Perdus Dans L'Espace [En Pause Désolée]

L'attaque

Cela faisait déjà une semaine que nous étions en voyage (voyage qui allait très bien pour l'instant). Tout le monde s'amusait et rigolait, après tout, pourquoi ne pas être joyeux : ce voyage était magnifique ! Je me baladais tranquillement en fredonnant un petit air quand soudain le navette fût heurtée par quelque chose : un vaisseau pirate !

Les flibustiers réussirent à entrer et commencèrent le massacre. Je cherchais mon cousin qui faisait de la muscu depuis un certain nombre d'années et qui était assez doué en self-défence (si l'on croit ce qu'il disait lui et ses amis, sa famille etc. ).

"_ Luc ! Je te trouve enfin... aide moi... s'te plaît..., dis-je en suffocant.

_ C'est mort. Ma vie elle est trop chère pour que j'l'a perde comme ça."

Sa réponse me choqua, quelques larmes coulèrent de mes yeux quand je le vis s'enfermer dans un petit coffre de bois. J'avais tellement envie de prendre la clef de cette satanée boite pour la fermer à tout jamais.

Mes pleurs furent interrompus par un pirate qui me sauta dessus. C'était un vrai Barbe-Noire, sa barbe étincelait à cause des pétards qui ne cessaient d'éclater et de me brûler à chaque fois qu'une étincelle me tombait dessus. Soudain, le bandit tomba raide-mort et en soulevant mon regard je pus voir un garçon métisse d'environ dix-sept ans qui m'esquissait un petit sourire. Je souriais aussi mais ma joie s'envola en voyant le flibustier qui se rapprochait une matraque à la main.

"_ Attention !", criais-je

Mais c'était trop tard ! Le malfrat frappa mon sauveur en pleine tête et ce dernier tomba, du sang coulant de son crâne et mouillant ses beaux cheveux bouclés. Le pirate fier de lui s'en alla chercher d'autres victimes sans prêter attention à la petite blondinette pleurant sur le cadavre du garçon qui ne la connaissait pas mais qui lui avait quand même sauvé la vie.

C'est alors que je compris que je devais faire de même que mon traître de cousin et me cacher dans un lieu "sûr", ce que je fîs sans attendre.

Quand je n'entendis plus de bruit, je sortis de l'armoire dans laquelle je m'étais cachée et quitta la chambre pour retourner sur les lieux du drame. C'était un vrai cauchemar ! La salle était pleine de cadavres empilés les uns au dessus des autres. Soudain je vis le corps d'une femme qui m'était bien familié : celui de ma mère ! Je courru vers l'être qui m'était le plus cher au monde et éclata en sanglots devant son corps inanimé.

Après avoir pleuré pendant un bout de temps, je décida de partir à la recherche de survivants. En entrant dans la nurserie, je fûs ravie de voir que tout allait bien : une dizaine d'enfants âgés d'entre trois et six ans étaient sagement assis en train de jouer. Mes recherches finies, les résultats n'étaient pas fameux : il y avait les enfants, moi, Luc, un garçon nommé Téo, une fille du nom de Naïma, un ting-tong s'appelant Tarô qui était accompagné de sa sœur Akane , un gars qui s'appelait Mehdi et une fille nommée Mélissa. En total, onze gamins et huit ados.

Téo prit les commandes du vaisseau spatial malgré le fait qu'il soit un binoclard pendant que nous essayions de nous géolocaliser (eh ouais, le GPS était pété) et que nous calculions ce qu'il nous restait de provisions.

En entrant dans le cok-pit, j'apperçue Luc qui se disputait avec Téo car il voulait être le conducteur.

"_ Calmez-vous !, criais-je en vain

_ Laisse-nous Léa ! On parle de choses sérieuses. Ça regarde pas les gamines de seize ans !

_ Mais arrête Luc ! Téo a pris les commandes car il a déjà fait des heures de conduite, en plus, tu n'a jamais conduit de ta vie ! Tu ne sais même pas comment fonctionne un vaisseau !"

Mon abruti de cousin ne prêta pas attention à mes paroles et giffla le pauvre Téo en pleine face. Ce dernier ne se défendit pas et se contenta de lancer quelques injures que je n'aurais pas aimer entendre. Les deux garçons commencèrent à lever la voix de plus en plus haut et Téo regardait de moins en moins devant lui. Soudain, je m'arrêtai pétrifiée et hurlai :

"_ Attention à l'astéroïde bande de c*** !!!"
Mais c'était trop tard.