" There is a little story I'd like to tell "

Une amie qui va mal

Encore un(e) énième qui se plaint, mais pas tellement. Je crie pas au suicide proche, mais au malheur évident. 

Je suis tellement bonne en psychologie. Tellement bonne pour supporter les gens. Tellement bonne pour leur donner une signification sur chaque mots, chaque phrases qu'ils peuvent entendre ou prononcer. Mais je reste "la" personne chiante qui conseil juste mais ne les appliques pas. Je n'arrive plus à me conseiller moi même. Et comme quelqu'un de mal dans sa peau, je n'attends pas de conseils : car je ne les appliquerai surement pas. 

J'ai vue une ancienne amie récemment. J'ai lu en elle comme si j'avais déjà lu le livre. Une adolescente bi avec un côté beaucoup plus poussé pour les filles... Mais c'était tellement facile à voir que ceci à été déclenché seulement parce qu'elle a eut un échec amoureux avec un homme. Ça aurait été l'inverse si ça avait été avec une fille plutôt qu'avec l'homme en question.
Elle commet toutes les erreurs de quelqu'un de malheureux. Toutes les erreurs que j'ai faites, celles qu'on a tous fait ou penser et qui nous enfonce d'autant plus dans ce malheur.


Saviez vous que vous dire ou penser "Je dois pas me plaindre, il y des personnes qui vivent pire que moi chaque jours " vous fais vous sentir encore plus misérable et malheureux ? 
Oui mais impossible de l'admettre ou de l'entendre pas vrai ? C'est ce qui aide à tenir le coup pour encore un temps, à ne pas pleurer beaucoup aujourd'hui, à garder la tête haute... Heureusement que tout ça n'est qu'une façade. Lol.
Car éviter ce qui se passe en vous, ne pas le prendre en considération va juste le faire grandir. Avec juste une phrase, bravo, vous venez d'encaisser à nouveau votre problème en l'évitant comme si il n'en était pas un. 
Pour chaque problèmes n'étant pas prit en considérations, dites vous qu'ils s'accumulent derrière une porte que vous ouvrez uniquement pour en mettre un autre. Au début c'est simple, il y a pas beaucoup de monde alors les repousser et les enfermer reste abordable. Mais quand il s'agit d'une petite 20aine voir 30aine de problèmes différents qui vous font mal quand vous y faites attention, ça devient problématique. Car quand vous voulez en enfermer un autre, tout les autres veulent sortir. Alors quand vous ne pouvez plus les contenir, vos problèmes réapparaîtront devant vous et vous serez perdu devant tant de choses à devoir accepter et à prendre en main. 

Tout ça à cause d'une simple phrase.  

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J'ai découvert, de nouveau, qu'elle se scarifiait. Et bien comme il faut. Elle a de belles cicatrices. Elle dessine sur ses mains pour cacher toutes celles qui vont voyantes. Elle en a sur les bras, sur les mains, sur les jambes... Mais elle a évolué ! Elle fait comme moi, avant. Au lieu de s'acharner pour avoir des cicatrices, prendre un ustensile non-aiguisé  pour juste avoir des sortes de "griffures" suffisent. Et elle, elle peu dire qu'elle a un chat pour cacher tout ça. 
Moi je ne pouvais pas. 

J'ai eu envie de recommencer en les voyant.
Je n'ai rien fais, mais plus j'y pense et plus ça me démange. Mais je ne peux pas. Je n'ai rien pour cacher ça. Mon copain verrait tout dés la première journée passée ensemble. Et puis honnêtement, comme quelqu'un de malheureux, tu aimes qu'on sache pour créer des conversations qui mettent mal à l'aise. Tu aimes quand les gens sachent, voient, comprennent. Mais comme une personne chiante, tu vas ignorer alors que c'est toi qui a provoqué ça.
J'en ai vraiment envie. J'ai arrêter de prendre mon médicament -à la fois antidouleur et antidépresseur- et je ne veux pas retomber dedans. C'est dure.
L'envie est forte, présente et honnêtement je suis perdue. 

Quand on est dans ce genres de cas, seuls ceux n'étant ni de ta famille, ni les ignorants peuvent te comprendre. Tu es incompris ce qui te conforte dans ce que tu penses et ressent. Tu trouves du réconfort seulement dans les personnes assez fiable intellectuellement, mais surtout celles souffrant tout comme toi ou ayant vécu ça. Et ça crée une alchimie. 

Moi je ne peux pas parler, ce qui me conforte donc d'autant plus dans mon malheur. Si j'en parle à ma mère, elle va m'étouffer ce qui créera et fera grandir d'autre problèmes en moi.  Je ne veux ni être bourrée au médoc's, ni voir la douleur sur son visage, ni être hospitalisée encore, pour finir seule encore face à des personnes ridicules de mon époques car elles ne seront jamais comme moi. Car bien évidement, on est pas enfermé par "groupe" de mêmes problèmes. Comme par hasard, c'est toujours sur internet qu'on retrouve les gens un peu "comme nous". 
Si c'est mon père, voir la déception sur son visage qui veut juste dire "Et ca recommence... J'en sortirai jamais c'est sur... " est pas vraiment réconfortant. Il va fuir et je pense que beaucoup savent comme tu te sens, quand on te fuis seulement parce que tu te sens mal ou parce que "ca recommence". 
Si c'est mon copain... Mon copain sait déjà en partie. Il fait des choses bien, m'aimer et me soutenir d'autant plus. Il n'est pas étouffant (comme ma mère) en général ni fuyard (comme mon père ) devant la situation. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu'il comprends. Disons que je suis déjà contente d'avoir quelqu'un de pas chiant, d'aimant et même de réconfortant quand je suis avec lui dans mon entourage. 
Mes grands frères... De coeur parce que ce serait tellement pas drôle si je n'étais pas seule avec deux parents problématiques. Lol. Habites dans un autre pays alors ils sont là certes, mais j'ai clairement plus besoin d'avoir quelqu'un à côté de moi que de simple mots écrits numériquement. Ca ne me fait plus grand chose à l'heure actuelle. 

Ouais, j'ai encore un sérieux problème. Et difficile de m'en sortir d'un claquement de doigt bien évidemment.


Bref, elle m'a donné de nouveau envie de me scarifier, mais je m'éloigne de cette idée. Je ne veux pas retourner la dedans même si sur le moment, il faut se l'admettre, OUI, ca fait du bien.