Avant tous merci beaucoup à -Roze- qui corriger mes fautes et à toute la family grâce au qu'elle je me suis beaucoup expirer pour écrire et voilà ma surprise LouaneFerry
Une jeune femme dormait tranquillement dans son lit a l’auberge de Polis. Elle y vivait depuis trois mois, son arrivée à la capitale n’avait pas été très bien accueillie par les Trikrus. La Commandante était méfiante de sa venue ici, puisque la jeune femme n’était autre qu’Écho, fidèle assassin de la défunte Reine Nia.
Cependant, après avoir sauvé une guerrière Trikru et une Skaikru d’une mort certaine, Heda accepta de lui laisser une chance et demanda à sa plus proche guerrière de surveiller et protéger Écho. Et c’est ce qu’elle fit avec succès pendant deux mois et demi.
Ce matin là, Écho fut réveillée par une guerrière, celle-là même qu’elle avait sauvé un mois plutôt. La Trikru lui dit d’une voix sèche :— Heda vous attend dans son bureau au plus vite.
Écho soupira.
— J’arrive, merci de m’avoir prévenue.
— De rien.La Trikru reparti rapidement et Écho se changea pour troquer ses habits simples pour sa tenue de guerrière, puis sortit de l’auberge et se mit à marcher en direction de l’immense Tour du Commandant, dans le froid de l’automne. Elle entra dans la tour après avoir passé le marché sur la place, monta à l’étage, mais passa devant la salle des repas et sentit la bonne odeur de nourriture, ce qui fit crier son ventre. En effet, elle n’avait rien mangé depuis ce matin. Elle marcha plus rapidement, s’éloignant le plus loin possible des mets fumants et odorants et arriva devant le bureau d’Heda, dont la porte était fermée. En se retournant, elle vit la guerrière Trikru qui l’avait surveillée et protégée.
— Anya ? Que fais-tu là ?
— Heda m’a appelée pour la voir dans son bureau. Mais toi, que fais-tu ici ?
— Elle m’a aussi appelée à son bureau…Les deux femmes, qui au début n’arrivaient pas a être dans la même pièce sans que cela explose, avaient finis par réussir à s’entendre. Elles pouvaient rester dans une même pièce sans avoir envie de se sauter à la gorge.
Écho devint soudain inquiète.— Tu crois que…
Avant qu’Écho ne finisse sa phrase, la porte du bureau s’ouvrit sur une femme a la peau un peu mate et au corps musclé, bronzé par des heures d’entraînement au soleil, une longue chevelure brune coiffée en plusieurs tresses et deux yeux d’un vert émeraude, qui fixaient les deux venues.
— Je vous attendais.
La Commandante les fit entrer dans son bureau, puis elle s’assit en regardant les deux guerrières droit dans les yeux, impassible. Devant ce silence, les deux autres femmes commencèrent à stresser. La Commandante mit fin à leur supplice.
— Echo, tu t’es bien intégrée à Polis et maintenant qu’Azgeda est dirigé par Roan, Anya n’a plus à te surveiller et te protéger. Tu as gagné ma confiance.
— Merci Heda, répondit fébrilement Echo.
— Tu peux reste à Polis autant de temps que tu le souhaites, offrit Heda.
— Je suis bien ici, je pense rester encore quelques temps.
— Bien. Vous pouvez y aller, j’ai encore du travail.Après un dernier signe de tête à Heda, les deux femmes sortirent du bureau et virent que le couloir était désert. Anya se tourna vers Echo.
— Que vas-tu faire maintenant ? Tu vas retourner à Azgeda ?
Écho lui sourit, pris ses mains et entrelaça leurs doigts ensembles.
— Je compte bien rester ici. Et puis, tant que ma copine veut toujours de moi, je n’ai aucune raison de partir…
Anya sourit en coin.
— Ta copine veut toujours de toi, je te rassure.
Les deux femmes se sourirent et leurs visages se rapprochèrent de plus en plus, puis leurs lèvres se collèrent dans un doux baiser, plein de promesses.