelligente a remarqué ma passion destructrice pour le Kazegage. Elle m'encourage souvent mais je suis bien trop timide. Seulement, je savais que Gaara sortait toutes les nuits pour observé le paysage étoilé. Il m'avait souvent convié à le rejoindre mais j'ai systématiquement refusé, aveuglée par ma tristesse. 

A la nuit tombée, je le rejoins avec une pointe d'incertitude. Je saute de toits en toits pour l'apercevoir. Il est là. Je m'avance plus prudemment de peur qu'il me voit trop tôt. Arrivée à sa hauteur, il tourne sa tête vers moi puis me sourit. Un sourire chaleureux et plein de joie. A ce moment, il se confie en regardant l'immensité du ciel:

"-(t/p), je me souviens des moments étant petit. Tu me protéger souvent contre les autres enfants. J'ai toujours été admiratif de ton courage. Puis, est venu le temps de la mort de mon oncle... J'étais tellement mal depuis cette trahison, que j'en ai oublié la chose la plus importante: toi. Ces dernières années, tu es devenue tellement forte et misérable comme je suis, je n'ai absolument rien remarqué... De plus, tu es aimée de tous. Je ne sais pas comment j'ai fait pour me passer de toi ? Tu sais, tous les soirs, je reste ici dans l'espoir de te voir même si tu refusais constamment." Il prend une inspiration et me regarde. "Voilà, j'ai appris à mieux de connaitre et à ... t'aimer."

Je le regarde bêtement. Il vient tout juste de m'avouer ses sentiments ? Il vient tout juste de me dire qu'il m'aimer ? J'ai pas rêver ? Cela fait des mois que j'essaye et en fait il m'aime aussi. Je répond donc à ses avances.

"- Oh, Gaara ! Je... je... t'aime aussi." Je prend place à ses cotés déposant ma tête sur son épaule. Je me mets à regarder à mon tour le ciel fait de milles éclats. 

Après un long moment, je retire ma tête pour le contempler. Chaque parcelle de sa peau et ses nombreux cheveux. Je ne désire plus perdre une miette de ce spectacle. Tout d'un coup, il retourne sa tête vers moi. Prise sur le fait, je me met à rougir. Il m'observe aussi, apparemment, c'est chacun son tour. Je ne m'en rends pas encore compte mais j'ai fait chavirer le cœur de mon amour d'enfance. 

Sans crier garde, il met sa main sur ma joue. Il avance sa tête lentement et hésitante de la mienne. Puis dépose délicatement ses lèvres sur les miennes. Au fil des secondes, le baiser devient plus intense. Ses mains descend au creux de mes reins et m'attire près de son torse. Tandis que les miennes prisent de folie, s'aventurent sur le sommet de son crâne où règnent ses cheveux rougeoyants. 

Deux âmes tourmentées par leurs passions s'avouent enfin leur amour sous la nuit étoilée et éclatante de vérité. Qu'y a-t'il de plus beau ?